Ayant fait persona 5 royal que je qualifierais de "à la pointe du game design de son époque" soit 2020, ça fait forcément bizarre de continuer mon périple des persona en remontant 12 ans en arrière (8 pour P4G mais bon ça reste un sacré écart).
Au niveau des graphismes, moi qui suis habitué à jouer à des jeux récents, j'ai du m'acclimater à ces graphismes qui je pense étaient tout à fait bon à son époque. Et au final, je m'y suis fait assez vite. C'était fluide à 95% du temps, et ok les donjons et leur brume/obscurité pour faire charger les ombres/décors c'est pas très discret mais si on ne considère pas ça comme du clipping ça passe.
De même, je n'ai, il me semble, rencontré aucun bug dans cette version steam.
Le choc a été de voir à quel point les deux personas (P4G et P5R) se ressemblent autant, que ce soit dans le gameplay ou la structure narrative. Cependant, j'ai bien apprécié mon expérience malgré le fait que sur le côté du gameplay, P4G c'est P5R - tout un tas de trucs introduit dans P5 ou sa version complémentaire. Donc pas de showtime, de trait (g pas la trad en français) de personas, de lumière et ombre qui ne sont plus des types "oneshot" uniquement. Même le flingue nous est retiré (alors qu'il y a un perso jouable qui a un ptn de gun c une dinguerie pk atlus ???)
Mais j'ai su m'adapter à ce gameplay plus "rustique" tout comme sa ville (big up Inaba). Par contre, le faible nombre d'outils de gameplay à notre disposition rend le jeu de facto plus dur que son successeur, même le mode normal m'a bien fait chier au début du jeu (après ça s'arrange).
Côté personnages, ils sont très attachants y a rien à redire (sauf Teddie). Dédicace à Naoto qui passe en deuxième position de mes persos préférés de toute la franchise. Les plots twists s'enchaînent et on s'ennuie rarement à attendre le prochain arc. Petit bémol pour Marie qui, comparé à Maruki (Yoshizawa ça se débat), est ici incorporé quasiment à la truelle. Sans avoir joué à P4, je savais pertinemment qui était le nouveau personnage de cette version golden. Mais son arc était cool (mais pas incroyable non plus).
Si Atlus et sa team musicale (dont l'empereur Shoji Meguro) ont fait des bangers sur P5, ils ont aussi fait des bangers sur P4. Y a vraiment des musiques magnifiques et même si j'aime davantage les musique de son successeur, P4G a vraiment des morceaux magnifiques (big up Heaven).
Conclusion : malgré son ancienneté tant par ses graphismes que par son gamedesign, P4G est un jeu qui m'a vraiment plus. Encore une fois, pareil que pour P5 : le jeu est long. Il m'aura pris environ 60h à finir (bien loiiiiin du 100% bien entendu). Et si vous voulez tenter et que les jeux TRES verbeux et centré sur le japon vous rebutent pas, foncez !