Films visionnés - Juin 2024

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01.06.24 - YouTube - Découverte

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02.06.24 - BD - VOST - Révision

Le début des années 1970, l'âge d'or du giallo, Edwige Fenech, George Hilton, tout un univers millésimé où la trilogie du "vice" de Sergio Martino reste l'un des étendards du genre. En abordant le thème des relations sado-masochistes (à l'instar de Mario Bava avec Le Corps Et Le Fouet ou de Piero Schivazappa avec Femina Ridens), L'Étrange Vice De Madame Wardh plonge ses spectateurs dans un univers effroyablement malsain où personne n'est innocent. Un whodunit appliqué, souvent scotchant et où les twists s'enchaînent au rythme d'une rafale de kalachnikov.

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03.06.24 - BD - VOST - Révision

© 2008

Ti West est un véritable magicien. Avec une poignée de bons comédiens (dont Greta Gerwig), une demeure typique de Lakeville et une maestria technique, il façonne un excellent film d'horreur minimaliste qui ne pouvait se prendre qu'un bide lors de sa sortie (le film rapporta 8 fois moins de son budget initial). Ici, pas de jump scares inutiles, pas de clichés hollywoodiens, juste une atmosphère oppressante qui s'étire jusqu'au malaise pour s'achever lors d'un final dantesque. De la belle ouvrage.

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05.06.24 - BD - VOST - Révision

La réalisation appliquée de Sergio Martino et le score inspiré de Bruno Nicolai sauvent le film du désastre absolu. Avec ses éternels yeux de biches et son joli minois, Edwige Fenech en fait des caisses et joue toujours aussi mal, le scénario (influencé par celui de Rosemary's Baby) est involontairement hilarant et frôle le Z à maintes reprises. Ça se regarde néanmoins si l'on considère le film comme un simple produit de divertissement et non pas comme une œuvre à part entière.
NB pour celles et ceux qui souhaitent le découvrir : ne vous attendez pas à un giallo, ce n'en est pas un.

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06.06.24 - DVD - VOST - Découverte

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08.06.24 - Netflix - Découverte

En même temps, si Xavier Gens faisait de bons films, on le saurait depuis longtemps...

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09.06.24 - Netflix - Découverte

Le nouveau navet choisi par les potes durant la soirée pizzas-bières mensuelle. Mal écrit, mal filmé, mal joué, empli de clichés jusqu'à ras-bord. Néanmoins, deux jolies petites amourettes sauvent (à peine) les meubles... Un poil mieux que le Taxi 5 de la dernière fois.

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09.06.24 - BD - VOST - Découverte

Avec son défilé de stars (John Wayne, Robert Mitchum, Henry Fonda, Richard Burton...) et sa pléiade de jeunes vedettes (Richard Beymer, Sal Mineo, Sean Connery...), Le Jour Le Plus long réunit 4 réalisateurs (dont un n'est pas crédité) pour une reconstitution inexacte du débarquement de juin 1944 sur les côtes normandes. Après son intro d'une heure bien peu passionnante et techniquement ratée, l'action démarre enfin avec une affluence de personnages dont aucun n'est suffisamment développé pour que l'on s'y attache. Une semi-déception pour ma part face à une œuvre aussi mythique que surestimée. Quel dommage 😕

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10.06.24 - BD - Découverte

1er volet d'une trilogie faisant suite à la célèbre saga télévisuelle, ce long-métrage n'a pas grand-chose à raconter ou le fait mal lorsqu'il souhaite aborder un thème (la maltraitance infantile, par exemple). Entre fan service et aventure à la Astérix, ce Kaamelott-là rate le coche de l'humour renouvelée et se perd dans un scénario qui n'a, parfois, ni queue ni tête.

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11.06.24 - BD - Découverte

Il y a de bien belles choses dans Peau D'Âne. Le merveilleux à la française, toujours à la limite du kitsch sans pour autant s'y fourvoyer, s'épanouit ici au sein d'une cascade d'excellentes idées. La naïveté des sentiments, voire l'apologie de la beauté physique, gâche néanmoins un spectacle quasi parfait. Mais bon, avec cette dénonciation de l'inceste, Demy trouve le ton juste et met en scène un classique du cinéma français.

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11.06.24 - BD - VOST - Découverte

Sous la férule de Roger Corman, le 1er long-métrage du futur réalisateur de Philadelphia s'avère être un pur produit d'exploitation. Estimable au regard de son famélique budget, 5 Femmes À Abattre met essentiellement en avant le sadisme du personnel des instituts carcéraux. En directrice handicapée et frustrée, Barbara Steele est superbe de conviction au sein d'une œuvre sincère mais loin d'être parfaitement maîtrisée.

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11.06.24 - BD - VOST - Découverte

Au-delà du portrait d'un businessman foncièrement véreux, Damaged relate la censure au pays de Shakespeare et la manière de la déjouer. Du théâtre grand-guignol aux vidéo nasties en passant par la pornographie, la documentariste Sarah Appleton autopsie un phénomène conduit par un hypocrite conformisme. Très intéressant.

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14.06.24 - BD - VOST - Découverte

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15.06.24 - BD - VOST - Découverte

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16.06.24 - BD - VOST - Découverte

Une enquête complexe et labyrinthique, des dialogues finement ciselés et emplis d'humour, un casting en état de grâce et la mise en scène ô combien sublime de Hawks font de ce film un pur bijou du genre, haut du panier du film noir où personne n'est véritablement innocent.

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17.06.24 - BD - VOST - Découverte

Réalisant ici son seul et unique film, l'immense comédien Charles Laughton nous offre un très grand classique du film Noir où Robert Mitchum campe le mythique et effrayant serial killer Harry Powell. Jonglant perpétuellement avec l'ombre et la lumière, influencé par le cinéma (muet) de D.W. Griffith et l’expressionnisme allemand, La Nuit Du Chasseur est considéré comme l'un des sommets du cinéma hollywoodien.

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18.06.24 - BD - VOST - Découverte

Avec sa caméra subjective, ses jolis plans de San Francisco, son suspens en mode whodunit et son couple de stars, le film avait tout pour devenir un classique. Il y manque pourtant un je-ne-sais-quoi qui l'empêche de décoller et de nous embarquer à ses côtés. Agnes Moorehead est pourtant formidable (comme d'hab'), Walter Hill s'en souviendra pour son Johnny Handsome (avec Mickey Rourke), mais l’œuvre n'aura jamais l'aura du Port De L'Angoisse, du Grand Sommeil ou encore de Key Largo. That's life!

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18.06.24 - BD - VOST - Découverte

© 1946

Un hommage aux stars hollywoodiennes du milieu des années 1940 avec, en prime, Humphrey Bogart qui double la voix de son propre personnage animé. On y croise, entre autre, les Marx Brothers et Lauren Bacall et, bien sûr, le célèbre Bugs Bunny.

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19.06.24 - BD - VOST - Découverte

J'ai essayé d'oublier le scandale propre au tournage pour tenter de découvrir l’œuvre d'une manière plus objective. Marlon Brando et Maria Schneider sont IMMENSES dans leur rôle respectif, entourés de figures mythiques du cinéma d'auteur italien (Maria Michi, Massimo Girotti...) et français (Jean-Pierre Léaud, Catherine Breillat...). La rencontre de ces deux paumés magnifiques, dans un Paris recouvert de publicités, qui vont tenter de se découvrir au sein d'une relation aussi sordide que toxique reste touchante de par sa passion immorale que Bertolucci dynamite à coups de dialogues cinglants. Pas un chef-d’œuvre à mes yeux, mais un film intéressant sur le mal-être humain et la sexualité qui peut en découler... Il me reste maintenant à découvrir Maria, avec la toujours excellente Anamaria Vartolomei qui incarne Maria Schneider durant le tournage du Dernier Tango À Paris.

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19.06.2024 - DVD - Révision

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20.06.2024 - BD - VIST - Révision

C'est sûrement le côté horrifique avec la tribu de cannibales qui sauve le film d'un désastre absolu. Aucun personnage n'est développé, les dialogues sont déplorables et les scènes érotiques restent d'un ennui abyssal. Malgré tout, il y a un truc, derrière, tout au fond, qui se laisse visionner. Peut-être cette forme d'affection que l'on peut avoir pour Joe D'Amato. À l'instar de celle que l'on peut éprouver pour Jess Franco ou Jean Rollin...

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21.06.24 - BD - VOST - Découverte

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22.06.24 - BD - VOST - Découverte

Une chouette découverte que cette comédie douce-amère à propos de l'éveil sexuel d'un adolescent de 14 ans (néanmoins un brin pervers narcissique). En victime (très) consentante, Laura Antonelli est littéralement sublime en campant cette gouvernante qui affole toute une famille de par ses charmes. La réalisation est tenue (superbe scope), les dialogues sont drôlissimes et la musique reste gracieuse tout au long. Un film culte où l'adjectif n'est en rien galvaudé.

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23.06.24 - DVD - VOST - Découverte

Avec son cast d'excellentes vedettes italiennes (et Hanna Schygulla en prime), Fortunata se veut comme le renouveau de la comédie transalpine en dressant le dramatique portrait d'une Antigone des temps modernes. Dans la même veine, il vaut bien mieux revoir The Florida Project, signé la même année par Sean Baker, un poil plus captivant.

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24.06.24 - OCS - Découverte

Après le catastrophiquement mauvais Play Or Die (avec Roxane Mesquida), le "réalisateur" Jacques Kluger revient aux affaires avec Maraé (prononcez "marée"), encore plus nul que son coup d'essai. Extrêmement mal écrit, effroyablement mal shooté et excessivement mal joué, le pur nanar made in France de 2024 se pose là.

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24.06.24 - DVD - VIST - Découverte

Mon premier Bolognini qui m'a donnée l'envie d'en découvrir beaucoup d'autres. Mastroianni en médecin obsessionnel dans un hôpital psychiatrique, persuadé que la folie est un virus et entouré d'un casting féminin cinq étoiles (Barbara Bouchet, Françoise Fabian, Marthe Keller, Lucia Bosè, Maria Michi, toutes formidables et impliquées), l'atmosphère fasciste sous l'impulsion de Mussolini, une figuration plus vraie que nature puisque issue d'un véritable asile, une réalisation remarquable rythmée par un score expérimental d'Ennio Morricone... Bref, que du (très) bon.

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25.06.24 - Cinéma UGC - Découverte

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25.06.24 - BD - VOST - Découverte

Une quête de liberté aussi absolue qu'impossible, menée tambour battant par Jack Nicholson et Maria Schneider, tous deux impeccables. 3e film d'Antonioni produit par Carlo Ponti (Après Blow-Up et Zabriskie Point), Profession : Reporter reste certainement l'un des sommets des réflexions existentielles du cinéaste. Mêlant adroitement thriller et quête d'identité, l’œuvre est également magnifiée par son extraordinaire mise en scène.

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26.04.24 - BD - VOST - Découverte

À mes yeux, Marathon Man rejoint cette liste de films parfaitement imparfaits. Un casting 5 étoiles, une partition musicale idéale, une réalisation et un montage efficaces pour un scénario bien peu crédible mais néanmoins attractif. Dans le rôle d'un dentiste tristement célèbre pour son idéologie nazie, Laurence Olivier est impeccable.

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26.04.24 - BD - VOST - Découverte

Comédie trash dans la veine des films nippons réalisés par Noboru Igushi il y a une quinzaine d'années, ce second Suicide Squad est sans conteste supérieur à son prédécesseur. Cela reste néanmoins un produit ultra calibré pour les adolescents adeptes de répliques lourdingues situés au dessous de la ceinture. Bien qu'elle en fasse malheureusement des caisses tout au long du métrage, Margot Robbie sauve le film en incarnant la célèbre Harley Quinn, frappadingue douée de ses pieds pour se libérer de ses chaînes.