Les jeux d'infiltration, les vrais.

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Le meilleur de l'infiltration. Complet, varié, exigeant, indispensable. Les nombreux mouvements et gadgets permettent une grande liberté d'action et de manipuler une IA excellente encore aujourd'hui, peut être la meilleure dans le genre, dans des niveaux variés et ouverts (la structure est le plus souvent linéaire mais plusieurs chemins sont possibles, plus ou moins cachés). Le jeu a un côté systémique rendant les interactions vraiment intéressantes, notamment avec les ennemis, ce que les suites ne parviendront pas à réitérer.

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Incarner Garrett est un vrai plaisir, sa palette de mouvements et ses outils allant de pair avec un level design magistral. Certes, l'IA a vieilli par certains aspects, mais elle reste tout à fait fonctionnelle (plus que certains jeux d'aujourd'hui) et vous donnera assez de fil à retordre. La maniabilité n'a pas pris une ride (pensez Dishonored), c'est très facile à prendre en main encore aujourd'hui, mais le level design labyrinthique couplé à une carte imprécise (volontairement, j'ai même appris à y aimer) pourra vite vous paumer au milieu des niveaux.

Par ailleurs, la communauté a créé une pelletée de fan missions pour le jeu. Y a pas que des trucs géniaux, et il y a quelques tropes un peu agaçantes, mais si vous vous donnez la peine de chercher, y a de très, très bonnes choses, que ce soit dans la droite lignée du jeu de base ou partant dans une direction très différente.

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Les nombreuses possibilités et le principe de déguisements en font un titre (et une franchise) excellent(e). Le titre a presque l'air désuet face aux niveaux gargantuesques de la trilogie de 2016. Mais il reste tout à fait intéressant à parcourir: les niveaux sont moins labyrinthiques mais la plupart sont très réussis et valent le coup d'être visités, à condition de pouvoir se faire à une maniabilité un peu vieillotte et à quelques maps en dessous du lot.

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Comme quoi l'infiltration 2D peut être tout aussi bonne (et bien meilleure selon les cas) que celle 3D. Le jeu laisse une grande marge de manœuvre au joueur, lui permettant de passer comme une ombre ou comme un boucher, dans des niveaux ne reniant pas la liberté d'action, même en 2D. L'idée des tenues pour s'essayer à différents styles est excellente, et utiliser la peur contre les ennemis est franchement jouissif.

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Styx pêche un peu par son IA un peu bancale et sa réutilisation de décors déjà visités dans la seconde moitié du jeu. Mais ces défauts ne doivent pas occulter un level design exemplaire et très ouvert, un panel de possibilités très satisfaisant (le pouvoir de clonage apporte un peu d'originalité) dans des décors aussi chouettes qu'uniques. Pris dans son ensemble, Styx est un jeu d'infiltration assez exigeant et très réussi, qui mérite d'être joué malgré une technique déjà pas ouf en 2014.

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Très inspiré de Thief (mécaniquement, c'est peu ou prou la même chose) avec des missions créées par la communauté, cet excellent jeu a en plus l'avantage d'être entièrement gratuit. Il faudra par contre faire le tri parmi les dizaines de missions disponibles.

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Le gameplay et le level design sont excellents. Il faudra mettre à profit les deux dans un jeu qui ne pardonne pas l'erreur. Mimimi reprend assez strictement la formule des commandos-like, en apportant quelques améliorations et surtout en se débarrassant de la maniabilité pataude qui rend difficilement accessible les jeux du genre aujourd'hui.

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Le jeu est dans la lignée directe de Shadow Tactics, mais se révèle un peu plus accessible grâce à un système de pause active. Les niveaux sont toujours aussi bien fichus, et le jeu reste avant tout focalisé sur la discrétion, malgré l'ambiance Western (pour le coup, j'aurais préféré pouvoir bourriner un peu plus, pour coller à l'ambiance et démarquer le jeu de Shadow Tactics).

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Dernier né et jeu final du studio Mimimi, Shadow Gambit n'est malheureusement pas au niveau des deux jeux précédents du studio. En ouvrant sa structure, le titre perd beaucoup en précision et en richesse, et la répétitivité des cartes que vous visiterez plusieurs fois peut poser problème. Mais ça reste en général plutôt bien ficelé, les nouveaux pouvoirs sont assez chouettes et il n'est pas si rare que le titre arrive à retrouver la flamme lors de ses meilleurs moments. Un dernier tour pas aussi glorieux qu'espéré, mais très loin d'être honteux.

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Un gameplay vraiment excellent, dommage que le jeu ait parfois du mal à en exploiter toute la richesse, la tactique la plus efficace restant un peu trop souvent avancer allongé le pistolet tranquillisant à la main. Mais il y quand même assez de possibilités intéressantes à exploiter pour éviter de se retrouver systématiquement à camper dans les fourrés. On a aussi un peu trop de scènes d'action qui tâchent, qui restent amusantes seulement si vous avez pris le temps d'améliorer vos arsenal explosif.

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Jeu hommage aux deux premiers épisodes de la saga Thief, Filcher en reprend les mécaniques, le feeling et même le rendu visuel pour les transposer dans une ambiance de film noir. Petite production oblige, le résultat reste plus sommaire que son modèle, dans l'étendue des niveaux comme les possibilités d'actions (je trouve surtout dommage le manque d’interaction avec la lumière, au centre de Thief). Le tout reste néanmoins très solide, le level design est notamment très réussi. La seule grosse barrière se situe dans l'absence de système de sauvegarde, un choix compréhensible, le jeu se finirait très vite sans et la tension n'en est que plus grande, mais ça peut être un peu frustrant. Un jeu tout à fait recommandable, mais destiné avant tout aux amateurs de Thief et à ceux qui n'ont pas peur d'une proposition assez rigide.

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Parait-il très inspiré de Tenchu (je n'ai jamais joué à ceux-ci), le jeu fait la part belle aux meurtres discrets, mais est intransigeant en cas de détection. C'est assez moche et globalement un peu austère, mais les pouvoirs basés sur la gestion de l'obscurité sont réussis (bien qu’un peu crackés), les niveaux sont sympas à parcourir et faut agir avec finesse. Pas le meilleur jeu d'infiltration mais l'ensemble est convaincant.

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Tenant plus du puzzle game que du jeu d'infiltration (mais bon, le genre en est jamais très loin), ne pas se faire repérer est primordial et jouer avec le système électrique pour y parvenir est une idée vraiment bonne et bien réalisée.

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Une bonne alternative à Hitman. C'est à peu près le même système de jeu, mais le contexte de Seconde Guerre mondiale et les objectifs qui vont avec apportent une certaine originalité. Ça reste un jeu niche, c'est assez ardu et austère. Je reprocherais surtout la trop grande importance accordée à la mini-map, outil beaucoup trop indispensable pour le bien du jeu, et il ne faut pas avoir peur d'une progression basée sur la quick save, une erreur pouvant tourner au vinaigre à la vitesse de l'éclair.

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Pas le plus intense ni le plus riche des jeux d'infiltration, Ereban se démarque par sa mécanique principale permettant à l’héroïne de se fondre littéralement dans l'ombre et de pouvoir s'y déplacer sans se soucier de la gravité. Ça fonctionne bien, mais ça reste très léger côté level design et situations de jeu, où vous n'aurez pas vraiment l'occasion d'utiliser vos quelques capacités (en dehors de la principale) face à une opposition éparse et laxiste. Ça reste agréable à jouer et bien produit, je conseillerais si vous chercher à vous initier au genre ou si un jeu un peu plus chill vous fait envie.

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Clairement pas un super jeu, Chameleon reste une aventure d'espionnage honnête et variée. C'est assez simpliste et pas original pour un sou mais plutôt bien construit, avec des maps sympas à explorer. Si vous avez raclé les fonds de tiroirs et n'avez plus rien à vous mettre sous la dent, Chameleon peut être un sympathique rappel de la belle époque. Sinon, y a quand même vachement mieux.

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Ce que Thief 1 a en audace, Thief 2 l'a en maîtrise. Les niveaux seront donc souvent plus conventionnels que dans le premier, qui osait changer sa forme assez régulièrement, provoquant éclairs de génie et coups foireux. Les environnements de cette suite sont cependant parfaitement maîtrisés, et est sans aucun doute supérieur au précédent volet en terme de gameplay, rendant cet opus indispensable à tout amateur d'infiltration.

Comme pour le premier, Le jeu dispose de sa grande panoplie de fan missions, avec là aussi son lot de maps géniales. Il en sort encore de temps en temps d'ailleurs, et bien que les beaux jours soient passés en terme de quantité, on sent la maitrise derrière les années d'expérience de la communauté.

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Un pack de fan missions pour Thief, comme il y en a d'autres, mais dont peu rivalisent son ambition, et aucun sa qualité. Sorti pour les 25 ans du Thief original après 7 ans de développement, chaque mission est d'une variété, d'une générosité et d'une maitrise exemplaires. Le level design est la plupart du temps exceptionnel et la liberté d'approche y est plus grande encore que dans les jeux originaux, dont les meilleurs moments sont souvent égalés par ce projet. Les quelques soucis et son statut de fan content ne doivent absolument pas vous empêcher de tenter l'expérience si vous aimez Thief. Et bien sûr, c'est gratuit.

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Malgré un format épisodique que je n'avais pas beaucoup apprécié à la sortie, cet épisode (et le suivant) est un aboutissement de la formule, avec des cartes immenses et une liberté totale, tout en conservant la souplesse apportée par Absolution. Sapienza meilleure map.

J'y trouve quand même un gros défaut dans son game design: cette manie d'agencer les maps autour de petites salles disposant d'un objet de diversion, d'un placard à cadavres et d'un PNJ en uniforme à côté. Faites pour faciliter une progression discrète, il y en a absolument partout, c'est beaucoup trop pratique et empêche clairement la mise en place de stratégies plus approfondies. Cela ne s'améliorera pas avec les épisodes suivants, qui abusent peut être encore plus de ce principe un peu feignant.

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Bien que la maniabilité soit encore tout à fait acceptable, le premier épisode de la série peut paraître un peu rigide; on sent que pas mal de situations n'ont été pensées qu'avec une solution optimale. On a quand même une panoplie assez large pour s'amuser, et on peut quand même bidouiller, ou au pire s'adapter en cas de pépin. Les niveaux restent en plus très réussis et plutôt variés. Un peu rigide, donc, mais toujours très chouette.

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Pandora Tomorrow est un cas assez intéressant. D'un côté, il multiplie les bonnes idées rendant le jeu mémorable: traversée d'un train par l'extérieur, séquence d'infiltration rendue dangereuse par le tonnerre, utilisation intelligente de la lumière pour prévenir le danger, et pas mal d'autres. De l'autre, on a un jeu sacrément cabossé au niveau du level design, (pourtant très bien pensé par moments), avec des couloirs trop long, des voies sans issues et des passages vraiment ratés (le labo de Jérusalem, brrr). Ubisoft Shangaï avait les idées, mais pas l'expérience sur le sujet, provoquant quelques aberrations. Malgré ces dernières, le jeu reste très solide, et un immanquable pour les moments uniques qu'il offre.

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Dans Blacklist, on ressent encore la volonté de faire un jeu qui plait autant en bourrin qu'en furtif. mais si on le met en mode de difficulté le plus élevé et qu'on évite de prendre du stuff trop cheaté, le jeu propose un challenge et de l'infiltration honorables. Le dernier niveau est top.

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Splinter Cell Double Agent signe la fin des aventures classiques de Sam Fisher. Pour relancer les ventes et atteindre un nouveau public avec la nouvelle génération de console, Ubisoft a décider de changer la formule. Un résultat qui a déçu pas mal les fans, la richesse de l'infiltration ayant pris un sacré coup dans l'aile. J'ai personnellement beaucoup apprécié la proposition, l'idée de jouer les agents double est étonnement originale et bien exécutée (il y a quelques erreurs, mais bon le jeu a 15 ans et on a pas fait mieux depuis) et les séquences d'infiltration au sein du QG de la JBA sont très réussies, même si c'est vrai que les missions plus classiques s'avèrent moins intéressantes. J'aurais d'ailleurs bien plus apprécié le jeu si le portage PC était pas aussi claqué, c'est assez honteux (genre, vraiment, l'interface est aussi pétée que l'IA) et si j'aime le jeu pour ce qu'il propose, ça reste difficile à recommander sur cette plateforme.

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Après un départ un peu hésitant avec le premier épisode, Hitman 2 trouve le rythme et s'avère être l'épisode le plus riche de la trilogie. Accueillant pour les nouveaux venus avec un système d'intrigues désactivable pour les puristes, les maps regorgent d'un millier de détails et de façons d'aborder les situations, tout en poussant le joueur à explorer toutes les possibilités.

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Épisode conclusif de la trilogie débutée en 2016, Hitman 3 s'avère un peu moins riche en contenu avec ses maps plus restreintes et ses intrigues moins nombreuses (le nombre d'options reste impressionnant). Ça reste très bien fichu, et on ressent l'envie des développeurs de bousculer la recette établie, en apportant des twists aux objectifs et aux intrigues notamment. Ça pallie un peu à l'absence de véritable nouveautés, et visiter et revisiter les maps est toujours aussi plaisant, d'autant que l'atmosphère n'a jamais été aussi soignée.

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Cette suite reste sur les bases de son aîné en corrigeant les petits défauts et en apportant quelques nouveautés. Mais il ne résout pas le plus gros pépin du premier, c'est à dire le recyclage des niveaux dans la deuxième moitié de jeu. Y a des nouveaux ennemis, comme pour le premier, mais ça reste un peu gênant. Pour le reste, c'est toujours aussi chouette, même si je préférais les décors du premier.

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Épisode moins apprécié que ses aînés, et à raison: chaque niveau est haché en petit morceaux séparés par des temps de chargement, réduisant l'échelle et la complexité, il y a moins de possibilités, la maniabilité pensée pour consoles est pas dingo et le HUB est une idée qui aurait pu être sympa si elle avait été mieux exploitée. Le jeu reste sympa à jouer, les bases ont pas trop bougées et fonctionnent bien, mais du point de vue gameplay, la chute est assez rude par rapport aux deux précédents opus.

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Premier essai aussi intéressant que bancal, le premier Hitman peut apparaître comme l'un de ces jeux importants qu'il vaut mieux laisser dans ses souvenirs, avec son gameplay rigide, son intransigeance, une absence de véritable système de sauvegarde et pas mal de trucs qui n'ont pas grand chose à faire là (on affronte quand même un tigre). Mais ce serait renoncer à quelques niveaux très sympas, et voir la saga à ses débuts est quand même très intéressant. Ça reste un jeu qui a pas mal vieilli, donc regardez quand même dans quoi vous mettez les pieds (je conseille quand même si vous aimez la saga).

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C'est avec Hitman 2 qu'IO parviendra à pleinement exploiter son concept. Niveaux plus complexes, améliorations sur tous les points et à peu près dépourvu d'excentricités (garanti sans tigre), c'est un peu l'épisode de la maturité. Le jeu vaut clairement le détour, mais faut se faire à une maniabilité d'un autre âge et être prêt à traverser quelques passages anecdotiques ou frustrants.

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Sorti pour combler l'écart entre Hitman 2 et Blood Money, Contracts est une demi-suite compilant remakes des niveaux les plus mémorables du premier et missions inédites. Pas novateur mais sympathique donc, et qui permet de retrouver le meilleur de ce que le premier opus avait à offrir sans avoir à souffrir du reste.