En Chine

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Kwei-Lan vit en Chine, au milieu des années 1920. Son mariage a été décidé par ses parents, avant même sa naissance.
Le jour du mariage, Kwei-Lan est désemparée : son mari a fait ses études de médecine en Occident et renie les pratiques ancestrales chinoises qu’il juge dangereuses.

Vent d’Est vent d’Ouest relate donc la confrontation entre l’orient et l’occident, entre tradition et modernité, entre passé et présent.
J’ai été envoûté par ce livre et par l’histoire de cette jeune femme.

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A travers quatre histoires assez courtes, situées à différents moments, à la fois dans le temps et dans l’espace, Shan Sa nous emmène à la découverte de la Chine passée et actuelle.

J’ai beaucoup apprécié ce livre, il permet de survoler une petite partie de l’histoire de la Chine, de ses coutumes et traditions, tout en s’évadant grâce à l’écriture très poétique de l’auteure.

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Le livre prend place au début des années 2000. Pourtant, au fin fond des provinces chinoises, tout repose sur les garçons : les garçons représentent pour les familles des « poutres » qui peuvent soutenir la famille comme les poutres soutiennent le toit d’une maison tandis que les filles ne sont que des baguettes, frêles et jetables.
Entre découverte du monde citadin, avec des voitures et des ordinateurs, l’adaptation n’est pas facile tous les jours pour trois chinoises de la campagne exilées dans la ville de Nankin !
Baguettes chinoises est un roman intéressant pour comprendre la Chine d’aujourd’hui malgré quelques défauts d’écriture.

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Récit autobiographique, le palanquin des larmes relate la jeunesse de Chow Ching Lie, une chinoise née dans les années 1930. Alors qu’elle est douée à l’école, elle a été mariée par sa famille à l’âge de 13 ans. En effet, à cause de sa beauté, elle a été choisie par le fils de la famille la plus riche de Shanghai.
J’ai trouvé ce témoignage très intéressant malgré quelques longueurs. J’ai particulièrement apprécié le fait que le livre ne se concentre pas sur la vie de cette jeune fille mais prend la peine d’expliquer toutes les coutumes chinoises.

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Lorsque l’empereur chinois convoque soixante jeunes filles de son empire pour trouver ses futures concubines, la jeune Yehonala fait tout pour s’attirer ses faveurs. Commence alors pour Yehonala une ascension politique apparemment sans limite.
Inspiré de la vie de l’impératrice Cixi, ce roman permet de découvrir la vie des élites chinoises de l’époque mais on en apprend beaucoup moins sur la culture chinoise que dans ces autres romans.

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Shanghai baby permet d’avoir un regard sur la société contemporaine chinoise mais le roman en lui-même n’a rien d’exceptionnel.
Coco, une jeune écrivaine de Shanghai, rédige son second livre après avoir connu un succès tout relatif avec son premier roman. Sa vie est partagée entre deux hommes. On a d’un côté son amoureux chinois, un artiste drogué et impuissant et de l’autre son amant allemand qui la fait frémir de plaisir.

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Le roman débute aux 15 ans de Xiao, la narratrice. Une de ses amies vient de se suicider. Elle quitte alors Shanghai et sa famille intellectuelle assez aisée pour fuir dans le Sud. Elle rencontre un musicien punk et ils sombrent dans l’alcool, les raves et surtout la drogue. On assiste à la déchéance de nombreux jeunes chinois.
J’ai trouvé quelques passages inintéressants même si globalement j’ai passé un bon moment lors de ma lecture.

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Une famille chinoise quitte la ville pour emménager dans un petit village de campagne. Le père du narrateur, Liang un jeune garçon de 9 ans, cadre du parti communiste chinois, a été nommé préfet du village pour y propager la Révolution.

Ce roman est très beau et en partie autobiographique.