Welcome dans notre fabuleuse station spatial “la méduse”. Notre croisière débutera par une visite de l’espace psychiatrique réservé aux plus chanceux d’entre vous, au menu: dépressurisation à usage unique, explosions en tout genre et une fin connue d’avance: bain de sang composé entre autre de vos membres. Enjoy!
J’ai envie de dire que ce genre de vacances virtuelles peuvent m’intéresser…
À vrai dire je n’aimerai pas être à la place de ce pauvre Isaäc. Comprenez-moi, semer des aliens qui transforment vos amis et votre famille en monstres tout ça à cause d’un monolithe provenant d’un vulgaire caillou perdu dans l’espace et renfermant un fantasme religieux plus que douteux, c’est loin d’être la fête. Surtout quand on apprend que notre petit cerveau, devenu fou entre temps, a participé à la construction d’un nouveau monolithe. Et j’en resterai là au niveau de l’histoire pour ne pas vous gâcher le scénario, qui il faut l’avouer est au-dessus de mes espérances. Pour les fans du premier épisode, certains passages risquent de vous rappeler pas mal de souvenirs. Tout comme la technique qui est irréprochable, que se soit en terme de gameplay où d’effets visuels, le jeu reprenant les bases de la série tout en y ajoutant certains éléments afin de renforcer l’immersion.
À commencer par l’attribution d’une personnalité bien trempée à notre personnage qui était sacrement muet dans le volet précédent, à croire que vivre ce genre d’évènements délie les langues. Car oui, pour les retardataires il serait temps de se prendre au jeu de l’horreur la plus malsaine et dingue qui soit. Ce jeu m’a vraiment plu car il se reinvente à chaque chapitre, introduisant de nouveaux monstres dont des nécromorphes sprinters extrêmement stressants ou encore de gentils petits fétus explosifs dont la scène d’introduction glauque entraînera la naissance (Je sais le jeu de mots etait facile.) de cauchemars chez les plus sensibles d’entre vous. Sans parler de ces nouvelles phases en zero gravité d’une efficacité qui ferait tremblé Chris Redfield tellement Resident Evil 5 semble anecdotique quand on ose la comparaison (Et oui, Isaäc peut tirer en courant… Si ça c’est pas la classe, hun !). Évidemment le jeu n’est pas sans défauts, dont certains m’agacent mais j’y reviendrai en fin de critique.
À vrai dire, quand je le compare à Resident Evil 5 je pense surtout au côté bourrin qu’il a acquis grâce aux hordes de nécromorphes, mais il arrive cependant à trouver une justification scenaristique qui se tient (Forcement une station spatial vide n’aurait aucun interêt.). Là où le premier Dead Space me fessait stresser rien qu’à l’idée d’ouvrir une porte, le tout est remplacé par du stress scripté qui laisse place à une bonne dose d’action. Mais le point le plus énervant reste sans aucun doute l’ajout d’un multijoueur anecdotique au détriment de chapitres supplementaires disponible en dlc! Oui je parle bien de SEVERED qui offre une vision alternative de ce qui se passe en introduisant un nouveau personnage à l’intrigue et qui ne coute que 6,99€ (Moi j’appelle ça du vol, personnellement.). Il aurait pu être de base dans le disc car sorti très peu de temps après le jeu. Et comme point final à mon coup de gueule, j’ajouterai que le mode multijoueurs ne sera pas accessible pour les acheteurs de la version occasion du titre dû à la politique moisie d’EA et de son online pass. Crysis 2 (Édité par EA) n’en possède grâce au push de Crytek et je les en remercie!
En conclusion: un jeu “must-have” qui détrône aisément le culte Resident Evil (gamecube) en proposant un meilleur survival. Bien que certains points viennent gâcher le plaisir (ou l’horreur, selon), j’espère qu’il ne finira pas comme son mentor qui perd de son originalité à trop vouloir devenir “grand public” et bourrin.