Alors que je viens de terminer le deuxième épisode, sobrement intitulé "Part II", je n'ai pas pu m’empêcher de penser et de le comparer à ce titre fondateur. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, 7 ans après sa sortie, je considère TLOU comme un des chefs d'œuvres récents du jeu vidéo ?


J'ai beau retourner la question dans tous les sens, c'est bien le thème du jeu qui se démarque : La paternité. Car tout repose sur l'expérience du personnage principal, Joel. D’une introduction déchirante à une reconstruction à travers le voyage en compagnie d’Elie. L’homme perd l’être le plus cher qui puisse lui être pour retrouver une jeune femme sans une seule figure parentale.


Peut alors démarrer un voyage initiatique où Joël semble reprendre là où il s’en était arrêté avec sa propre fille et Elie trouve un père de substituions. La construction d’une complicité puis d’un lien extrêmement fort se tisse tout au long de l’aventure de ce duo qui va parcourir des paysages variés allant d’une métropole grisailleuse en ruine à des campagnes isolées lumineuses. De forêts enneigées à des nouveaux bastions de l’humanités. Tout ça en quête d’un remède à tout ce chaos, en quête d’espoir.


Le gameplay était, est reste actuellement puisqu’il est quasi identique sur le nouvel épisode, parfait. Les héros explorent dans un premier temps de grandes zones qui fourmillent de cachettes plus ou moins accessibles débloquant la confection d’items de survies (offensifs ou défensifs) et de « fortifiants » permettant de progresser sur les différents arbres de compétences. S’en suivent des éléments perturbateurs qui amènent à des sessions de bastons en territoires hostiles qui peuvent être appréhendées par l’affrontement direct ou l’élimination discrète progressive. Tous ces évènements étant portés par des cinématiques fortes, souvent bouleversantes, accompagné d’une B.O de Gustavo Santaolalla iconique.


Evidemment, n’oublions pas dans cette apocalypse, les infectés représentent la menace la plus présente bien que l’humain ne sont pas loin. Du Coureur qui vous agresse à vue, au Claqueur aveugle mais terriblement dangereux en passant par les Colosse qui vous étripera dès que vous vous en approchez, l’expérience prendra régulièrement des aspects survival-horror mettant le joueur sous tension, les sens aux aguets dans des environnement sombres, claustrophibiques et étroits. Leur création, dû à au champignon « Cordyceps » qui attaque aujourd’hui dans notre monde bien réel des insectes divers, offre une vision presque crédible et terrifiante d’un futur possible.


Finalement, ce qui vient poser la cerise sur le délicieux gâteau qu’est Last Of Us, c’est sa conclusion. Une phrase qui bouleversa de nombreux joueurs et sera le centre d’un éternel débat.

Romzor
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes , Jeux joués en 2013, Les meilleurs jeux vidéo de 2013, Les meilleurs jeux post-apocalyptiques et Les meilleurs jeux de la 7e génération de consoles

Créée

le 3 sept. 2020

Critique lue 59 fois

Romzor

Écrit par

Critique lue 59 fois

D'autres avis sur The Last of Us

The Last of Us
Lehane
10

Lettre à Ellie

Ça fait quatre jours, moins de quatre-vingt-seize heures, et je ne m'en suis toujours pas remise. Oui, j'ai peur, parce qu'il faut que j'écrive à quel point j'ai aimé The Last of Us. Je dois,...

le 26 août 2014

130 j'aime

41

The Last of Us
Vnr-Herzog
9

My first, my last, my everything.

Il y a parfois des jeux dont le statut dépasse le contenu et The Last of Us fait partie de ceux-là. Un studio réputé, une sortie sur les derniers mois d'une génération de console et surtout une...

le 13 févr. 2015

74 j'aime

10

The Last of Us
Erwan
10

« The Last of Us », il va y avoir des spores

Ellie n’a pas l’air dans son assiette. Il y a un truc qui cloche. Elle reste en retrait, un peu perdue. On aurait pu passer à côté, ne pas remarquer ce comportement étrange, mais après plus d’une...

le 4 juil. 2013

68 j'aime

7

Du même critique

Enfant lune
Romzor
5

Critique de Enfant lune par Romzor

Je ne connaissais Gringe qu'au travers des Casseurs Flowteurs et plus récemment pour ses performances d'acteur dans la série Bloqué et sur le film Comment c'est Loin. Un type visiblement brillant...

le 5 nov. 2018

16 j'aime

1

Rien à Branler
Romzor
5

Critique de Rien à Branler par Romzor

Nous sommes en 2016 et je découvre par hasard un certain Lorenzo sur le site HauteCulture qui propose des mixtapes de rap français.Je retrouve alors ce qui m'avait plus dans l'album "t'as vu" de...

le 28 juin 2023

13 j'aime

L'ovni
Romzor
2

Critique de L'ovni par Romzor

Un an après ma critique de l'album My World, je me suis décidé à écouter la nouvelle production de Jul, n'aimant pas rester sur des aprioris. Un an après, aucune évolution notable. Cette voix...

le 15 déc. 2016

9 j'aime

14