Difficile de revenir bredouille (ou plutôt brocouille comme on dit dans le Bouchonnois) de superlatifs et de louanges après cette chasse de la galinette cendrée à travers les vastes campagnes médièvales.
CD Projekt signe un chef d'oeuvre qui va marquer les esprits pendant de longues années. Rater ce jeu était mission impossible avec un tel casting et ça se voit que la firme polonaise aime ces personnages. La force de The Witcher III est de déterminer soi-même la conclusion finale de la saga littéraire du sorceleur: une mission pas banale pour un jeu vidéo. Doté d'une qualité graphique au sommet, ce semi-open world marrie parfaitement l'odyssée cinématographique grand spectacle et l'exploration sans retenue. Libre à vous de faire de Geralt un noble héros digne des J-RPG ou un salopard cynique uniquement intéressé par l'argent. On apprécie de suivre des quêtes annexes soignées en écriture pouvant influencer par moment le fil de l'intrigue. Si Skyrim et ses 20 millions d'unités écoulées n'avaient pas existé, aurions-nous eu droit à The Witcher 3 sous sa forme actuelle avec la présence de l'archipel de Skellige? Peut-être pas mais qu'importe: il n'y a aucune honte à s'inspirer des grands.
Quelques défauts à signaler comme la présence de gros bugs malgré les lourds patchs de correction et des quêtes fedex sans intérêt: si votre niveau est trop haut, certaines quêtes ne vous rapportera plus rien en Xp. Mais tout cela reste une simple banalité face au monstre auquel nous sommes confrontés. C'est le 3e RPG auquel j'attribue la note maximale (aprés FFXII et Skyrim) et il la vaut largement. Même si vous n'avez pas lu les bouquins, allez-y! Les héros sont bien amenés et vous aurez envie ensuite d'acheter les romans. Sapkowski peut-être fier. Inoubliable.
Article complet sur le blog. - Portrait de Geralt de Riv - Portrait de Cirilla Riannon
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