La perfection ou presque

Pillars of Eternity, ou le jeu de la dernière chance pour Obsidian, aura été un pur succès, au point d'avoir droit à sa suite spirituelle, espérons-le, en fin d'année.
Ce Baldur's Dale : Very Enhanced Edition arrive malgré son héritage à se créer son propre univers, loin de la Côte des Épées. Un monde nouveau qui ouvre la voie vers de nouvelles cultures et de nouvelles règles du monde, et surtout vers une mirifique nouvelle histoire, parvenant à restituer une ambiance ésotérique à souhait. Ayant été un poil déçu par le dénouement de la complexe intrigue de Baldur's Gate (peut être parce que je suis un inculte, mais pour moi le coup du "Ben en fait on est des enfants d'un Dieu et pis voila" est un peu gros), j'ai été ici transporté par une histoire principale assumant entièrement et dès le départ son aspect spirituel, bien qu'un poil poussive à la mise en place (une relecture par le biais d'une deuxième partie permet au scénario d'être beaucoup plus fluide). On garde le cliché du "tu es génial tu es unique (ou presque) tu as un don c'est fou", mais rapidement s'ajoute (ENFIN) un revers de la médaille peut être encore un poil éludé ("en fait tu vas devenir fou ou pire, un homme politique, mais bon on y peut rien donc tant pis LOL"). Avec des enjeux essentiellement