Dix Friandises Pour Halloween Part 3

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Pos Eso est un petit film d'animation espagnol en stop motion qui parodie l'Exorciste avec des tonnes d'autres références au cinéma horrifique. Si l'on oublie son final passablement raté cette très sympathique comédie horrifique parfois très gore, très noire et très cartoon me semble un excellent petit film pour débuter tranquillement un marathon Halloween.

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Ah Spookies !! Le film est une petit pépite de l'âge d'or de la VHS est une œuvre devenu culte surtout pour celles et ceux qui rêvent de le voir. Un film hybride fruit du travail chaotique de trois réalisateurs différents et qui nous propose une sorte de trip dans une baraque hantée de fête foraine, le tout très inspiré du Evil Dead de Sam Raimi. Le film propose un savoureux bestiaire de monstres caoutchouteux, de créatures bizarres et cerise sur le gâteau des zombies de boue qui font des bruit de pets à chaque mouvement, nous offrant la scène de morts vivants la plus WTF de l'histoire du cinéma bis. Fauché, mal foutu mais monstrueusement généreux, délicieusement mal interprété mais parfois traversé de quelques belles séquences horrifiques Spookies est un candidat idéal pour une soirée Halloween entre potes.

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Deadstream n'est rien de moins que l'un des meilleur found footage de ces dernières années … Joseph et Vanessa Winter sont parvenus à apporter un peu de folie et beaucoup d'humour dans un genre usé jusqu'à la corde par des codes de mise en scène resservi ad vitam æternam jusqu'à la nausée. Avec cette histoire d'un vidéaste pur produit d'internet affrontant en livestream sa plus grande peur en devant rester toute une nuit dans une maison hantée Deadstream nous propose un récit aussi angoissant que délirant comme si Le Projet Blair Witch avait copulé avec Evil dead. Si comme moi vous vous êtes emmerder et agacer devant des kilomètres de found footage insipides tournés avec les pieds vous ne devriez pas bouder votre plaisir devant un film maîtrisé, intelligent, généreux, drôle, fun et même parfois franchement inquiétant.

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Film idéal pour Halloween le bien nommé Tales of Halloween est un film à sketchs qui concentre sur 90 minutes dix histoires se déroulant dans une même petite ville américaine la nuit de la célèbre fête des esprits et des citrouilles. Des récits courts qui empêche tout sentiment d'ennui, de nombreux et très chouettes caméos, une belle brochette de réalisateurs (Dave Parler, Lucky McKee, Paul Solet, Mike Mendez, Neil Marshall) une vraie cohérence visuelle et Andrienne Barbeau en maîtresse de cérémonie, de quoi passer un bon moment. Tales of Halloween est vraiment une bonne surprise , un petit film qui fleure bon les contes de la crypte et sur ce buffet froid de mets divers il est bon de piocher quelques morceaux de choix pour finalement s'offrir un bon petit plateau TV pour Halloween.

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Le bonbecs, les déguisements, s'amuser à se faire peur il y-a une part d'enfance dans la fête d' Halloween alors quoi de mieux qu'un film qui tourne autour des peurs infantiles pour célébrer tout ça. My Soul to Keep nous raconte l'histoire d'un gamin laissé seul une nuit et qui va devoir affronter ses peurs les plus sourdes, lui qui reste persuadé qu'un monstre vit dans le sous sol de la maison. Le très joli film de Ajmal Zaheer Ahmad est une belle exploration des peurs liées à l'enfance (l’obscurité, l'abandon, la mort) et qui se gardera bien de nous expliciter quelle est la part d'imaginaire et de réalité dans tout ce qui va effrayer ce gosse pas plus trouillard que téméraire. Un film touchant et bien écrit, joliment mise en scène, sans esbroufes et sans éclats et bien loin de toutes ses petites productions qui veulent taper fort pour se démarquer de la masse le film de Ajmal Zaheer Ahmad prend le pari de simplement et humblement taper juste.

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La Maison du Mal de frenchie Samuel Bodin est un bon petit film pour Halloween ne serait ce parce qu'il a la bonne idée de se dérouler à cette période et d'en explorer les jolies teintes automnales. Même si le récit va s'avérer un peu bancal avec une dernière partie bien trop démonstrative La Maison du Mal instaure dans ces deux premiers tiers une véritable angoisse avec un scénario qui joue habilement de faux semblants et de divers pistes pour perdre le spectateur dans les méandres des angoisse d'un gosse perdu dans un environnement toxique avec des parents louches, des camarades harceleurs, des légendes urbaines et une baraque inquiétante. Même si toutes les jolies promesses du début ne sont pas toujours tenues et que le final retombe dans un schéma plus classique, La Maison du Mal reste une agréable surprise.

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Un bon petit slasher 100% esprit Vendredi 13 et eighties avec The Burning ou Carnage de Toni Maylam sorti en 1981. Le rythme est un petit peu en dents de scie avec un gros ventre mou sur la présentation du traditionnel camp de vacances avec ses personnages archétypaux (parmi lesquels on reconnaîtra les tout jeune Jason Alexander et Holly Hunter) mais le déchaînement gore du final avec un Tom Savini très inspiré aux effets spéciaux permet de largement compenser les réserves sur le tempo du film. La seule scène du carnage sur le radeau mérite largement de regarder The Burning.

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Braindead est le film qui vient clôturer la trilogie sale gosse de Peter Jackson après Bad Taste et Meet The Feebles. Un film de zombie délirant et cartoonesque qui s'impose très vite comme un incontournable sommet du cinéma gore, peut être même comme l’Everest du genre. Avec cette histoire de contamination transformant les habitants d'une bourgade en zombies, Peter Jackson explose les limites et déverse sur le spectateur des flots de sang et de chairs dans un délire quasiment non stop d'effets spéciaux gorissimes, de gags slapstick et de personnages délirant comme ce prêtre qui démembre du zombie en faisant du kung-fu ou ce bébé zombie tueur à la tronche improbable. Un pur délire gore monstrueusement jouissif et drôle bourré de scène anthologiques dont un massacre à la tondeuse à gazon qui ferait presque regretté (même si on ne va pas se plaindre de la suite de sa carrière) que Peter Jackson soit devenu en enfant sage.

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Mahakaal est l'un des deux remakes made in Bollywood du film Les Griffes de La Nuit. Si le film reprend globalement la structure du film de Wes Craven il y rajoute aussi près d'une heure de métrage avec des numéros musicaux kitchissimes dont un à la gloire du pique nique, un personnage comique insupportable qui parodie tout à tour Bruce Lee, Terminator ou Michael Jackson, du kung fu ; de la romance à l'eau de rose et des explosions. Chez le cousin indien de ce cher Freddy on se fout joyeusement du copyright et l'on retrouve aussi des séquences piquées à Evil Dead ou Le Jour Des Morts Vivants. Le film apporte quand même une petite touche d'originalité local en faisant du tueur un sorcier s’abreuvant de la souffrance des enfants. Mahakaal est une curiosité et un bon petit nanar, c'est Freddy mais curry, show must go on !

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Pour terminer ce petit cru 2023 on part pour l’Angleterre avec un ovni aussi étrange que grotesque à savoir Funny Man de Simon Sprackling avec Christopher Lee en guest star. Un bouffon de carte à jouer sème la mort auprès de tous les nouveaux habitants de la maison dans laquelle il demeure. Le film ne comporte quasiment pas d'histoire et offre une succession de séquence comiques, oniriques et horrifiques durant lesquels ce clown démoniaque à l'humour noir et au cynisme proche d'un Freddy Krueger s'en donne à cœur joie pour passer de vie à trépas tout le casting y compris les gosses. C'est souvent très con et très lourd, c'est parfois très fun et très drôle et c'est surtout souvent très WTF. Si notre bouffon jouera au cow-boy à la Sergio Léone, à la l strip-teaseuse, au jouer jouer de foot avec une tête en guise de ballon et au tenancier de club spécialisé dans les soirées moumoutes, les personnage dits normaux ne seront pas en reste avec un clone du Verra de scoby-Doo , une spécialiste de l'occulte échappée d'une bande de la blacksloitation des années 70 avec un bras qui tire des mortiers, un obsédé à moustache et un guitare hero. C'est souvent mal foutu mais c'est bourré d'idées folles, de séquences gores marrantes, des belles couleurs bien vives, de clin d’œil au spectateur et d'un humour bien con. Franchement le personnage avait un sacré potentiel pour devenir un boogeyman très fun mais Funny Man restera un film unique perdu et oublié.