Journal musical de Janvier 2017

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Le 02/01
Une électro-pop puissante, qui emprunte autant à la chanson qu'à la musique de club et livre quelques morceaux excellents et très bien chantés (et c'est trop rare pour ne pas être mentionné), notamment sur l'excellent morceau d'ouverture, "I'm That Guy".

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Le 02/01
Une pop bizarroïde qui, dans quelques moments de grâce, parvient à faire planer (la touche de psychédélisme et de voix traînantes a son charme), mais qui au reste déstabilise, et est musicalement désagréable.

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Le 03/01
Si Aria Rostami parvient à un mix détonant de plusieurs genres (autant musiques traditionnelles arabes que house, disco et trip-hop), et même à plonger certaines de ces morceaux dans des décalages de rythme et des dissonances très expérimentales, c'est souvent peu dansant et peu agréable à l'écoute. On retiendra donc le remix de cet EP.

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Le 03/01
Le Trip-hop n'est surement pas mon fort, c'est pourquoi cet album, certes dense et très bien réalisé, m'a pourtant paru bien indigeste. Croulant sous les samples inutiles et les mélodies faussement mélancolico-jazzy, peu de bons morceaux trouvent grâce à mon oreille. Avis purement subjectif, car je sais que dans le genre, Wax Tailor, et cet album, sont référence.

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Le 03/01
L'incarnation même de ce qui est pour moi le fléau de la musique électronique française (notamment) ; mélodies faciles, break-beat faussement torturé, tonalités et sonorités hautement impersonnel. Sur ces 7 morceaux qui se confondent, nul ne sort, et rien ne se passe. Malheureuse génération de musiciens neurasthéniques...

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Le 03/01
Démarrage de toute beauté pour cet album qui trouve, entre jazz, lounge et trip-hop, un bel équilibre et parvient à ne pas rester anecdotiques. Certes l'ensemble s'essoufle un peu sur la fin, mais la puissance de certains morceaux (notamment sur sublime "Prelude + Kiara" en ouverture) fait oublier ce coup de mou final.

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Le 04/01
Si Banks démontre une capacité rare à s'intégrer dans plusieurs genres en un album dense, c'est malheureusement un ensemble assez uniforme et plat qu'elle nous livre avec cet "Altar", dont ne s'échappe que de trop rares morceaux (l'émouvant 'Love Stick' et le final puissant, '27 Hours').

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Le 04/01
House estivale et notes baléariques pour le premier album de Tuff City Kids, signés sur l'excellent label Permanent Vacation. Si l'album met un peu de temps à démarrer, c'est pour ensuite ne plus nous lâcher grâce à une oscillation jubilatoire entre disco, indie-pop et house des plus efficaces.

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Le 04/01
Avec Imparmence Agoria signe tout bonnement un excellent album. A la croisée des chemins, entre pop (parfois, notamment dans les morceaux par la voix si singulière de Kid A, sorte de Björk miniature), techno des plus efficaces et des plus profondes (le terriblement sexy "Speechless" avec la légende Carl Craig, surement l'acmé de l'album), deep house hypnotique (l'étonnant mais génial "Souless Dreamer" avec le drôle Seth Troxler), techno minimaliste ("Little Shaman" avec Scalde) ou même jazz et ambient dans les morceaux de transition... Agoria touche à tout tout en restant dans sa veine : deep, nocturne, dansant, mélancolique et cinématique... Une petite merveille !

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Le 05/01
Bidouilleries électroniques, rythmes saccadés, dissonances, voix lointaine qui minode... Dur de parvenir à bout de cet album qui, s'il réserve quelques jolis morceaux ("Fiddle" notamment) reste bien trop vide, complexe pour pas grande chose et peu agréable à l'écoute.

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Le 06/01
Cet album Hieroglyphic Being ne passe évidemment pas inaperçu, tant par sa forme (peu de morceaux, tous plus ou moins coupés violemment, très expédiés) que par son contenu. Oscillant entre house dub et saturation techno, les morceaux s'enchainent avec une grande cohérence, même si les expérimentations sonores et la violence de certains sons auront de quoi rebuter... Mais il faut se forcer un peu pour trouver l'intelligence dance qui se cache derrière le tout. Une belle découverte !

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Le 06/01
Entre lounge et electronica (voire pop des plus classiques) cet album culte m'a déçu. Les mélodies y sont simplistes (voire creuses), les morceaux répétitifs et aucun ne sort vraiment (si ce n'est peut-être le très beau "Ce Matin-là"). Mais reste un certain charme qui correspondra aux écoutes nocturnes ou matinales.

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Le 07/01
Qui a dit que la house brillait par l'insignifiance de ses paroles ? Evitant les classiques "Move Your body" ou autres "Keep on jumping" ou que sais-je, Crooked Man livre des morceaux admirablement chantés, par des voix d'horizons différents (les voix féminines évanescentes du morceau d'ouverture ou encore celles masculines entrainantes de "This Machine Kills Me") portées par des textes engagés (il n'y a qu'à traduire "Fools and Fanatics" pour découvrir le message politique - léger certes mais tout de même audacieux ! -).
Musicalement, Crooked Man livre avec cet album éponyme une merveille house qui parvient à sortir de carcans de son genre.
Piochant autant dans l'electro (comment ne pas penser aux Chemical Brothers en entendant l'ouverture "Coming Up for Air" ou encore le très pop "This Girl With Better Clothes"), que dans la deep house introspective, minimaliste et torturée ("I'll be Loving you", "Try Me", ...), c'est surtout pour ses saillies house ultra efficaces que l'on retiendra cet album.
De l'entêtant "This Machine Kills Me", au potentiel tube élevé, au très beau "Fools & Fanatcis", c'est sur le meilleur morceau, le plus joyeux (quoique les paroles en laisse encore douter...) et le plus dansant que Crooked Man donne tout ce qu'il a, et livre un bol d' "Happiness".

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Le 12/01

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Le 12/01
De son ouverture entre ambient et noise expérimental des plus glaçants, en passant par les nappes acid envoutantes et terriblement groovy du tube "Happy Piece for Happy People Piece" ou encore par la brutalité des autres morceaux, Voiski, résolument le meilleur producteur de techno (je dis cela sans rougir) livre avec cet EP peut-être son meilleur.
5 morceaux, 5 sans-fautes, aussi efficaces sur le dance-floor que pour des séances de transe introspectives.
De la techno du meilleur cru.

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Le 13/01
Tout commence avec l'explosif et entêtant "Mizmar" qui, avec ses touches orientales, son chant incantatoire et son beat précis donne à l'album une ouverture des plus percutantes. On sait déjà que dans cet album électro, pop et musique libanaise.
On continue dans la même veine avec les entraînants mais terrifiants "Backstabbers" et "Fix" (dont la mélodie, le beat et le rythme saccadé rappelle un peu Justice", mais aussi avec l'excellent "Huriya".
Et puis la suite de l'album donne l'occasion à Aufgang de se calmer et de dévoiler une autre facette de leur personnalité musicale. Plongeant dans des mélodies mélancoliques (sublimées par des instruments classiques : un violon perçant ou un piano timide) mais aussi dansantes (le très réussi "Paysage", comme divisé en plusieurs parties), le duo livre un visage différent, aussi pop et léger ("Shaman", que l'on écouterait bien sur la plage, tout aussi bien que l'excellent "Summer", au titre explicite et à l'entrain communicatif) que grave (le morceau "Turbulences", qui donne son nom à l'album, un peu déroutant dans l'ensemble, ou le beau "Lost", qui permet à son chanteur de prouver ses capacités indéniables de chant, magnifiées par la langue arabe).
Turbulences est donc un album hybride des plus réussis qui donne envie de voir Aufgang en live, eux dont on dit leurs concerts délirants et explosifs.

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Le 14/01
Pour leur troisième album, The xx livrent une pop éthérée qui plonge l'album dans une mélancolie et une douceur certaines mais qui au final ennuie profondément. Rien ne se passe sur ces 40 minutes lisses dont aucun morceau ne ressort vraiment et dont les mélodies faciles et pas bien originales, sont accompagnées par des voix masculines laides (là où les voix féminines sont très réussies). L'un des albums les plus attendus de l'année en est déjà l'un des plus beau flop.

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Le 15/01

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Le 17/01
David Bowie prête sa voix évanescente à l'ouverture mythique du film, où une route défile à toute vitesse, au rythme des drums de Brian Eno. La note est donnée pour la B.O. culte de ce film tout aussi culte, barré sur tous les plans.
Entre histoire d'amour, film d'horreur, rêve éveillé comme seul sait les faire David Lynch, Lost Highway déroute et fascine. Et cette B.O., éclectique au possible, l'accompagne à merveille.
De la musique expérimentale (les nappes terrifiantes et les rythmes déstructurés de Trent Reznor), à l'ambient (les violons planants d'Angelo Badalamenti, roi de la musique inquiétante et meilleur acolyte de David Lynch), en passant par le jazz ("Red Bats With Theeth"), par la pop (The Smashing Pumpkins), la folk (Lou Reed), le rock alternatif (Nine Inch Nails), le trip-hop (Barry Adamson), la musique d'ambiance (Antonio Carlos Jobim) mais surtout le metal (avec les quatre morceaux merveilleux et de Rammstein et Marlyn Manson... Tout autant de genre qui se rencontrent et s'accordent parfaitement, grâce au talent de sélection de David Lynch, dont les B.O. sont toujours merveilleuses.

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Le 18/01

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Le 19/01

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Le 20/01
Gordon livre avec cet EP une downtempo puissante qui n'hésite pas à emprunter à la techno sa violence de kick ("Dystopia"), ses notes acid ("Dystpia", "Tempus Fugit" ainsi que sur le bien nommé "Z City Acid") et ses notes dub ("Tempus Fugit"). Un équilibre magique (pour celui qui dit adorer "autant Boards of Canada que Hardfloor") et une belle découverte !

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Le 20/01
Alors que ses deux précédents albums avaient démontré sa capacité à se démarquer d'une electronica habituelle grâce à une patte sonore tout à fait singulière, Tycho ne parvient pas à donner suite à son excellent début de carrière.
Cet album lisse déçoit profondément : ici on n'est plus proche de la musique d'ambiance (entendre de salle d'attente) que de l'ambient, en tous cas on est bien loin d'une IDM recherchée.
Se contentant de copier/coller son style sonore, Tycho livre une sélection de 11 morceaux plats et lisses. Certes, pris un par un, les morceaux conservent un certain charme, celui d'une electronica estivale, joyeuse et détendante. Mais dans la longueur, l'ensemble ne tient pas : les morceaux se ressemblent pour finir par se confondre. C'est même assez impressionnant que Tycho aie lui même pu composer et différencier ses propres morceaux tant aucun ne se détache vraiment du reste.
Peut-être était-ce son objectif, mais cet "Epoch" est un album qui s'entend plus qu'il ne s'écoute...

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Le 20/01

https://www.senscritique.com/album/Unreasonable_Behaviour/critique/78315444

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Le 21/01
Sorti en Novembre de 2016, cet album s'est trompé de saison Résolument estivaux, les morceaux d'indie-pop à tendance électro font souffler sur cet hiver un vent d'été qui n'est pas sans déplaire. I Heat Sharks, avec son troisième album, livre une compilation de tubes en puissance, tous les morceaux (excepté un ou deux - "Friends" ou "Easy" par exemple -) sont d'une énergie folle et communicative. Une machine à tube est née ; coup de coeur à chaque morceau.
Un vrai délice, qui passe tout seul !

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Le 21/01
Malgré beaucoup trop de morceaux de r'n'b assez pénibles (les trois morceaux d'ouverture, par exemple), Kitsuné conserve une image d'électro-pop estivale.
Le naïf "Too Much Fun" de GIRLI lance vraiment les hostilités, suivis de prêt par le funky et dansant "Feel My Love de Courts".
Oscillant entre les genres, Kitsuné n'hésite pas à virer vers le rap violent (le puissant "Krispy" d'Adian Coker) ou l'électro-pop/trap ("Snake Boy City" de SAKIMA parmi les meilleurs morceaux). Mais certains morceaux en font beaucoup trop et leurs mélodies sont désagréables.
Déséquilibrée, cette compilation en courbe (début et fin ratées, centre de l'ensemble réussi) possède tout de même un certain charme.

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Le 21/01
A l'image du morceau final, cet album de Letherette est une tentative un peu ratée d'ouverture à tous les genres. De l'electro ambient (on pense à du Tycho à l'écoute des dernières notes), de la french touch, de la house-funk, du downtempo tout autant que du R'n'B... Letherette touche à tout mais n'arrive pas à grand chose, si ce n'est à perdre son auditeur dans un album passable et foutraque, à la musique que le duo veut la plus déstructurée (quitte à devenir laide) dont on retiendra les saillies house, les plus précises et efficaces ("Frugaloo ") ou le beau "Rubu".

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Le 21/01
Alors qu'il avait montré leur immenses talent et originalité grâce à quelques singles glissés çà et là dans leurs précédentes compilations, le duo Acid Arab déçoit quelque peu avec cet EP.
Le beaucoup trop long et peu entraînant ni musical Mogador y est pour beaucoup.
Avec Hafla on entend d'ores et déjà les prémisses de ce qui deviendra le tube de l'album "Musique de France". Mais on préférera la version chantée (celle justement de l'album), car la version instrumentale, si elle offre quelques beaux moments de transe, sonne encore un peu creux.
Enfin avec Amal (que le producteur de house et techno Argy remixera parfaitement, en téléchargement gratuit sur sa page souncloud), la transe opère lentement et progressivement, sur plus de 7 minutes solides.

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Le 24/01
https://www.senscritique.com/album/Acid_Arab_Collections_Compilation/critique/117029044

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Le 25/01

https://www.senscritique.com/album/Barbara_Barbara_We_Face_a_Shining_Future/critique/117973113