De retour à Aperture Science.
De nouveau dans les laboratoires d'Apertures Science, notre héroïne reprend du service afin, une fois de plus, de se confronter à une IA malveillante et omnisciente pour se sortir de sa prison. Bien sur, toujours équipée de son portal Gun. Cerise sur le gâteau, bien réel cette fois-ci, Valve nous propose de se lancer dans l'aventure à 2 joueurs.
Après des années d'attentes interminables pour les fans du premier épisode, sorti en Octobre 2007, Valve nous délivre enfin son bébé. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le studio n'a pas chômé : Entre l'arrivée d'un mode coopératif en écran splitté ou online, un scénario solo qui nous emmène entre autre dans les « backstages » d'Aperture Science et des nouveautés de Gameplay bienvenu, nous voilà comblé.
Commençons par le scénario. Là, il faut bien distinguer celui solo du multi-joueurs, puisque 2 histoires on été développés séparément. Le premier nous plonge dans la peau de la jeune héroïne du premier épisode, toujours prisonnière d'Aperture Science et de ses salles de tests. Après un réveil pour le moins mouvementé, nous sommes trainé dans les différentes salles du laboratoire, qui nous apparaissent endommagés par le temps, et déserté. Au court de cette phase nous sommes accompagné par une Intelligence Artificielle : Wheatley, qui ressemble étrangement à « 343 Guilty Spark », une des IA présente dans la saga d'Halo. Très vite, on retrouve alors l'arme qui a fait le succès du premier épisode, le portalGun. Pour les néophytes, le portalGun et une arme qui permet d'ouvrir des portails à travers des surfaces dites « blanches ». Ainsi, si vous tirez sur le mur qui se situe face à vous, et que vous placez un second portail sous vos pieds, vous vous retrouverez à l'endroit à vous avez placé le premier portail. Evidement, le nombre d'utilisation de ses portails et infini et donc parfaitement jouissif. Par la suite de l'aventure, notre héroïne rencontrera son ennemi du premier épisode, GlaDos et sera confronté à sa réactivation donc par conséquent à son envie inépuisables de nous faire passer des tests à travers des salles à énigmes. Plus on avance dans l'aventure, plus les énigmes prennent de l'ampleur et plus nous découvrons l'envers du décor d'Aperture Science et son histoire. En effet, dans un premier temps les tests débutent avec une troublante similitude au premier épisode, puis avec l'aide de notre compagnon Wheatley, notre héroïne tente d'échapper à l'emprise de GlaDos en parcourant l'extérieur des salles. On découvre alors un autre univers, du genre rétro assez similaire à l'ambiance de Bioshock. Par la suite, le scénario nous ouvre de nombreux rebondissements et un dénouement particulièrement réussi.
Parlons maintenant de l'aventure coopérative, qui cette fois nous propose un cadre tout à fait différent puisque les joueurs incarnent 2 robots : Atlas et P-Body. Ici, notre mission est d'essayer les installations de test de GlaDos et par moment, d'activer certaines fonctions du centre Aperture Science. La particularité de ce mode, en dehors d'un scénario bien distinct, est l'utilisation d'un portalGun par joueur, par conséquent il est possible d'utiliser 4 portals et donc de résoudre des énigmes un peu plus élaborée qu'en solo. Là encore, le dénouement de l'aventure est tout simplement génial.
Ce qui à fait une partie du succès du premier épisode est évidement GlaDos et son sarcasme légendaire. Dans cet épisode encore, l'IA ne mâche pas ses mots et va même pousser le vice jusqu'à tenter de monter les joueurs entre eux en coopération, par des encouragements un peu trop prononcé envers un robot, ou en insinuant que son coéquipier tente de nous faire échouer. En solo, notre compagnon Wheatley à lui aussi nombre des répliques hilarantes. Cependant, ces répliques à répétitions peuvent s'avérer un peu trop prononcé et récurrentes, ce qui peu agacer par moment. Coté musiques d'ambiance, tout est très soignées, collant parfaitement aux différentes situations et environnement. Évidement, la musique du fin, comme pour le premier épisode, et d'ores et déjà culte.
Le Gameplay quant à lui reste inchangé par rapport au premier opus : Un PortalGun, des surfaces blanches, on résout l'énigme et on avance. Des phases d'actions un peu plus soutenues bienvenues sont intégrées de temps à autre pour éviter un rythme trop lourd. Les déplacements façon FPS sont des plus classiques, mais néanmoins efficace. Pourtant, quelques subtilités ont été ajoutées. Il y a d'abord les grands tubes à activer projetant des gels aux effets variables selon la couleur du liquide. Utilisez le gel bleu et vous pourrez effectuer des bons gigantesque lorsque vous sauterez dessus, afin d'accéder à des endroits en hauteur par exemple. L'orange quant à lui vous permettra d'accélérer considérablement votre vitesse une fois dessus et le blanc vous permettra d'ouvrir les zone blanche là où vous ne pouviez pas auparavant. Il faut savoir que certains objets sont compatibles avec ces gels : prenez le gel bleu, et un cube et vous obtenez un ballon rebondissant au quatre coins de la pièce où vous vous trouvez. Pour compliquer un peux plus les énigmes, de nouveaux éléments sont aussi apparu, les ponts de lumières, des rayons tracteurs ou encore des cubes réfléchissant les rayons laser. En multijoueurs, des options très pratiques permettent d'indiquer des positions à son équipier, ou encore d'activer un chronomètre pour effectuer une action sur le même timing. De la sorte, il est tout à fait possible d'entreprendre le coopératif en ligne sans avoir de micro.
Terminons sur la durée de vie, qui est tout à fait raisonnable, puisqu'il faut compter une dizaine d'heure de jeu pour l'aventure solo. Les énigmes étant généralement bien pensée, il est rare de se voir bloqué longtemps dans une salle de test. Pour le coopératif, il faut tabler sur une même moyenne de 10H00, pouvant varier en fonction de la facilité de travail en équipe.