Sorti en août 2016 au Japon sur P3 et PS4,, et en janvier 2017 chez nous sur PS4, Tales of Berseria est le 16e opus des épisodes principaux (Les Mothership). Le jeu se situe des millénaires avant Tales of Zestiria sorti fin 2015, et raconte l’ascension du premier Berger, ainsi que celle du Seigneur des calamités.
On y suit les aventures de Velvet Crowe qui a perdu sa famille, suite à un incident tragique lors de la précédente Nuit écarlate. Suite à cet incident nommé « l’Ouverture », tous les humains peuvent voir les Malaks et les Daemons (qui sont respectivement les Séraphins et les Helions dans Zestiria). Velvet quant à elle, se retrouve emprisonné par l’Empire, après avoir étê transformée en un daemon qui peut absorber la malévolence avec son bras gauche. Libéré par l’ancienne malak de son beau-frère Artorius, elle va partir dans un quête de vengeance contre lui, qui est celui qui a provoqué « l’Ouverture » et la perte de la famille de Velvet. En chemin, elle va rencontrer Rokurou, un daemon de la guerre qui veut tuer son frére Shigure, Laphicet, un malak qu’elle libère des exorcistes, la faction religieuse dirigée par Artorius, Eizen, un pirate malak maudit, Magilou, une sorcière ayant renié les exorcistes, et Eleanor, une exorciste qui a pour mission de recapturer Laphicet.
Tales of Berseria change pas le système de combat des Tales of pour adopter un approche beaucoup plus beat’em up, en supprimant les barre de manas, et en le remplaçant par le système d’âme. Chaque personnage commence avec 3 âmes (total qui peut être augmenté par la suite) et peut lancer des combos tant que sa barre d’âme est remplie. Le nombre d’âmes augmente lorsque l’on inflige un changement d’état aux ennemis (Stun/Poison/Paralysie) mais les ennemis peuvent faire de même et nous voler des âmes. Lorsqu’on a 3 âmes ou plus, les personnages peuvent lancer un attaque Break Soul qui permet de faire des combos plus puissants, chaque Break Soul consommant une âme. Nous avons aussi un jauge de Blast Gauge qui permet de switcher de personnage ou de lancer un arte mystique en fin de combo, la jauge se remplissant en faisant des Break Soul ou en lançant des longs combos. Un autre système qui change des précédents Tales of est le système de Grade qu’on obtient en fin de combat. En plus de permettre d’acheter des améliorations lors du NG+, ils servent surtout à débloquer des compétences d’équipement. Chaque équipement a une capacité que l’on peut garder en marquant suffisamment de points en combat, ainsi que des compétences qui sont lié à l’équipement et ne peuvent être apprise. Tout comme dans Zestiria, les équipements peuvent être améliorés, ce qui augmente le nombre et la puissance de ses compétences liées en plus des caractéristiques de base (Attaque/Défense/Focus …) Vers la moitié du jeu, on débloque les expéditions, qui servent à explorer le monde et récolter des ressources à revendre et des ingrédients pour la cuisine. Le mode est aussi parsemé de mini-jeux plus ou moins réussi qui permettent de débloquer des costumes et des accessoires pour nos personnages. Il est aussi possible de trouver des accessoires en collectant les âmes de katz sur la carte et dans les donjons, qui permettent alors d’ouvrir des coffres qui contiennent un katz.
Tales of Berseria est assez complet et plaira aux joueurs qui regrettaient les allers-retours de Zestiria, le jeu est ici assez linéaire, et on se perds moins, mais laisse plus de marge de manœuvres pour accomplir les missions secondaires. Velvet est un personnage intéressant, tout comme ses compagnons, et on se prends vite au plaisir de jouer un personnage, non pas complètement mauvais, mais qui au final, est plutôt du côté des méchants de l’histoire, uniquement guidé par sa soif de vengeance. Je le conseille allègrement à tous les joueurs un peu déçu du niveau en baisse des Tales of depuis Vesperia, le seul bémol étant qu’on sens toujours la technique à la traine, encore bloqué à l’ère PS3.