Cette poubelle me regardait toujours bien en face.
Mon premier jeu, sur mon premier PC.
C'est toujours fabuleux de se rendre compte qu'à l'époque mes parents pensaient qu'un jeu ne pouvait pas être violent, que c'était forcément aussi con que Pong.
Doom restera comme une révélation gore d'un jeu où je charcutais de vagues amas de pixels avec l'insouciance de la jeunesse.
C'est 15 ans plus tard, quand j'ai expliqué à mon père que les jeux de l'époque étaient pas moins violents qu'aujourd'hui et qu'il m'en avait même acheté quand j'avais 8 ans, qu'il s'est dit qu'il avait peut-être fait quelque chose de mal.
Trop tard, le mal est fait, mouahahaha.