Dear Esther (2012) était peut-être un peu trop sibyllin dans ce qu'il évoquait. Everybody's Gone To The Rapture (2015) manquait quant à lui, sans doute, un peu de rythme. Gone Home (2013) était, il faut le dire, qu'une grande maison vide. What Remains of Edith Finch balaye tout ces travers, transfigure le genre et propose l'expérience narrative ultime. Bienvenue chez les Fisher ! En plus d'amener le joueur sur une terra incognita narrative qui puisse son essence dans le réalisme magique, son support se ré-invente (bande dessinée, photographie, mini-jeu). Et surtout, car l'attente de la suite est réelle, l'ennui ne vient jamais. Ce jeu est plus qu'un chef d'œuvre mais est une constellation de coups de génie.