2024 : Films vus et/ou revus

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- Découverte -
Utile, émouvant, enrichissant et éclairant le monde actuelle par la compréhension du passé, Mauvaises Filles est un formidable documentaire qui vient mettre en lumière une face cachée de la société française et rendre un magnifique hommage à ses femmes toujours debout.
- Indice de Revoyure 5/6 -

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- Découverte -
The Last Video Store est donc une énorme déception car le film ne tire strictement rien de son concept initial pourtant assez malin. Les deux réalisateurs et les scénaristes ne savaient visiblement pas du tout de quoi ils parlaient pour nous pondre une telle vision de la VHS et rendre un hommage aussi moisi et superficiel aux chers vidéoclubs de mes tendres premières années de cinéphagie.
- Indice de Revoyure 2/6 -

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- Découverte -
Persuadée qu'elle va mourir avant l'aube à cause d'un rêve prémonitoire et d'un pendule, une jeune fille et son amie font le mur de leur institution religieuse pour rejoindre une fête dans un endroit isolé. Récit initiatique teinté d'une ambiance fantastique vaporeuse et ampoulée qui fait parfois penser à ce bon vieux Jean Rollin, La Morsure est surtout porté par le magnétisme de sa comédienne principale Léonie Dahan -Lamort et quelques séquences d'une belle beauté graphique, car pour le reste on s'ennuie tout de même assez souvent.
- Indice de Revoyure 3/6 -

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- Découverte -
Dézingué avant même sa sortie par une campagne de dénigrement absolument dégueulasse orchestré par l'ultra-droite à cause de son sujet et de la présence de la comédienne et chanteuse Camelia Jordana, Avant Que Les Flammes ne s’éteignent est pourtant un film fort et poignant qui réussit à être militant et partisan sans pour autant être didactique, caricaturale ni manichéen. Servi par un casting absolument parfait de bout en bout, traversé de véritables et profonds moment d'émotions le film de Medhi Fikri interroge simplement sur le devoir et le combat pour la justice et sur les répercutions de la mort d'un jeune homme sur ses proches
- Indice de Revoyure 5/6 -

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- Découverte -
La quête d'une tarte aux myrtilles devient une formidable aventure digne d'un jeu vidéo pour trois gamins dans ce curieux mais attachant film de Weston Razzoli qui se doit sans doute d'être regardé avec le prisme de l'enfance comme horizon. Le film alterne des moments d'une certaine grâce avec d'autres bien plus en creux à cause notamment des jeunes interprètes très libres y compris de ne pas toujours jouer juste.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
Avec sa forme de conte, son apparente simplicité graphique et son récit assez basique, La Plus Précieuse Des Marchandises semble ne jamais chercher l’esbroufe ni même la profondeur . Pour son premier film d'animation Michel Hazanavicius frappe simplement juste et fort en célébrant les germes résistants de l'humanisme au sein d'un monde gangrené par les pires horreurs. Porté par l'excellente partition de Alexandre Desplat , la voix off de Jean Louis Trintignant et des personnages touchants, le film est par moments d'une abyssale et glaçante noirceur lorsqu'il évoque la Shoah et parfois d'une belle et revigorante douceur face à l'humanité que cette petite fille va faire renaître notamment dans le cœur de ce vieux bûcheron ( Avec la voix de Grégory Gadebois (Forcément pour un bûcheron)) . Certaines séquences sont tout simplement bouleversantes et le film marque les cœurs et les esprits en célébrant l'espoir que la haine et de l'horreur n'auront jamais pleinement raison de la vie et de l'amour.
- Indice de Revoyure 5/6 -

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- Découverte -
Biri Beni Gözlüyor est donc terriblement mauvais à pratiquement tout les niveaux et même pas drôle pour s'en excuser. Le film de Omer Ugur se regarde donc par masochisme comme une curiosité étrange, un Shining low coast filmé avec la platitude d'un roman photo et l'esthétique d'une télénovela portugaise des années 70.
-Indice de Revoyure 2/6 -

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- Découverte -
Rêves Sanglants (The Sender) est un curieux long métrage fantastique qui met en scène un jeune homme suicidaire dont les pensées et cauchemars s'incrustent par télépathie dans le crâne de la jolie psychiatre qui tente de le sauver. Après trois quart d'heure tout mou et bien soporifiques le film trouve un petit rythme de croisière avec des visions cauchemardesques pas trop dégueulasses (miroir qui se brisent en saignant, invasion de rats...). Malheureusement l'intrigue reste assez confuse et le rythme ne s'emballe jamais laissant la sensation d'un film pas totalement raté mais aucunement réussi.
- Indice de Revoyure 2/6 -

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- Découverte -
Embrasser la carrière, l’œuvre, les influences et la vie de l'immense Hayao Miyazaki en moins de 85 minutes est un pari vain dès le départ qui ne pouvait déboucher que sur un documentaire frustrant pour les plus grands fans du célèbre réalisateur. Celles et ceux qui aiment profondément Miyazaki n'apprendront sans doute pas grand chose de nouveau de ce Miyazaki L'Esprit de la Nature de Léo Favier, mais ils auront tout de même le plaisir de voir le génie au travail, d'écouter ses précieuses paroles et de revoir de nombreux extraits de ses merveilleux films d'animation. Dommage toutefois que certains films tels que Kiki La Petite Sorcière ou Le Château Ambulant soit à peine évoqués dans cet inventaire de l'univers du réalisateur tout comme la plupart de ces courts métrages.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
Un fascinant décor labyrinthique comme les entrailles pourris d'une ville agonisante mais protectrice, une belle histoire d'amitié viril, des combats qui déboîte carrément la mâchoire, un pur méchant de cartoon qui rigole comme une hyène hystérique, de l'action aussi généreuse que foutraque et excessive, la nostalgie à peine dissimulé d'un certain cinéma made in HK ; Ciy Of Darkness de Soi Cheang n'est pas très subtil, ni très finaud mais putain qu'est qu’il est ultra-jouissif !!
En plus y-a un personnage qui s'appelle VHS - Respect !
- Indice de Revoyure 5/6 -

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- Découverte -
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- Découverte -
Une série de vols dans un collège, une suspicion qui se transforme trop vite en accusation enclenchent une implacable mécanique d'événements qui vont venir broyer non seulement une enseignante (Formidable Leonie Benesch) mais tout un système éducatif. Construit comme un thriller qui va crescendo en tension dramatique La Salle Des Profs, outre la justesse de ses interprètes, interroge notre société dans laquelle chacun semble se cloîtrer derrière sa vérité et vouloir l'imposer aux autres par la pression psychologique dans un terrifiant engrenages de conséquences néfastes qui impliquent des personnages qui sont tout autant victimes que coupables.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
Pas original dans son concept, pas drôle dans son humour bien lourd, pas pertinent dans son approche parodique du slasher , Mortelle Raclette de François Descraques n'est même pas vraiment un mauvais téléfilm, il est juste totalement inutile. Fort heureusement les 67 minutes du métrage ne sont pas non plus un calvaire totale mais difficile d'accrocher à cette triste galerie de personnages caricaturaux qui s'agitent dans le vide d'un univers synthétique et numérique vide de sens.
- Indice de Revoyure 3/6 -

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- Découverte -
Le Monde Est à Eux est un documentaire qui nous plonge dans une expérimentation éducative pour des élèves de terminal d'un lycée de banlieue à Drancy.
Conduite par un professeur d'économie et de mathématique cette méthode qui implique intimement les élèves et leurs parents, qui impose une discipline rigoureuse et énormément de travail affiche 100% de réussite au Bac y compris pour des élèves décrocheurs. Mais finalement ce n'est pas tant la méthode éducative qui marque les esprits en regardant le film, mais plutôt ce portrait généreux, positif et touchant d'une jeunesse que l'on force simplement à croire à nouveau en elle même.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
Écrite par Jean Charles Tacchella, produite par Sergio Gobbi et réalisée par Jean Dewever, Les Jambes en l'Air est une chronique libertaire des années post mai 68. L'histoire d'une famille bohème qui part à la recherche de leur fille qui a décidé de se tirer du bordélique cocon familiale mais surtout une histoire d’amitié et de liberté avec des personnages qui veulent profiter de la vie et faire la bringue. Même si il ne raconte pas grand chose, le film de Jean Dewever reste très plaisant à regarder ne serait que pour son solide casting avec Georges Geret et Christian Barbier parfaits en pote
- Indice de Revoyure 3/6 -

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- Découverte -
Provocation féroce visant à choquer et égratigner une bourgeoisie hypocrite au cœur même du récit, La Bête reste une curieuse et jubilatoire comédie érotique qui use du grotesque pour mieux dézinguer les bonnes mœurs de façade.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
La vie est un éternel recommencement, une routine un peu fade jusqu'à ce que l'on en prenne conscience et que l'on décide de lui donner une nouvelle impulsion. C'est en gros le message de Comme un Lundi, comédie japonaise dans laquelle des employés de bureau se retrouve prisonnier d'une boucle temporelle d'une semaine. Jamais redondante grâce à une écriture maligne qui ne cesse de renouveler les enjeux et une mise en scène dynamique. Porté par un excellent casting qui n'en fait jamais des caisses et des personnages attachants qui s'unissent dans l’amitié et l'adversité pour avancer, porteur d'un message positif sans être gnangnan ni moralisateur, Comme Un Lundi est un film que l'on devrait pouvoir revoir et revoir et revoir et revoir avec beaucoup de plaisir
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
La Vie Est Belle fait parti de ces innombrables grands classiques du septième art que je n'avais pas encore vu. Quel meilleur moment que Noël pour découvrir enfin le film et se laisser emporter (ou pas) par cet hymne à la bonté, l'altruisme et à l'amour de son prochain, le tout dans une ambiance qui déborde de bons sentiments. Frank Capra réussit toutefois à m'embarquer car son film dénué de tout cynisme est porté par une certaine candeur des sentiments dont l'évidente sincérité finit par toucher directement au cœur sans pour autant me bouleverser.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
La vague de biopics post Bohemian Rhapsody continue avec Bob Marley One Love sur l'emblématique ambassadeur mondial du reggae. Le film de Reinaldo Marcus Green se focalise essentiellement sur une période de la vie de l'artiste (en gros autour de l'enregistrement de l'album Exodus) avec des flashbacks pour justifier un peu son statut de biopic global. Le film n'est pas désagréable à regarder, Kingsley Ben Adir est parfaitement crédible en Bob Marley mais globalement on apprend pas grand chose de nouveau et surtout jamais le film trop lisse ne nous transporte dans l'émotion, la révolte et les positives vibrations propre à l'artiste. Il reste bien sûr la musique et l'esprit cool peace, love yeah man qui empêche d'être trop sévère avec le film.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
Un caméscope va servir de révélateur aux non dits et aux secrets d'une famille britannique en pleine déliquescence à cause de difficultés financières. Found footage version drame intimiste tournant au fait divers Exhibit A de Dom Rotheroe renouvelle un peu le genre en s'appuyant sur un excellent casting et une étouffante ambiance intimiste et sordide jusqu'au malaise. C'est pas pleinement convaincant mais ça a le mérite de sortir un peu de la formule habituelle.
- Indice de Revoyure 3/6 -

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- Découverte -
Jessica Palud évoque la carrière de la comédienne Maria Schneider et parvient à rendre palpable à quel point l'actrice traînera comme une blessure profonde son rôle dans Le Dernier Tango à Paris qui marquera sa vie pour le meilleur et surtout pour le pire. Si la mise en scène de Jessica Palud n'a rien d'extraordinaire, la jeune actrice Anamaria Vartolomei qui porte le film sur ses épaules est vraiment formidable et incarne avec force, fragilité et émotion la comédienne décédée en 2011
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Revisionné -
Généralement un bon twist final vient remettre en perspective tout le récit que l'on vient de voir, lui apporter une nouvelle dimension, voir pleinement légitimer ses défauts et incohérences, le tout dans un retournement inattendu mais cohérent … Bref un bon twist ending doit porter un film vers le haut, tout le contraire en tout cas de celui de Fenêtre secrète de David Koepp qui vient plomber un bon petit thriller tendu, carré et efficace autour d'un affrontement entre John Turturo et Johnny Depp avec un final schizophrénique, largement prévisible et qui par moment n'est bien pas loin du ridicule.
- Indice de Revoyure 2/6 -

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- Découverte -
On pouvait espérer secrètement que l'association Bobby Farrelly / Jack Black vienne dynamiter le traditionnel film de Noël en une comédie un peu plus trash et mordante que les mièvreries habituelles du genre. Il n'en sera rien ou si peu et Dear Santa reste un film de Noël qui dégouline de bons sentiments et dans lequel l’abatage et l’énergie de Jack Black en diablotin ne suffisent même pas à sauver les meubles. Alors bien sûr c'est toujours mieux qu'un téléfilm de Noël à la con, mais ça reste bien trop sage et inoffensif pour être amusant.
- Indice de Revoyure 3/6 -

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- Découverte -
Caddo Lake est un thriller dramatique et fantastique qui s'appuie sur une très bonne ambiance, un fabuleux décor naturel et de chouettes personnages. Le principal défaut du film est peut être un manque de repères et de lisibilité dans un récit complexe au risque de parfois perdre certain spectateurs comme moi happé de prime abord puis lentement mis sur la touche au final.
- Indice de Revoyure 2/6 -

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- Revisionné -
Je n'arrive pas à savoir ce qui m'agace le plus devant Le Nombre 23 ? L'image qui bave d'effets numériques dégueulasses, l'histoire imbitable, le fait d’avoir réussi à rendre Jim Carrey mauvais à l'écran ou la vulgarité de la mise en scène de Joël Schumacher qui s'essaye au film noir labyrinthique ? Forcément ça m'irrite pas plus que 2 ou 3.
- Indice de Revoyure 1/6 -

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- Découverte -
Bourré de petits défauts mais pétris de bonnes intentions ce premier film de la comédienne Anna Kendrick nous plonge dans l'histoire vrai d'un énième serial killer américain. A travers un récit éclaté et une belle reconstitution des années 70 la réalisatrice se perd un peu dans une approche peut être trop, ambitieuse pour un premier film mais elle parvient tout de même à proposer de chouettes moments de tension et de cinéma. Le film n'échappe pas à l'air et l'ire du temps avec des personnages masculins bien peu fréquentables et globalement tous détestables mais le message sur le manque de crédibilité accordé aux paroles des victimes frappe juste et fort.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
Déluge est vraiment un chouette film à redécouvrir, il transpire d'une certaine naïveté de confection dans ses pourtant spectaculaires séquences de destructions mais il distille aussi un message pas forcément très positif sur l'humanité et son avenir. Dans ce cahot de ruines et de sentiments il faudra que l'amour retrouve son chemin, mais n'oubliez pas quad même de lui demander son consentement.
- Indice de Revoyure 4/6 -

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- Découverte -
Cinq Survivants et son récit assez paisible de fin du monde après une apocalypse atomique reste une petite curiosité de science fiction pas du tout désagréable à regarder surtout lorsque le film de Arch Oboler fait penser à Twlight Zone. La menace trop peu prégnante à l'image et le manque d'enjeux puissants, même si il se déroule de nombreux incidents dramatiques à l'écran, empêche toutefois de pleinement adhérer au récit.
- Indice de Revoyure 4/6 -