Game Dev Story par upselo
Ce jeu, c'est la drogue du gamer. L'enrobage est bien foutu et addictif. Les graphismes pixellisés sont mignons, les références à l'industrie du jeu vidéo sont nombreuses, avec un simili E3, des simili Awards ou sont primés des jeux aux noms presque familiers. Les développeurs ont des noms inspirés de la vie réelle. Le simple fait de créer des jeux vidéo est aussi une forte attraction. Et au début, on plonge sans soucis. On recrute, on choisit le genre du jeu et son thème, on confie différentes étapes du développement à différents employés ou sous traitant, en espérant que la plateforme retenue, les coûts de licence n'entament pas trop le budget et qu'on puisse payer ses employés à la fin de l'année, et pourquoi pas s'offrir un peu de marketing. Tout ça c'est joli sur le papier, mais dans les faits, on ne sert pas à grand chose. On gagne toujours plus ou moins pas mal sa vie, même en sortant des jeux qui se font laminer dans le simili Famitsu. Le jeu tire son aspect satisfaisant de son côté loterie, avec les développeurs qui accumulent des points pour le développement de manière plus ou moins aléatoire et très hypnotique. Un jeu en autopilote, avec un enrobage délicieux, qui nous fait tenir en faisant défiler des points devant nos yeux comme une machine à sous, et quoi qu'il arrive (si vous pensez à embaucher des devs compétents en fait), c'est le jackpot, vous pouvez sortir les jeux les moins bankables, plein de bugs, et toujours avoir des notes fantastiques et des ventes colossales. Passionnant. S'il y a une chose que je retire cette expérience, c'est qu'il ne faut pas confondre addictif et satisfaisant. Malheureusement, beaucoup ne cherchent même pas à faire la différence.