Il a quelque chose ce Dragon's Dogma.
Un quelque chose qui le démarque de tous les action rpgs médiévaux fantastiques.
Un je-ne-sais-quoi qui macère et nous prend aux tripes.
Je ne suis pas spécialement féru de la thématique. Les gobelins, les orques, les dragons, ça manque de couleur et de sourire pour faire chavirer mon petit cœur. Certains titres enjoués comme The Witcher 3 me passent un peu à côté, par manque d'empathie pour ces personnages désœuvrés, funestes, trop adultes pour moi. J'ai besoin de songes, d'espoir.
Et pourtant ici je me suis retrouvé à être en total symbiose avec mon personnage. A la fois physiquement, avec un relooking capillaire et un style vestimentaire qui m'ont fait mouche, mais aussi dans le comportement corporel, où j'ai retrouvé une palette d'émotions que je croise rarement dans les jeux vidéo. Le tout sans parole.
Le gameplay m'a également surpris, pas sa simple fluidité.
Le système de pion est une excellente idée, et j'ai adoré composer mon équipe à la fois dans l'esprit "copains en randonnées" que efficacité au combat.
Ces combats qui me sont généralement pénibles dans ce genre médiéval m'ont bien séduit ici. Les créatures imposantes dans leur scénographie donnent des batailles extrêmement bien rythmées et plaisantes.
L'affrontement final est remarquable, et donne le sentiment d'aboutissement et de joie par la rythmique et la scénographie une fois de plus, plutôt que par le mérite d'y être arrivé.
Evidemment je n'ai fait qu'effleurer le jeu. Je suis allé en ligne droite par peur de me lasser. Et je n'ai fait qu'une séance de grind sur la fin.
Je n'ai utilisé que très peu de systèmes, d'objets. Je n'ai pas vraiment bien compris le lore, l'histoire des personnages récurrent.
Mais l'envie est là d'en savoir plus, et de guetter la suite qui arrive bientôt.
Fini main quest en 20H.