Rockstar frappe une nouvelle fois, un nouveau Grand Theft Auto, un nouveau succès critique et commercial. Une nouvelle claque.
Ce jeu, c'est une belle démonstration de maîtrise de leurs bébés, la création d'un open world vaste, riche, fluide, tout ça sur des consoles en fin de vie. La société américaine en prend encore méchamment pour son grade.
C'est jouissif, addictif, drôle et sarcastique.
Pourtant, pour moi c'est 8. 2 points de la perfection, 2 points qui m’agacent, me déçoivent sans pour autant remettre en cause la qualité du soft.
L’indétrônable grand frère, le bien nommé GTA San Andreas, reste selon moi toujours à la première place. La carte semble ici minuscule et monotone à côté de l'immensité de ce que nous proposait Rockstar à l'époque. Par ailleurs, la perte de nombreuses activités annexes et l’appauvrissement de la customisation se fait sensiblement ressentir. Le scénario quant à lui se fait terriblement ordinaire comparé à l'originalité et la durée de vie de S.A.
Enfin, et c'est une problème relatif à tous les Grand Theft Auto, mais qui c'est accentué dans cet épisode : La police, qui est omnisciente et ultra-agressive. Abattez un homme armé d'un silencieux en plein milieu du dessert et vous êtes quasi-certain de voir les officiers débarquer. Ne tentez pas de vous battre à main nu contre un passant ou vous tomberez sous une pluie de cartouches de fusil à pompe.
Mais allez, ça reste du détail, j'y retourne !