Oh purée de chez purée, alerte jeu coup de cœur !
Après une demi-heure sur la démo, j'ai craqué. Et j'ai bien fait. Stacking, c'est beau, pour commencer. Stacking, c'est une ambiance particulière, aux cut-scenes et à la musique de films muets, aux dialogues phylactère tranchant, une ode à la légèreté. Stacking c'est de l'aventure au sens exploration, observation et analyse du terme. Stacking c'est un tas d'énigmes de tous niveaux, jamais présentées comme des énigmes mais plutôt comme une occasion de chercher comment foutre un (gentil) bordel. Stacking, c'est rapide en ligne droite mais rempli de défis optionnels, de possibilités de résolution, de poupées russes plus rares que d'autres à dénicher, et ce en suivant le fil de l'histoire ou de retour à la gare central, nœud de ce petit monde de bric et de broc. Stacking c'est de l'humour, du gras au plus fin en passant par le pince-sans-rire, c'est du rentre-dedans au sens premier du terme, c'est un jeu non parfait, sans forcément des tonnes d'ambitions, mais à la finition assez remarquable. Et puis bon, choisir sur un coup de tête ou après analyse d'entrer dans une poupée gigogne, avant d'en changer ou de continuer vers des tailles plus grandes, combiner différentes personnes, bref, contrôler un petit monde à la fois figé et très vivant, tout cela est très plaisant. La relative répétitivité des musiques, mais surtout celle du gameplay en fin de compte, malgré les mille détails renouvelés, quelques angles de caméra pas parfaits et la durée de vie à l'apparence courte ne sont pas suffisants pour entacher cette expérience assurément unique.
Typiquement Stacking est donc le coup de cœur incarné. Je ne pense pas qu'il restera dans ma mémoire comme un Braid, un Flower ou un Portal, mais à coup sûr il aura une place juste à côté.
Vraiment, essaye-le, c'est un concept assurément très très frais.