DISCOGRAPHIE DE NIRVANA

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Sublime mise en abîme...
In Utéro creuse le versant le plus sombre de NEVERMIND sortie deux ans auparavant. Le son est un savant mélange détonnant de BLEACH et NEVERMIND, sans les artifices du mix lissé sucrément pop de Butch Vig et Andy Wallace, mais avec des compositions où le song writting de COBAIN atteint son apogé.IN UTERO demeure brûlant , vieilli bien et représente l'album majeur des NIRVANA. Pourquoi? Parce que c'est leur album punk! C'est une bombe à retardement au style assumée quoi qu'un brin forcé... Ce sont les braises incandescentes du punk rock .C'est leur album que j'écoute le plus avec INCESTICIDE...
Cet album moins évident qu'il n' y parait réussi l'impossible: l'équilibre parfait entre des brûlots punk rock et des chansons aux mélodies peu communes. Le risque était immense, les NIRVANA accomplissent l'exploit de sortir un disque homogène avec des chansons aux antipodes l'une de l'autre ( ex dumb et scentless apprentice). IN UTERO est à l'image de COBAIN : coupé en deux. L'essence lubrifiant chaque chanson s'embrase au cri primale de COBAIN..Cela personnifie magnifiquement l'urgence garage punk et l'immédiateté, encore aujourd'hui l'ensemble des chansons d'IN UTERO nous surprend! A titre de comparaison , il y a IN BLOOM dans NEVERMIND ou NEGATIVE CREEP dans BLEACH et les chansons de ces albums s'inscrivent dans une suite logique, pas dans IN UTERO, où les chansons partent dans tous les sens.
SERVE THE SERVANTS est une chanson rock (!?) et lance habilement IN UTERO. De façon très subtile KURT COBAIN règle ses comptes avec son père et un éclair de bonté et de lucidité transparait de cette chanson. Il y a même un solo de guitare ! L'anti guitare héro jubile et ce son direct nous irradie.
SCENTLESS APPRENTICE magistrale nous hache menu fretin, la batterie et le rythme échevelé basse-guitare plus les cris de COBAIN finissent de nous achever. Le riff de la batterie de DAVE GROHL permet au morceau de démarrer haut, très haut puis finir tout en bas d'une chute vertigineuse…
HEART-SHAPPED BOX est la chanson d'amour pour COURTNEY LOVE aussi âpre et belle que sa dulcinée. de celle qui nous plonge dans les braises du punk rock au même titre qu'un School plus technique et plus lourd de basse.

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" La première prise est la meilleur" Come as you are
Malgré son énorme influence sur le rock grand public qui a suivi, il est difficile de penser qu'un autre album que Nevermind de Nirvana, puisse condenser à ce point la pop et le punk.
Nirvana a perfectionné ces chansons sur une longue période. Ces chansons ne sont pas arrivées parfaitement formées en une seule rafale. Les heures de répétitions et le temps passé à bricoler en studio en ont fait des classiques. S'éloignant du son lourd à tout prix dont il avait toujours été à la fois amoureux et méfiant, Cobain a travaillé avec diligence sur ses gros crochets et a décidé d'arrêter d'étouffer ses dons mélodiques naturels sous tant de boue gênée.
La clé était que Nirvana, contrairement à beaucoup de leurs pairs indépendants, ne supposait pas que l'intensité était incompatible avec la pop. L'inconfort de Cobain pouvait être déconcertant car il semblait aussi immédiat que tout ce qui était autorisé à la radio. Confronté à quelque chose comme « Polly », la détresse de Cobain était évidente en 1991, bien avant sa sortie assistée par fusil de chasse. Mais ce n'était pas la façon dont Nevermind a exposé les blessures psychiques de Cobain qui importait au fond , c'était le fait que, foutu comme il l'était, Cobain trouvait toujours du plaisir dans les clichés les plus emphatiques du rock et les tordait à ses propres fins, jamais tout à fait narquoises. Il s'est faufilé sous les projecteurs tout en restant un cinglé aliéné.

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La frontière entre le cool et le pas cool n'a jamais été aussi net : le premier album de Nirvana, Bleach, représente une notion tout aussi hérétique pour certains esthètes indépendants : le sludge-punk de qualité Flipper moulé dans des schémas pop scolarisés par les Beatles. En 1989, le rock indépendant effectuait déjà un virage vers la droite sur le cadran de la radio - Dinosaur Jr. avait couvert Peter Frampton, les Butthole Surfers lançaient des références pas trop subtiles à Black Sabbath et Zeppelin - mais plutôt que d'utiliser le post-hardcore brut pour désacraliser leurs influences radio FM traditionnelles, Nirvana l'a utilisé pour donner plus de mordant à leur rock. Avec Cobain, ils avaient un leader aux instincts mélodiques inhabituels, une voix qui sonnait comme si elle crachait des bouts de métal; et avec Krist Novoselic, un bassiste qui su trouver le juste milieu jusqu'alors inexploité entre Paul McCartney et les Melvins.

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Le style musical de Nirvana
Incesticide est sortie en 1992 par la maison de disque GEFFEN pour faire patienter les fans sans l'accord du groupe et sans promotion, parlez d'un suicide commercial! Un Best off qui ne peut être réduit à cela dans l'esprit, vu qu' à ce stade, le groupe était déjà au bord de l'implosion et que les morceaux sont tous issus des sessions (notamment la fameuse John PEEL Session) effectués entre l'album BLEACH sorti en 1989 et l'album NEVERMIND sorti en 1991. Ce sont donc des morceaux créés avant NEVERMIND qui sortent sur INCESTICIDE un an après NEVERMIND ( cherchez l'erreur!). C'est justement cela qui fait le vernis pop d'incesticide et sa brillance car il permet d'appréhender l'évolution musicale de NIRVANA.: à savoir le gros son brut de BLEACH et l'harmonie POP de NEVERMIND. Le ciment pop sans complaisance de NIRVANA c'est ça, 15 titres qui coulent de source immédiats. ça commence fort avec DIVE, Kurt Cobain travaillait dur pour se rapprocher de la chanson pop parfaite, il se laisse aller à plus d'harmonie sur un gros son de totale malédiction ce titre est une tuerie. SLIVER est LA chanson pop parfaite de Kurt Cobain , elle aurait pu figurer sur n'importe qu'elle album que ce soit BLEACH, NEVERMIND ou IN UTERO. La chanson pop parfaite finira sur la dernière des dernières des galettes non voulu par le groupe, paradoxal non! STAIN synthétise en deux temps, trois mouvements le style unique de NIRVANA. BEEN A SON est le grand frère de LOUNGE ACT en condensant une énergie folle. TURNAROUD est une cover du groupe DEVO groupe adulé par COBAIN qui voulait exprimer la plastique de ce morceau electronique à grand renfort de rythmique de guitare et de cris. MOLLY'S LIPS et SON OF A GUN sont deux reprises de THE VASELINES qui développent une plus grande maitrise pop. La grosse surprise, une version que tout le monde a pris dans la gueule à la première écoute : ( NEW WAVE) POLLY! La vitesse harmonique insensée confère au morceaux une dureté inégalée. AERO ZEPPELIN qui recycle le hard rock seventies et la pépite oubliée qui clôt en beauté INCESTICIDE qui fera longtemps les ouverture de concert : ANEURYSM!Ce titre acide est clairement le titre explosif de NIRVANA qui détruit le hard fm et la pop synthé mainstream comme on détruit un mur à coup de grosse masse. Au fond, c'était ça NIRVANA, une explosion de colère!

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"Laisses couler la bonne musique et profites" semble nous dire l'unplugged. Toutes ces chansons valent le coup d'être écouté. C'est inespéré car c'est un miracle que Kurt Cobain ai existé...Mais franchement Kurt Cobain c'est un rock critic qui s'ignore! Des goûts éclectiques et du dégoût pour les chansons à la mode en 1993.
Ce groupe ne rompt pas avec la tradition mais l'a constelle de façons nouvelles et intuitives. J'aime Where Did You Sleep Last Night parce qu'elle me rappelle que la douleur de Cobain n'est pas un nouveau type de douleur, juste un domaine de sentiments que les gens traversent depuis toujours comme la main calme sur votre épaule vous disant non pas que vous devriez vous sentir mieux, mais que c'est normal de se sentir mal , que les gens se sentent mal depuis toujours. Nirvana sur les pas de Leadbelly mais Nirvana également sur les pas de David Bowie sur The Man Who sold The World que personnellement je trouve meilleur que l'original. Quel titre! Kurt Cobain a ce don de dépoussiérer un titre ( comme Immigrant Song de Led Zeppelin par exemple) dans un éclair de lucidité. Ce qu'il arrive à faire incroyablement avec le propre titre de son répertoire ON A PLAIN dans sa version définitive.
Unpplugged est un grand moment de musique car il fait la part belle à l'émotion , à la guitare, à la mélodie, au violoncelle...ça coule de source.

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"If You Must" et "Pen Cap Chew" immortalisent le Nirvana pré- Bleach en tant que fumeurs de joints qui se détestent, des qualités attachantes qui n'ont jamais tout à fait disparu de leurs enregistrements les plus connus. "Even in His Youth" a cette combinaison classique de couplets courts et tendus avec un refrain désarmant. "Old Age" de 1991 est à mi-tempo, montrant Cobain s'étirant mélodiquement, se libérant des phrases coupées et du style doux / fort qui le caractérise si bien.
"Verse Chorus Verse" (celle-ci s'appelait à l'origine "Sappy", et est également incluse ici) montre une retenue facile similaire. Le jam instrumental de neuf minutes sur "Scentless Apprentice" vaut vraiment la peine d'être écouté, car c'est ce monstre de riff pesant que Nirvana pouvait invoquer quand il était d'humeur. De plus, des versions de quatre chansons de Leadbelly, dont "Where Did You Sleep Last Night?", documentent l'étrange obsession de Cobain pour le chanteur folk des débuts.
il est intéressant de noter que la structure de la chanson "Smells Like Teen Spirit", jusque dans les moindres détails, était déjà complète. Et le cri hors chaîne de Cobain est complètement exaltant malgré le mauvais son. Il en va de même pour "Dive", qui reste puissant bien que le groupe soit en lambeaux et que Cobain ne puisse pas tout à fait rassembler la puissance vocale de la version Incesticide .
Polly (démo) est la vrai bonne surprise! Quelle claque! Cobain a une belle voix quand il ne force pas (son trait caractéristique). Il s'agit de la trouvaille géniale de Cobain qui harmonise parfaitement le son métal 70's avec la mélodie 60's. C'est la première leçon de musique.
La deuxième leçon c'est bel et bien les deux versions de RAPE ME l'une accoustique offrant un aperçu du processus créatif de Cobain., l'autre métallique (erzats de Smells...) qui est l'alpha et l'oméga du groupe.
Talk to me est une vrai surprise de même que Do,Ré,Mi. Ces deux démos datent de 1994. Oui, Kurt Cobain en avait encore sous la pédale ( du génie sans aucun doute)...

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Le concert de NIRVANA au fond, qui a marqué l'histoire du rock
NIRVANA vient d'être pris dans la tempête médiatique, Kurt Cobain n'a pas encore réalisé que son NEVERMIND défit les lois de la gravité par sa formule miraculeuse du à l'alignement des planètes : Métal Underground et pop léché, qui ringardise le hard FM et la pop synthé mainstream. Il s'en tape comme de son vieux pull troué .Finalement, avec le temps, cela s'apparente davantage à un accident qu'à un coup calculé par Cobain dans les grandes largeurs. Le song- writter génial n' a pas pu prévoir aussi loin, ce qui au final l'a détruit petit à petit au fil du temps. Ce concert s'apparente finalement à la plus haute marche de l'escalier avant la dégringolade de son leader charismatique ( pouvait-il en être autrement?). Pas le temps de souffler ANEURYSM annonce la couleur ( Rareté à l'époque avant la sortie du Best OFf INCESTICIDE) elle est stratosphérique! Que dire ? On prends une gifle! Elle symbolise tellement le songwritting génial de son créateur torturé, que l'on se prends à réver : des chansons aussi bonnes voir meilleures que celles de NEVERMIND existent bel et bien! SLIVER est brillante, peut-être la chanson pop la plus efficace de son auteur torturé, qu'elle ne figure pas sur Nevermind est un petit miracle en soi étant donné qu'elle en synthétise tous les codes. mais c'est bien avec le trio de fin BEEN A SON, NEGATIVE CREEP ,ON A PLAIN que nirvana implose en plein vol: Quel raffut! BLEW clôt en beauté ce set stratosphérique. Que c'est-il passé? Ces chansons de son auteur malingre sont d'une telle qualités, qu'elles bouleversent nos certitudes et les codes de la pop. ce qui frappe le plus c'est l'energie et la posture sans concession que nous propose ce groupe. Il aurait été marrant de voir NIRVANA dans une autre vie pourquoi pas en 1977 sur scène au milieu des sex pistols, ramones ou clash, le trio n'aurait pas détonné! Le rappel commence, Kurt Cobain exprime l'esprit redneck et lance les premières notes de RAPE ME. Cette version est ma préféré elle fait la part belle à l'émotion avec ses accents folks et son rythme tranquille et le solo de guitare court-circuité confère à l'ensemble une justesse appréciable elle fini sur le cris primal de COBAIN (IN UTERO avant l'heure). Qu'on se le dise , c'est un moment d'eternité que vient de nous offrir ce groupe.

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Le cri du coeur
La dernière tournée de Nirvana doit défendre le dernier album IN UTERO issu de l'esprit tourmenté de son leader Kurt Cobain. Afin de seconder efficacement le jeune guitariste, NIRVANA fait appel à Pat SMEAR de l'excellent groupe THE GERMS devenant ainsi un quatuor. RADIO FRIENDLY UNIT SHIFTER vrombrie au son des échardes de métal et le rythme punk s'embrase au cri primal de Kurt Cobain, ce hit anti radio ne laisse pas indiférent et les paroles de Cobain règle des comptes avec l'industrie du disque. N'ignorant pas tout ce cirque, Kurt Cobain Enfonce le clou avec un DRAIN YOU dantesque son cri à l'issu de la plage instrumentale nous fauche sur place. Pas le temps de respirer BREED démarre au quart de tour dans une ambiance survoltée. Le groupe fait un boucan du diable et l'energie punk est bien présente. SERVE THE SERVANTS est un titre rock 'n'roll! Cette fois-ci Kurt Cobain règle ses comptes avec son père dans un délire cathartique electrisant sans concession. Les deux chansons suivantes sont d'une qualité impressionnantes que ce soit RAPE ME dans sa version finale et SLIVER peut-être le seul titre de NIRVANA qui aurait pu figurer dans tous les albums du groupe à savoir BLEACH, NEVERMIND et IN UTERO tellement ce titre porte en lui tous les strates de l'A.D.N. du groupe. L'ambiance est cool Kurt Cobain semble content d'être là. PENNYROAL TEA est bien joué at apporte une touche poétique à la soirée. SCENTLESS APPRENTICE est d'une puissance incroyable (elle aurait pu figurer sur BLEACH) et nous laisse sans voix en face de cette chute vertigineuse initié par Dave GROHL la batterie est phénoménale et COBAIN inflige à ses cordes vocales , des electrochocs répétés hargneux qui nous laisse sans voix! Quel titre punk! Une profondeur inouie nous serre les tripes, c'est sans doute la meilleur version de ce titre donné en concert. ALL APOLOGIES version electrique et HEART-SHAPPED BOX sont belles et impressionnantes. Quelle qualité d'écriture! Elles n'ont rien à envier aux titres plus classiques du groupe. Elles sont jouées à la perfection. BLEW clôture (comme souvent) la première partie de la soirée avec efficacité et à-propos , ici l'effet est décuplé, quelle rage!

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Bordel tonitruant d'un groupe chauffé à blanc
Dire que NIRVANA était attendu est un euphémisme! Moqué, dégradé l'image d'un Kurt Cobain junkie et déboussolé fait le tour du monde en 1992,. Ajouté à ça les problèmes avec une journaliste de vanity fair qui veut retirer Frances Bean à ses deux parents Kurt et Courtneye pour usage de drogue, l'affaire n'est pas loin de splitter l'avenir du groupe. Toutes les questions autour de l'état de sante de Cobain ( pas en etat de poursuivre la tournée qui fut annulé) font que le groupe est remonté à bloc, il va alors livrer une prestation aussi incroyable que bordélique. NIRVANA est bien là!
25 chansons s'abattent sur la scène de ce festival de READING dont l'ambiance est aux antipodes de celle qui voit un an plus tôt ce jeune groupe prometteur inconnu au bataillon: NIRVANA. C'est incroyable comme en l'espace d'un an , ce groupe a semblé vivre 100 vies. BREED démarre non sans ironie avec un cobain se relevant de son fauteuil roulant , habillé en blouse blanche d'hosto ( parlez d'un look branché!) pour au final dire deux mots avant de s'écrouler au sol devant un parterre médusé! Mais dès qu'il branche sa guitare, soudain l'energie explose sous les coups de bùtoir du trio Basse/Guitare/Batterie, pas de doute le groupe est en forme (voir plus) , le son est dantesque comme celui des forgerons en chemise à carreaux en train d'asséner des coups de marteaux sur du métal chauffé à blanc.. DRAIN YOU, ANEURYSM et SCHOOL font voler le groupe à très haute altitude; NIRVANA est unique! Il semble innarétable : SLIVER, IN BLOOM sont deux perles pop fortement addictives. les trois sommets mélodiques : COME AS YOU ARE/ LITHIUM/ ABOUT A GIIRL nous eMplissent de joie et sont jouées à la perfection sans concession. S'ensuit une nouveauté la punk TOURETTE'S où Kurt COBAIN s'élime la voix ! Quelle energie la encore ! Cette chanson finira sur le prochain disque IN UTERO. Puis est joué pratiquement tout l'album NEVERMIND! POLLY, LOUNGE ACT, SMELLS LIKE TEEN SPIRIT ( se moquant de MORE THAN A FEELIN de Boston!), ON A PLAIN puis un peu plus tard le cultissime STAY AWAY., puis enfin TERRITORIAL PISSINGS. Seul SOMETHING IN THE WAY manque à l'appel. Ce concert n'est pas comme les autres, car il permet de regrouper tous les albums et les meilleures reprises de NIRVANA. NEGATIVE CREEP, BEEN A SON sont d'une energie délinguée folle! Un autre nouveau titre ALL APOLOGIES version métal est du même acabit que WHEN SHE COMES NOW de Velvet UNderground.