Flippant, punitif, poétique.
Call of Pripyat. La peur au ventre. Les mains moites. Tendu comme une arbalète. Toujours à guetter la mini map et ce petit son particulier qui indique quand quelqu'un approche. Toujours calculer son trajet pour ne pas se retrouver dehors à la nuit. Toujours penser à bien remplir son chargeur avant d'attaquer. Toujours bien regarder autour de soi. Toujours calculer son trajet pour ne pas se retrouver dehors à la nuit, surtout.
Mais aussi ne jamais sous-estimer l'ennemi. Ne jamais se retrouver à court de bandages.
Call of Pripyat. Rien que le sound design calme. On n'est pas là pour rigoler.
Une mission annexe ? Deux heures de lutte minimum.
Améliorer son personnage ? Armez-vous de patience c'est pas demain la veille.
Un bon conseil : jouez en "facile".
Et pourtant, dans ce jeu punitif comme pas deux, quelle ambiance, quels décors, quelle immersion ! Un chef-d’œuvre du genre.
Exploration : 9
Graphisme : 8
Histoire : 8
Immersion : 10
Monde ouvert : 7