Bon, c'est pas terrible hein. Déjà, le scénario de "Battlefield Hardline" cliché et série B à souhait, et mal rythmé qui plus est, une véritable épidémie dans les blockbusters du secteur, sans oublier une qualité graphique loin des standards actuels. Bref, c'est moche. Et si l’aventure souligne une certaine porosité entre les milieux policiers et mafieux, le véritable atout du jeu en version solo, c’est la possibilité de ne pas tuer les voyous, mais de simplement sortir son insigne et de les menotter. La moindre interpellation qui dérape s'avère mortelle, un réalisme inspiré après la bavure de Ferguson aux Etats Unis, le 9 août 2014 quand un jeune Noir de 18 ans est abattu par un policier blanc, entraînant d'importantes manifestations dans tout le pays.
En clair, le plaisir flic ou voyou de "Battlefield Hardline", on ne le trouve donc pas en version solo, contre l’ordinateur, mais en ligne, contre des adversaires humains. Là, les parties de cache-cache urbain peuvent s’avérer intense quand les douilles se mélangent à la vitesse des bolides sur le bitume. Mais bon, ça fait cher le multi.