2013 (Albums, EPs)

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Plus que ma critique à chaud, je recommande [pour ceux qui ont la foi et le temps] http://mcnutt.wordpress.com/2013/10/31/unsettled-grooves-sorting-through-arcade-fires-broad-complicated-reflektor/ qui recoupe bien mon avis sur un album qui est 1er de mon top tout en étant loin d'être irréprochable/consensuel/révolutionnaire.
Il y a dans Reflektor une palette sonique, un univers, une gestion des dynamiques et une densité qui vont normalement lui donner une durée de vie que je ne vais pas retrouver dans la plupart des albums de cette liste (et pas trop non plus dans The Suburbs). Surtout que je ne jette rien malgré 2-3 pistes peu remarquables.

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(Critiqué)
A noter que j'étais pas super impressionné de prime abord et j'ai fini par l'écouter en boucle un peu plus tard, donc n'abandonnez pas trop vite..

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(Critiqué)

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J'avais un peu peur avec le départ du claviériste à la formation classique qui se chargeait donc des arrangements et était à mon avis le maître à penser sur Agaetis et Takk. Mais finalement ça permet un renouveau inespéré après le très.. calme Valtari. Kveikur est mélodique, rythmé, atmosphérique, fluide, très solide si on omet la dernière piste. Très bien produit également, beaucoup d'effets irrésistibles et un côté sombre/industriel qui fait ressortir les éléments lumineux à commencer par le falsetto de Jonsi qui plane toujours sur les textures. Ils ont perdu un poil de magie et de souplesse avec cette formation à 3 et j'ai un peu peur pour le prochain, mais pour l'instant c'est un grand album d'un groupe qui après plus de 10 ans de carrière a réussi à ne perdre ni sa créativité, ni son indie cred' malgré des moments pop à peine camouflés. Chapeau.

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Prolonge ma relation fidèle avec le groupe le plus mélancolique et classieux de NY. Le songwriting a du mal à retrouver ses éclats passés et pourtant sa consistance laisse peu de concurrents. Cf critique ; j 'espère juste qu'ils vont tenir leurs promesses et s'orienter vers quelque chose de plus rugueux pour le prochain.

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Dans la veine folk/rock somnolente de Smoke Ring for my Halo, mais cette fois en plus ensoleillé, plus long et avec de plus hauts sommets. On a l'impression que ce n'est qu'une question de motivation et de rigueur pour qu'il sorte un grand album qui mette tout le monde d'accord, mais bon. Parfait pour les matinées tranquilles.

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Moins sombre et apocalyptique que son prédecesseur comme l'anonce son titre, moins de rugissement inhumains, exit le spoken word et contribution de Bon Iver, ce qui va refroidir du monde. Il faut que je le digère mais c'est encore une fois monstreux, sûrement en dessous de Judges s'il faut comparer mais alors pas de beaucoup pour moi. On a perdu un peu de relief (à part sur Brute, presque trop violente) mais ça c'est pas trop grave. Par contre c'est à mon avis un peu moins immersif (toujours plus facile quand on fait quelque chose de sombre) et moins équilibré : quelques morceaux dispensables éclipsés par la longueur et la grandeur de To see more light. Mais, quand même, un voyage précieux qui se termine en beauté avec Part of Me Apart From You et ses lamentations intérieures déchirantes.

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Un album qui a beaucoup de succès par ici avec une série de 8 chez mes éclaireurs et en effet ça rigole pas. Un voyage maîtrisé vers des terres électroniques troubles, brumeuses, et sublimées par la guitare de Dave Harrington utilisée avec parcimonie. On ne plonge par contre jamais dans une noirceur pesante ou violente, le tout reste accessible (malgré des structures progressives), avec des textures spacieuses et des ambiances alternativement bluesy, psychédéliques ou encore funky.

Ce qui fait toujours plaisir, au delà de l'esthétique propre donc, c'est que chaque morceau apporte sa pierre à l'édifice et que l'album est pensé comme une œuvre fluide plutôt qu'une collection de chansons. Les deux bouts, le cœur de l'album et les deux morceaux de transition entre, tout ça est soigné et relativement varié. Après ça prend souvent son temps, je n'irais pas jusqu'à dire que les 6 premières minutes de l'album sont captivantes passé le premier contact par exemple. Légèrement déçu d'ailleurs par Golden Arrow, adulée ici mais j'ai quand même vu des morceaux de 11 minutes plus denses et jouissifs, et puis je n'aime pas trop le sample vocal étiré. Heart et Paper Trail sont au moins aussi réussies.

Si j'avais à mettre un bémol, je dirais que Psychic reste avant tout une expérience. Aussi fluide, consistant et cool qu'il soit, il ne touche jamais une corde émotionnelle et je n'y pense pas vraiment quand je ne l'écoute pas. La quasi absence de chant n'y est pas étrangère. Il y a aussi Metatron auquel j'accroche moyen pour l'instant, l'album pourra gratter une place si ça change.

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Vous aimeriez oublier que vous trainez sur l'ordi à une heure trop tardive ? Parfait, ne cherchez pas plus loin. Même pas besoin de se concentrer, Engravings va vous envelopper dans son atmosphère psychédélique enfumée mais lumineuse – avec quelques accents orientaux je dirais. A la limite c'est même mieux, car je suis pas sûr qu'il soit toujours mémorable dans ses compositions. Mais il faut lui reconnaître de chouettes ambiances, des textures singulières et de jolies sonorités qu'elles soient sucrées ou vibrantes dans leur dissonance. Finalement c'est déjà pas mal, ça suffit pour en faire une expérience unique et addictive, avec un potentiel cinématique correct. Si je devais conseiller un morceau, ce serait 'The weight of Gold', superbe de maîtrise et d'ambiance.

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(critique) Comme une réactualisation des ambiances cyberpunk et industrielles des années 80. D'un point de vue musical il me fait clairement moins d'effet que Tarot Sport - dans mon top 3 de 2009 - mais je lui reconnaîs ses moments de gloire et son originalité.

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(J'attends une réécoute, c'est le genre d'album assez éthéré et insaisissable qui peut monter si écouté dans le bon contexte. Cela dit j'émets quand même quelques réserves au vu de son succès critique..! Il ne m'a pas l'air de s'élever au dessus des deux précédents, très sympas mais inégaux. )
edit : exact, ça peut encore monter je pense

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Je pense que toute personne qui a posé ses oreilles sur les deux albums précédents - des essentiels de rock psyché contemporain - a forcément été déçue en entendant le garage rock trivial et débraillé des premiers morceaux. Mais au fil des réécoutes j'ai appris à apprécier l'alignement de bons morceaux en milieu d'album, ce qui en fait sans forcer un des albums les plus funs et efficaces de l'année. Sacré Bradford Cox.

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(Critiqué)
J'aime bien les mélodies, donc j'aime bien la pop. Ca fait plaisir de tomber sur un album pop original, intelligent, digeste, où les lead singles ne sont pas le meilleur ; et où on sent que l'artiste s'expose. Quand, en plus, il donne un peu foi en ta génération que demander de plus. En fond, au casque, dans le train, en ville la nuit ; vraiment flexible avec son esthétique minimaliste. Une bonne balance entre potentiel commercial et une relative intimité, entre une structure accrocheuse et des textures spacieuses.

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Je suis le seul à penser que leur premier tient la comparaison ..?
C'est toujours original et parfois très bien fait, parmi ce qui s'est fait de mieux en pop indé récemment. Je pense surtout à Ya hey qui sort du lot avec sa mélodie élégante et son gimmick fun, Steps (c'est un peu tricher que de reprendre le Canon de pachelbel, mais on leur en veut pas trop quand le résultat est aussi bon), Unbelievers, Don't Lie, Finger Back, Hudson... Le reste n'est jamais mauvais, même totalement inoffensif à part Worship You qui m'énerve. Il m'ennuie juste, à commencer par le morceau d'ouverture ce qui est gênant. Rythmiquement je préférais le premier aussi, mais celui ci a les mélodies et les textures pour lui.
Prometteur, sympathique, mais pas l'aura de l'album de l'année chez moi !

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Je ne sais pas si on peut parler d'une nouvelle direction, mais Alex Turner n'a jamais autant incarné le crooner beau parleur et l'esthétique lorgne plus d'une fois vers le style des Black Keys. Les guitares n'ont jamais été aussi imposantes, limite hard rock parfois, et la section rythmique recherche régulièrement le groove. J'ai totalement oublié Hambug et j'ai carrément sauté le précédent donc je vais laisser tomber les comparaisons mais je regrette la précision et la vivacité de leurs débuts. Cette fois les morceaux ne jouent plus sur des mélodies agiles et les chansons calmes sont moyennes, linéaires. N°1 Party Anthem ressemble plus aux moments mineurs de l'EP Submarine qu'à la classe d'une 'Mardy Bum'.
C'est un 7 pas trop méchant, même si je ne peux pas nier que c'est une beau travail qui s'écoute sans problème avec de la bonne volonté et Do I wanna Know est une des chansons de l'année. Car AM a quelques problèmes qui peuvent expliquer la sévérité de mes éclaireurs. D'abord son creux entre Arabella et Fireside et son morceau final trop mielleux à mon goût. De plus il tombe dans le scénario frustrant où la première piste est la meilleure (la fin de Arabella impressionne aussi mais je pense que c'est la plus mémorable), ce qui est délicat sur un album au style un peu pataud. Enfin il y a quelque chose de triste à voir des Arctic Monkeys matures, tout paraît calculé, on sent moins le second degré, le style est toujours inspiré d'autres. AM est un bon album, mais jamais celui qu'on mettra en avant dans 10 ans pour montrer ce qu'ils ont apporté à la scène.

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Je suis pas sûr d'y voir un bond en avant par rapport au premier qui était déjà très sympathique, j'essaierai de le réécouter...

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On accroche le 7 avec l'esthétique qui, même si Loveless existe, est toujours une prouesse intéressante. Il y a toutefois de gros creux contrairement à Loveless, à mon avis, et là l'esthétique bruitiste devient usante. Puis, bien sûr, on atteint rarement ne serait-ce que le niveau moyen de cet album et les pistes sont un poil trop longue, même les meilleures. Je pense que l'album aurait moins bien été reçu s'il était sortie dans la foulée...
Ah et puis si je ne suis pas d'accord avec tout, il y a beaucoup de vrai : http://www.legolb.com/2013/02/this-is-not-my-bloody-valentine.html

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J'ai beaucoup d'admiration pour cette jeune femme depuis que j'ai entendu son premier EP écrit à 16 ans - s'il y avait plus de Laura Marlings dans le monde tout serait plus simple. Reste un peu d'incertitude pour cet album, malgré le gros succès critique. Le plus mature (...), cohésif, ambitieux : ça c'est sûr. Mais il y a un truc qui me gêne... On voit bien sur la deuxième partie qu'elle essaie de reprendre le flambeau de Joni Mitchell («Where Can I Go?»...). Or celle-ci n'est pas devenue une icône uniquement pour ses textes, sa classe mystérieuse – et son chant dont je n'ai jamais été fan. Mais avant tout parce qu'elle composait des chansons /mémorables/. Je trouve que globalement les chansons tiennent debout, mais en même temps sont rarement mémorables et l'album prend plus la forme d'un long monologue plaisant.
Il faut dire qu'elle s'expose tellement peu, cachée derrière une interprétation calme et calculée, certaines mélodies décousues et peu définies, des compos très sages. Il y a toujours des beaux moments mais trop dispersés pour construire une dynamique à part entre Breathe et Devil's Resting Place. L'argument n°1 de cet album par rapport aux précédents est son ambiance, sa voix est toujours aussi belle mais la cigarette a commencé à lui enlever un peu de pureté, d'agilité. Enfin la longueur de l'album ne me paraît pas justifiée, la deuxième moitié étant à la fois la plus faible et la plus conventionnelle (même s'il faut remonter les décennies).

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Je ne suis pas un fan de synth pop, mais il y a des voix comme celle de Lauren Mayberry qui sont faites pour le genre. Son beau timbre clair, fragile mais porteur, d'une confiance naïve adorable dans les aigus, contribue énormément à donner de l'intérêt et de l'émotion à des compositions électroniques qui suivent les standards du passé et de la scène indie (coucou M83), misant avant tout sur les refrains. Elle est bien mise en valeur et je suis content qu'elle ait été enregistrée... Je reconnais quand même une bonne maîtrise des textures brillantes et étincelantes avec de jolies transitions d'accords (Thether, Recover), plus un côté parfois contemplatif qui fait plaisir.
Individuellement les chansons sont quasiment toutes bonnes ou au moins décentes (sauf la dernière), surtout les 7 premières qui auraient fait un très joli EP. Dommage que pour moi, le style synthétique dense et sucré devienne fatigante sur la longueur d'un album, donc la concentration de tubes en début d'album est vraiment fatale. Les tentatives de variation ne sont pas hyper convaincantes. Mais derrière la note modeste se trouve un premier album solide et notable pour le genre avec une introduction remarquable (« The Mother We Share », digne successeur de Young Blood). Mérite le coup d'oreille.

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Cf critique de Lucid ;
La production fait super plaisir, rien de trop scandaleux (j'ai même appris à apprécier certains aspects de The Game of Love). Mais les morceaux vraiment remarquables dans leur globalité se font rares. Et absolument tout est trop dilué dans cet album, c'est fou, même les meilleurs moments.

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La définition du disque sympathique. Un style de chant qui peuvent énerver ou charmer selon les goûts mais aussi bien leur performances vocales que leurs harmonies sont bien au dessus de la moyenne. L'écriture n'est à mon avis jamais mauvaise ni excellente, hormis les deux dernières chansons acoustiques qui sont anecdotique. Par contre niveau cohérence et intimité c'est le jour et la nuit avec leur début - on sent l'album post-rupture. Recommandé si vous aimez les duos folk/pop/blues quand même.

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J'ai du mal à m'enthousiasmer pour ce disque (contrairement à un ami) et je ne retrouve pas souvent l'efficacité de From Here to Here. J'aime toujours l'esprit et les textures, occasionnellement la production, mais seulement 3 chansons qui me plaisent /vraiment/ et pourtant j'ai du l'écouter trois fois.
Du coup ça me viendrait pas à l'idée d'écouter spontanément l'album. On va laisser le temps couler, car c'est un groupe des plus sympathiques, qui a certainement traversé une épreuve difficile...

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La chanson aux 100 millions de vues sur youtube était au départ perdue sur cet EP publié avant tout en Nouvelle-Zélande, qui montre étonnamment des sensibilités Art Pop dans l'utilisation de la voix. J'aime beaucoup Bravado, qui m'évoque "Joga" en version urbaine, minimaliste et adolescente.

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Il y a un mérite que je n'enlèverai pas à Kanye, c'est qu'il n'est pas ennuyeux, au moins à la découverte. C'est même un des disques les plus singuliers et divertissants (de la production aux paroles) auxquels j'ai mis 6. Je pense qu'il m'étonnera toujours dans 10 ans, ptêtre même qu'il me rendra un peu nostalgique. Il se peut aussi qu'il chamboule la scène du hip hop mainstream, mais je demande encore à voir. C'est en tout cas un des rares artistes mainstream avec de l'ambition et les moyens pour aller avec.
Maintenant il y a le fait que je n'aie envie de réécouter qu'une poignée de chanson, que son rap me semble toujours peu convaincant, et que la balance délire stérile/mégalomanie irrésistible commence à pencher du mauvais côté par rapport à l'album précédent.

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Repose un peu trop sur sa production (et son atmosphère donc, feutrée et délicate) ainsi que sur la voix de la chanteuse à mon goût. Et cette voix, aussi belle, forte et souple qu'elle soit, ne quitte presque jamais une affectation professionnelle peu touchante et un registre aigu emphatique, ce qui m'a un peu fatigué et cache aussi la banalité de certains segments mélodiques. Les échos comme sur Flickers on aurait pu s'en passer également. CELA DIT c'est posé, joli, toujours agréable et il y a une bonne poignée de morceaux notables. A suivre, même si pour l'instant les XX restent plus intéressants quand ils sont à leur meilleur.

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L'ensemble manque cruellement de relief, de fluidité passé la 3e chanson, et pire, de chansons marquantes. Les passages qui tournent à vide s'accumulent (mon dieu Treason! Animals...) et les rares morceaux qui m'ont enthousiasmé (Evil Eye, Love illumination par exemple) sont plus des compositions funs autour d'une seule accroche mélodique que des démonstrations de maîtrise – ce hautbois salvateur sur la seconde, bonne surprise !
Heureusement pour tout le monde, Franz Ferdinand a suffisamment d'expérience pour ne pas laisser son album couler : l'instrumentation propulsive de Bullet et ses couplets mélodiques sont les bienvenus avant d'aborder la seconde moitié, et le morceau final est pourrait bien être à la fois le plus maîtrisé et le plus élégant. Tout est plutôt bien dosé, des lignes de guitare aux choeurs en passant par la performance vocale de leur bon vieux chanteur. Et même en étant loin d'être fan, j'espère que la dernière phrase du disque, « But this really is the end. « , n'avait rien d'un message caché ; FF n'a pas encore épuisé son capital sympathie.

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Pas trop mon style ce déluge de cordes et de cuivres, mais au moins il y a une esthétique propre c'est sûr.. Avec Iron et plusieurs titres qui se défendent, je peux comprendre l'enthousiasme, mais je préfère autant les écouter individuellement que d'écouter l'album en entier parce que c'est le genre d'ambiance qui rend les morceaux même moyens bien lourds et bien longs. Sans oublier que sur la longueur, la voix de Yoann Lemoine et son registre nanoscopique est plus un poids qu'un argument.