Il y a des séries que je n’ai jamais trop approchées. Non, ce n’est pas par manque de temps mais bien parce que je suis un gros froussard. Je dis ça souvent mais me mettre en état de tension permanente, eh ben, mon petit cœur n’est pas prêt à le supporter. Mais voilà, parfois il faut savoir se faire violence et dépasser ses peurs. Bon, je dois avouer que ce n’est pas par hasard que j’ai jeté mon dévolu sur Resident Evil 4. L’orientation plus action de cet épisode m’avait rassuré. Ça ne m’a pas empêché de ne jouer que par tranche de 30 minutes mais, que voulez-vous, je suis irrécupérable. Ah, puisqu’il faut parler du jeu à un moment, Resident Evil 4 est, dans l’ensemble, très bon. Certes, la trame scénaristique n’est pas le point fort de cet opus et quelques séquences auraient gagné à être raccourcies. Certes, ce n’est peut-être pas l’épisode le plus flippant, mais là je ne me permettrai pas de juger. Je suis un grand sensible. Non, l’intérêt de ce portage sur Wii est surtout l’adjonction de la Wiimote qui fluidifie l’expérience. On vise, on tire et si on rate la tête, c’est que, comme moi, on tremble trop. Tous les jeux de tir bénéficient de la visée à la Wiimote et Resident Evil ne fait pas exception. C’est d’autant plus le cas que l’on reproche souvent à la série sa maniabilité rigide. Ici, le côté oppressif est toujours présent mais les combats sont beaucoup plus dynamiques. Oh, ça ne m’empêche pas de couiner dès qu’un zombi approche mais on ne se refait pas. Detrás de ti, imbécil.