Obscure 2 est le pire survival-horror auquel j'ai jamais joué. Le premier opus était plutôt sympathique: ambiance The Faculty, possibilité de switcher entre différents personnages et surtout possibilité de les faire crever sans game over ! La suite commence par enlever toutes ces petites caractéristiques intéressantes mis à part le coopératif à deux toujours présent.
D'emblée ça déconne pas: le jeu est bien dur, on meurt sans arrêt à cause de la connerie de l'IA ou du manque d'objets de soin. Bon ok, c'est un SURVIVAL-horror: il faut pleurer des larmes et suinter du sang. Mais hélas, les heures s'enchaînent et le gameplay s'enfonce dans les méandres de la médiocrité. Des armes bonus ? elles sont moins efficaces que celles de base. Des boss variés ? avec des mini-jeux à faire PENDANT l'affrontement. Vous avez déjà essayé de crocheter une porte pendant qu'un monstre de 2,5 tonnes essayait de vous fister ?
Mais le pire du pire reste le scénar qui est d'une connerie aberrante. Attention, pas la bonne connerie grasse pour se marrer entre potes ! Plutôt le genre où vous vous finissez en position foeutale en train de chialer. En gros, les étudiants d'un campus passent leur temps à baiser sans capotes et sniffer des plantes mutantes. Résultat ils se transforment en monstro-plantes comme dans Jayce et vous devez leur péter la gueule. Ajoutez à cela le viol de l'une des héroïnes par l'un des dit monstro-plantes, une mauvaise copie de Leatherface et des personnages qui vous donnent des envies de meurtre et vous obtenez la moyenne du niveau d'écriture d'obscure 2.
La fille finit bien sur enceinte et explose en un prout noirâtre, libérant son infâme progéniture en vue d'un troisième épisode hypothétique.
Les trois points reviennent surtout à l'excellente musique d'Olivier Derivière, encore forcé à bosser sur des sombres bouses alors qu'il a bien plus de talents que les trois-quarts des grands compositeurs de musique de jeu vidéo.