On joue à quoi en 2024?

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Revenir sur Divinity après BG3, c'est se rendre compte du pas franchi par Larian avec un budget conséquent. Les prémices de l'écriture, de la richesse du monde et du potentiel de chaque décision sont déjà là, dans une forme plus brute mais néanmoins délectable, surtout en couch-coop.

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Un jeu à la croisée des genres, qui va piocher du Stardew Valley, de l'exploration rogue-like, et un peu de Overcooked dans un heureux métissage. Des boucles de gameplay courtes et gratifiantes, une ambiance chiadée, un aspect collectionite qui me parle totalement. Tout juste peut-on regretter que l'expérience touche vite à terme, et que si la proposition est riche en variété, la profondeur de chaque pan est assez limitée.

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Un jeu de deck building rogue-lite qui rivalise avec Slay the Spire en termes d'addiction, c'est rare. Je le relance toutes les semaines depuis sa sortie, avec toujours cet espoir de passer tous les decks en rang max, et le plaisir est toujours là. On peut juste reprocher une trop grande place de l'aléatoire, et des débuts de runs qui se doivent d'être parfaits pour passer les plus gros challenges. Alors on rentre dans une routine à chaque nouvelle partie, recommençant jusqu'à obtenir un starter convenable.
A ça de l'excellence !

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Un rogue-like original à tous les niveaux. De l'univers cryptique que l'on prend plaisir à découvrir, en passant par les capacités débloquées inventives et qui cachent souvent des fonctionnalités, et une direction artistique au poil, Animal Well s'est placé comme la grosse surprise de ce début d'année. Et en plus, directement dans l'abonnement PS+.

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Dire qu'il était attendu au tournant serait un euphémisme, au vu de la qualité des DLC passés de FromSoftware. Mais je ne pensais pas être surpris à ce point par la teneur du titre. Une aventure plus longue qu'un Dark Souls, une variété de biomes effarante, et une verticalité de l'exploration qui vient rafraîchir la sensation de découverte des environnements imbriqués les uns dans les autres que l'on avait quelque peu perdu dans Elden Ring. Il prend toutes les qualités du jeu initial et en efface les menus défauts (la répétition des donjons annexes) pour une nouvelle Aventure inimitable.

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Une ambiance pesante, une gestion des ressources exténuantes, et une bagnole à améliorer en guise d'avatar, Pacific Drive en a clairement sous le capot. Mais la boucle de gameplay est redondante, et si l'on comprend que les améliorations à débloquer sur le tard nous permettront de passer ces phases répétitives, elles tardent à venir et demandent de refaire la même chose en boucle pour farmer. J'ai lâché l'affaire après une petite vingtaine d'heures, mais il n'est pas exclus que j'y revienne car le goût de mystère du titre est tout de même très agréable, quand bien même la narration par les dialogues passent complètement à l'as dans le feu de l'action.

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Même constat que sur le premier volet : la promesse de partir de rien et d'aller à la conquête du monde est grisante, mais alors que les heures s'enchaînent c'est bien la lassitude qui prend le pas. On répète ad nauseam les mêmes manoeuvres, et pour peu que l'on prenne une mauvaise décision a un instant T, ce sont des heures de progrès qui sont perdues. Il faut alors rebâtir, et si la carotte finale est appétissante, le chemin à parcourir l'est beaucoup moins. Belles ambitions mais finition bancale.

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Le verdict est sans appel, je n'ai aucun sens du rythme. Du coup, malgré toutes les qualités évidente de Hi-Fi Rush, de sa DA somptueuse, sa musique prenante, à l'idée même d'incorporer le tempo à l'action, je n'arrive pas à aller au bout car je ne tire aucun plaisir au vu de ma maladresse. Même effet que sur Crypt of the Necrodancer : je suis devant un jeu qui devrait me plaire, mais auquel je suis incapable d'être bon. Mea culpa, parce que pour le coup Tango Gameworks fait clairement le taf.

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27 ans que j'attends de pouvoir mettre la main sur Tomba, dont j'avais retourné la démo dans tous les sens à l'époque. Il aura finalement fallu une sortie remasterisée (qui tient plutôt de l'émulation pour le coup) pour qu'enfin j'en apprenne plus sur la malédiction des cochons. Et si l'aventure a pris un petit coup de vieux, le jeu n'en reste pas moins assez unique dans sa proposition, un mélange heureux entre un Zelda et un metroidvania qui demande de fouiller tous les recoins de la carte pour débusquer objets, clés et boss. Il m'aura fallu quelques recherches sur des guides pour avancer par moment, philosophie de gameplay de l'époque oblige, mais globalement c'est aussi frais et amusant que ce que j'en espérais.

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Ayant grandi avec Les Chevaliers de Baphomet, Paris et ses égouts n'ayant plus de secrets pour moi, je ne peux décemment pas être objectif sur le jeu original. L'accent de George, les répliques cinglantes de la galerie de personnages rencontrées, et l'ancrage de l'histoire dans l'Histoire ont fait de Revolution Softwares un sérieux concurrent à la mane de LucasArts dans le genre désormais désuet du point'n'click.

Et ce Reforged vient sublimer tout ça, donnant un magnifique lifting à l'ensemble. Il accomplit ce qui est attendu d'un remake point par point : donner la sensation de replonger dans le jeu tel que l'on s'en souvient. Et on se rend bien compte, par la simple pression d'un bouton, du progrès technique que le filtre de la nostalgie aurait autrement gommé. Le seul bémol, duquel on s'accommode en quelques minutes, vient des pistes de dialogue hors V.O. qui sont dans leur jus de l'époque. Ca accroche un peu l'oreille, mais on l'oublie vite.

La meilleure option pour découvrir ce bel ouvrage, sorti pour annoncer le prochain périple de nos deux tourtereaux en 2025.

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Fait dans sa version Remastered 2024

Si le premier volet des aventures de Lara Croft fait partie intégrante de mon enfance, je ne peux pas en dire autant de ses suites que je découvre sur le tard. Pas de nostalgie ici donc, juste l'envie d'en découdre avec la plate-forme géométrique et d'explorer des tombes à travers le monde.

Mais dès le premier niveau, on se rend compte du changement d'orientation opéré par la licence : on va miser sur l'action. Fusillades à gogo face à des humains, pièges de partout et véhicules en sus. L'introduction semble s'adresser uniquement à celles et ceux qui auraient déjà vu le Pérou avec Lara. A mon grand dam. Car ce qui me plaisait dans le premier est ici mis au second plan. La varappe est supplantée par des gunfights peu engageants et un rythme plus rapide et donc moins propice à laisser place aux mystères. A ce titre, il suffit de voir que la liste des trophées du premier épisode propose une récompense pour finir le jeu sans utiliser de trousse de soin. C'est ici impossible.

Il reste tout de même des gros moments marquants, comme tout cet acte sous-marin, et assez de l'ADN cubique du premier volet pour que l'on se prenne tout de même au jeu. En espérant que le troisième rectifie le tir.

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