Boi of War
J'avais pas mal de craintes avant de me lancer dans ce god of war, reboot d'une de mes sagas vidéoludiques préférés. Tout dans ce jeu change par rapport aux anciens opus, la première chose qu’on...
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le 29 avr. 2018
39 j'aime
10
Jeu de SIE Santa Monica Studio, Valkyrie Entertainment et Sony Interactive Entertainment (2018 • PlayStation 4)
Souvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, dans les contrées lointaines des années 2013-2014, un jeu avait fait polémique, et ce pour une bonne raison, puisqu'il avait été vendu au prix de 30,00 euros alors qu'il n'avait eu qu'un prologue nous à offrir (soit 1-2 véritable heures de jeux scénarisés)...
Le rapport entre une escroquerie signé de la main de maître de Konami et ce nouveau God of War, réalisé avec un amour certain pour le milieu vidéo-ludique ?
Tous deux, font uniquement office d"introduction" (et de promesse) pour l'AVENTURE qui est à venir (dans quelques années sûrement). Alors certes, God of War à l'inverse de Ground Zeroes, n'est pas une arnaque (à moins d'être de mauvaise foi), mais il fallait bien commencer par quelque part, et j'admet, sans honte, ne pas avoir réellement su, par où commencer la critique.
Puisque soyons FRANC, God of War a la BONNE recette ! Et figurez vous, que je vais vous en révélez les ingrédients :
Premièrement, regardez sur la copie du voisin ! "OUI" ça peut semblait être de la tricherie, lorsque c'est dit "grossièrement", mais disons qu'il faut simplement savoir s'INSPIRER (l'éthique, c'est de l'éthique !). Ainsi, si vous souhaitez offrir un nouveau départ à votre SAGA ANTIQUE, n'hésitez pas à analyser les choix qu'à pu faire Resident Evil 4 (et le créateur Shinji Mikami), pour déceler ce qui différencie le vent frais du Midgard de la mauvaise haleine du Viking. Soit, une caméra rapprochée du personnage de Krados, un compagnon ("bruyant") qu'il vous faut protéger (mais qui, paradoxalement, ne craint "aucune" attaque, et sait se rendre "utile") et toute une série d'autres combines...
Deuxièmement, regardez sur la copie du voisin ! "OUI" ça peut semblait être de la tricherie, lorsque c'est dit "grossièrement", mais disons qu'il faut simplement savoir s'INSPIRER (l'éthique, c'est de l'éthique !). Ainsi, si vous souhaitez offrir un nouveau départ à votre SAGA ANTIQUE, n'hésitez pas à analyser les choix qu'à pu faire The Last of Us (et le créateur Neil Druckmann), pour déceler ce qui différencie un épisode conflictuel de Pascal le grand Frère et une relation fusionnel. Soit, une série de non-dit que l'on laisse transparaître par le biais de tendresses refoulés, des dialogues finement écrits et la recherche de ce qui fait l'essence de toute relation Parents-Enfants (ce qui demande un certains équilibre).
Troisièmement, regardez sur la copie du voisin ! "OUI" ça peut semblait être de la tricherie, lorsque c'est dit "grossièrement", mais disons qu'il faut simplement savoir s'INSPIRER (l'éthique, c'est de l'éthique !). Ainsi, si vous souhaitez offrir un nouveau départ à votre SAGA ANTIQUE, n'hésitez pas à analyser les choix qu'à pu faire Dark Souls (et le créateur Hidetaka Miyazaki), pour déceler ce qui différencie le Soulslike du Dark Souls. Soit, la difficulté (ici, pas toujours très justement dosée à cause de l'aspect RPG, mais du coup "doit-on en vouloir à The Witcher 3 ou à God of War ?"), la roulade, le pas de côté, le bouclier et ainsi de suite...
Quatrièmement ? La blague a assez durée, je pense que vous avez compris...Ou au contraire, peut-être pas, puisqu'il ne s'agit pas "ici" de dire que "God of War est un mauvais jeu", mais plutôt qu'il n'a finalement pas grand chose qui lui soit "propre" et que c'est, très justement, ce qu'il lui manque pour être à la hauteur de la réputation, que la presse et les joueurs, semblent vouloir lui conférer de manière unanime (bientôt, aucun retour en arrière ne sera possible, préparez vous).
Objectivement, God of War suit une recette et maintiens un équilibre (fragile), dans lequel on peut accepter le fait que, dans l'esprit naïf de certains, ses grandes qualités puissent gommer ses défauts...
Toute fois, comme je l'ai si bien précisé dans mon titre, God of War n'est qu'une INTRODUCTION.
L'aventure ne démarre "jamais" véritablement et ne connait aucun "grand" enjeu, et la DOUBLE CONCLUSION (si vous avez manqué la fin "cachée", je vous l'annonce), n'est qu'un DOUBLE TEASER pour le PROCHAIN JEU (ce qui aurait du faire bondir un nombre incalculable de personnes de leurs sièges).
On est pas loin de Ground Zeroes, vraiment (l'arnaque, du rapport durée de vie - prix du jeu, en moins). De plus, et je finirai par cela puisque cela doit être, un des arguments, les plus "mis en avant" par la presse "spécialisée" :
L'emploi du plan séquence n'est ici, en aucun cas, "pertinent". Ce n'est qu'une démonstration technique qui suit un effet de mode (probablement lancé par Kojima avec The Phantom Pain), et qui nuit véritablement au récit. Puisqu'en réalisant une "histoire" qui suit, sans la moindre interruption, nos héros, le plan séquence fige leurs l'évolutions dans une trame temporelle réduite...
Ainsi, l'évolution de chaque "personnages" sera "plus" une prise conscience en rapport avec une situation à problème, plutôt que de réelles remises en questions amenant des changements en profondeur...Ce qui offre à l'ensemble un côté faiblard (qui n'est certainement pas voulut).
D'où la remise en question de la pertinence de ce plan séquence, qu'avait-il à nous offrir de plus que de "belles" cinématiques ? Rien...A l'inverse d'un Phantom Pain, qui lui, par exemple, l'employer afin de questionner le joueur sur "la manipulation de la vérité" et "la remise en question du jeu" (d'ailleurs Kojima savait aussi interrompre l'emploi du Plan séquence, quand cela nuisais au message, ce qui ne faisait qu'accentuer "un peu" plus ce dernier). Ce n'était pas un effet de style...
Tout cela pour dire, qu'avec cette Mythologie Nordique, peu de personne ont su garder la tête froide pour véritablement prendre du recul, presse spécialisé comprise (puisqu'au grand jamais, un professionnel ne devrait offrir la note maximale à un jeu, qui de base, ne révolutionne "rien"). La critique devient, dans certains cas, plus une publicité masquée qu'un avis digne de confiance.
PS : Last of Us, avec son idée de "saison", évite le problème du plan séquence de God of War (même si l'un n'empêché pas l'autre), puisque l'évolution des deux personnages suit de grandes étapes distinctes.
Créée
le 24 mai 2018
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