C'est un post 1er degré lu sur un célèbre site de jeux vidéo. Ces gens sont fous mais drôle malgré eux. J'ai tellement de courbatures aux zygomatiques que je devais en faire le titre de ma critique et, bien évidemment, partager les écrits de nos grands intellectuels afin que les utilisateurs de Sens Critique puissent en profiter également.
De rien.
Bon maintenant que l'on a bien ri, parlons de The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom si vous le voulez bien. Un jeu Ô combien modeste comparé à ses prédécesseurs. Modeste dans la technique comme dans la direction artistique. Malgré tout la force des TLoZ a toujours été de faire beaucoup avec peu, c'était déjà le cas avec Breath of The Wild seulement ici les coûts et temps de réalisation ont été drastiquement diminués. Je n'ai personnellement jamais joué à un Zelda pré-BOTW. Chez moi c'était Mega Drive puis PlayStation, c'est pourquoi je n'ai aucune nostalgie des opus en vue isométrique ou Scrolling Horizontal. Je n'aurais d'ailleurs surement jamais touché à un Zelda de ma vie si Breath of The Wild n'était pas ce qu'il est. Ma peur était donc de jouer à un jeu rétro loin de l'esprit que j'ai connu précédemment et graphiquement c'est pas loin d'être le cas. Fini les corps élancés tout en cel-shading, ici les personnages font penser à des figurines Funko Pops tant dans la forme que dans la texture. Car la texture de l'entièreté du monde est lisse et brillante un peu comme le plastique de nos jouets d'enfance. Ce qui donne l'impression de jouer IRL avec nos figurines sur un plateau de jeu géant et je dois dire que c'est une direction artistique qui finalement me plait assez.
Cependant la fluidité et liberté de mouvement des précédents opus est ici absente. Chaque caillou, chaque butte de terre nous stoppera et nous demandera quelques mouv' d'ingénierie : Vous allez construire un paquet de lits ! Ce qui est toutefois complétement voulu puisque l'ingénierie est la base du gameplay d'Echoes of Wisdom. En gros c'est un peu comme dans les temples de Breath of The Wild, sauf qu'ici cela couvre l'entièreté de la map. Chaque objet et chaque mob peuvent devenir "des échos" et sont l'équivalent d'un nouveau pouvoir. Certains de ses pouvoirs seront totalement bidons mais d'autres vous ouvriront des voies qui vous étaient auparavant inaccessibles. D'ailleurs la collection des mobs représente une boucle de gameplay très connues et généralement appréciées : on les met hors d'état de nuire, on les "capture" et on les ressort par la suite pour en combattre des plus fort. Vous l'avez ? Exactement c'est complètement Palwor... euh... Pokemon, voilà, c'est ça que je voulais dire. (Mais ca reste chez Nintendo donc ils ont le droit)
Dans Echoes of Wisdom on retrouve l'éternel map d'Hyrule avec son château au centre et les différents villages autour. On a toujours le choix de l'ordre dans lequel visiter les quatre coins de la map (ce qui peut modifier grandement notre progression à travers les différents échos qui parsèmeront notre chemin), a savoir, ceci dit, que les quêtes principales ayant attrait à chaque village ne se déclenchent pas toutes dès le début. Le scénario tient toujours sur le même traditionnel post-it, pas de surprises à ce niveau là, à la différence près que pour une fois c'est Zelda qui doit sauver Link et Hyrule (Vous savez le Wokisme, tout ça). Enfin, la musique est telle ses prédécesseurs : enchanteresse.
Bref, pour ma part j'ai grandement apprécié cette petite aventure bien que l'on soit loin du monument que fut Breath of The Wild avant lui. Les comparer n'a pas tellement de sens en réalité, cependant ce que l'on peut noter c'est l'efficacité et le renouveau du gameplay d'un opus à l'autre comme seul les Zelda en sont capables. Le seul défaut notable à mon avis est le manque de difficulté que ce soit des puzzles ou des boss. 8/10