Survivals : les films de survie

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Le chef d'oeuvre de Carpenter est aussi un grand film de survie. Ici l'intrusion d'une créature capable d'imiter n'importe quel aspect physique dans un groupe isolé devient le catalyseur d'une intrigue angoissante où la survie implique de ne faire confiance en personne. Le réalisateur instaure progressivement un climat de défiance paranoïaque entre ses protagonistes et perd sciemment son spectateur en mettant en cause son principal référent. Du grand art.

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Un brave automobiliste est pris en chasse par un camion menaçant. Le routier invisible derrière son pare-brise semble s'être pris d'une haine mortelle pour le pauvre protagoniste.

Pour lire ma critique :
http://www.senscritique.com/film/Duel/critique/34585246

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La suite du premier film, plus ambitieux et abouti d'un point de vue narratif. Ici, le calme précède l'inévitable tempête. Il suffira d'un ardent baiser pour relancer l'épidémie ainsi que la mécanique du survival. Quel plaisir alors de voir les protagonistes se perdre dans un Londres dépeuplé, hanté par des monstres à visages humains.

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En plus d'être un grand survival post-apocalyptique, le film de Danny Boyle a relancé à l'écran la mode des films de zombies. L'ironie c'est que ceux de 28 Days Later tiennent plus des infectés véloces et enragés que des morts-vivants à la démarche chaloupée et déambulant à deux à l'heure. Boyle instaure un climat saisissant de désolation tout en jouant de conception hobsienne de l'humanité. Après tout, l'homme est un loup pour l'homme.

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En parlant de loup, ce film est simplement sublime. Un voyage initiatique, comptant nombre de sacrifiés et au bout duquel celui qui n'a plus rien à perdre, se bat coûte que coûte pour la beauté du geste. Ne jamais abandonner, pas même face aux loups.

Pour lire ma critique :
http://www.senscritique.com/film/Le_Territoire_des_loups/critique/34228032

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Le dernier acte est un pur concentré de rage. Des brutes font le siège d'une petite maison perdue dans la campagne irlandaise. A l'intérieur un petit citadin a prévu de les accueillir comme il se doit...

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Il y a souvent un rapport déterminant entre les protagonistes et leur environnement dans le survival. Preuve en est ce film, le plus célèbre du genre.
Quatre citadins partis descendre une rivière en canoé se heurtent à l'hostilité des habitants du coin. Et voilà comment l'individu civilisé se heurte à la sauvagerie primaire.

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Un jeune homme faisant route dans le désert devient le principal adversaire d'un tueur fou.
Hitcher est un exercice périlleux, un survival à la limite du simple slasher. Le bodycount a beau s'égrener au fil des minutes, le réalisateur refuse de se vautrer dans les passages obligés du slasher et perd sciemment ses protagonistes dans l'immensité du désert. Ce seul rapport de l'homme à son environnement place d'emblée le film dans le genre du survival. John Ryder porte d'ailleurs bien son pseudo, lui qui semble perdu entre deux mondes.

Pour lire ma critique :
http://www.senscritique.com/film/Hitcher/critique/34381123

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En matière de survival asiatique, Battle Royale fait figure de référence absolue. Contraint à participer au plus cruel des jeux de survie, les jeunes n'ont plus qu'à renoncer à toute humanité pour se consacrer à leur seule survie. Si certains jouent le jeu sans sourciller, d'autres gardent encore assez d'idéaux pour ne pas céder à la contrainte. De toute manière, Fukasaku enfonce le clou en affirmant que la vie elle-même est un jeu des plus cruels.

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Un homme apeuré déboule dans un commissariat en cours de désaffection de la périphérie de Los Angeles. Sa fille vient d'être assassinée sans raison sous ses yeux par le membre d'un gang. Enragé il a tué l'assassin de sa fille et a fuit, poursuivi par les autres membres du gang. Bientôt ceux-ci encerclent de manière inquiétante le bâtiment, rejoints par des dizaines d'autres de leurs compagnons. Ils coupent rapidement tous moyens de communication et tuent les premiers à tenter de sortir. Barricadés dans le commissariat, policiers, civils et bagnards s'efforcent de mettre leurs inimitiés de côté afin d'organiser leur résistance. Bientôt c'est toute une armée d'agresseurs qui se lancent à l'assaut du commissariat isolé. Avec "Assaut", le jeune Carpenter signait là un survival urbain oppressant, à la lisière du fantastique. Un grand classique maintes fois imité, jamais égalé.

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Un autre grand classique, intelligent et utile à son époque. Réhabilitant les vétérans "oubliés" par leur patrie, celle pour laquelle ils ont tout donnés. Face au mépris et à l'injustice de sa condition, un de ces vétérans devenu vagabond, pète les plombs et déclare la guerre à l'Amérique de l'ingratitude. Un film inoubliable qui engendra trois suites hors de propos, totalement à côté de la plaque.

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Une jeune mère endeuillée par la perte de son enfant part en week-end avec ses copines, explorer une grotte souterraine. Comment rendre visible un affrontement se déroulant dans les ténèbres absolues. Préférez la version européenne à l'américaine, la fin est bien meilleure.

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Spielberg filme l'apocalypse à hauteur d'homme en se focalisant exclusivement sur le point de vue d'un père soucieux de protéger la vie de ses enfants. En découle une fuite en avant cumulant les séquences d'anthologie et des visions sidérantes de mouvement de foule. Le scénario détourne habilement les clichés (en cela le film est un anti-Independence Day) et ce jusqu'à justifier l'acte homicide de son protagoniste. Ou comment faire d'une énième invasion alien au cinéma, l'un des meilleurs survivals du genre.

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Un trio d'étudiants partent en excursion dans l'outback australien visiter le cratère de Wolf Creek. Une nuit, ils font la connaissance d'un bushman dont la générosité se muera très vite en cruauté homicide.Inspiré d'une histoire vraie, ce survival cruel encensé par Tarantino himself se révèle être l'un des plus éprouvants du genre.

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Le premier film d'horreur moderne est aussi un grand survival. Sur fond de ségrégation (le héros est un des premiers personnages principaux de couleur du grand écran), Romero organise le siège d'une maison où sont retranchés les protagonistes par une multitude de cadavres ambulants et anthropophages.

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Séquelle de La nuit des morts-vivants, Zombie est un survival post-apocalyptique se situant dans un monde dépeuplé où les survivants luttent désespérément contre les nuées de morts ambulants. Retranchés dans une grande surface déserte, un groupe de survivants organisent la résistance face à des nuées de zombies étrangement attirés par le bâtiment comme s'ils étaient hantés par le souvenir de leurs vies passées de consommateurs. Sous couvert d'un survival fantastique, Romero dresse en filigrane une critique percutante de la surconsommation.

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Superbe remake, respectueux de son modèle tout en modernisant son propos. Le dernier acte compte un sacré morceau de bravoure.

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Aujourd'hui dévoyé, Gibson s'impose comme un réalisateur au style puissant et sans concessions. Il n'a pas son pareil pour mettre en scène les civilisations défuntes.

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Ce survival met au prise un couple d'expatriés français avec plusieurs agresseurs à l'identité incertaine. Qui sont-ils ? Une révélation finale qui fait froid dans le dos, d'autant qu'on nous assène que c'est en partie inspiré d'une histoire vraie.

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Un grand classique.

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Un ancien GI pète subitement les plombs à son retour au pays et se met à tuer au hasard. Les autorités le traquent sans relâche et font appel à son ancien instructeur pour leur prêter main forte. Un survival âpre et réaliste, sorte de pendant négatif de Rambo dont il reprend le propos. Le pugilat final est une scène d'anthologie.

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Agréable à voir pour la confrontation psychologique entre ses deux protagonistes, taisant leur rancoeur pour affronter côte à côte une nature hostile et un grizzly particulièrement fâché.

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Un survival maniéré mais efficace remédiant à l'immobilité du protagoniste (et de l'ennui qui peut en découler) par une alternance de flash-backs nous faisant partager les souvenirs du protagoniste esseulé. Un exercice finalement pas vraiment original mais mené de main de maître par un réalisateur dont on retrouve les gimmicks.

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Quatre naufragés perdus dans l'océan pacifique tentent de regagner la plus proche île à la nage. Ils sont bientôt pris en chasse par un requin blanc.
Un très bon survival aquatique australien.

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Un couple en vacances aux Bahamas participe à une expédition de plongée sous-marine. Après avoir exploré les fonds marins, ils découvrent en refaisant surface qu'ils ont été abandonnés au beau milieu de l'océan. Le but est alors de survivre aux requins qui infestent les eaux. Tiré d'une histoire vraie ce tragique survival aquatique fait froid dans le dos.

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Un habile mélange de Délivrance et La colline à des yeux. Sympathique sans être transcendant.

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Une course-poursuite effrénée à travers le bush australien et convoquant une multitude de références au genre. Si le film fonctionne pour son côté survival, l'ensemble convainc beaucoup moins pour sa violence complaisante et son humour noir. Comme si le réalisateur se perdait à vouloir iconiser à tout prix son boogeyman.