Top 10 Albums selon Docteur_Jivago

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Exile on Main Street représente à la fois le sommet du plus grand groupe de tous les temps ainsi que l'essence même des Stones, ses origines et influences et ils nous immergent directement dans une ambiance de redneck du vieil Alabama. Un album qui, personnellement, a dépassé le simple cadre de la musique et provoque frisson, intensité et émotion lors de chaque écoute qui ne manque pas de prendre aux tripes comme il faut.

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Après les Stones, les Doors ont été ma deuxième vraie et immense claque musicale. Cet album a une connotation particulière pour moi, un sentiment mélancolique et en plus de ça, les Doors livrent, à travers 11 chansons, les bases de leur style si unique, marqué par la voix de Morrison et les claviers de Manzarek. Un album immense, sans aucune fausse note avec des moments d'anthologie inoubliable.

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Conclut par l'apothéose "Freebird" ce premier album de Lynyrd Skynyrd pose les bases de ce fabuleux groupe, du rock-blues à la sauce sudiste, lorgnant parfois vers le boogie, le hard ou le folk. Ils sont ici déjà à leur sommet avec des titres comme "Freebird", "Tuesday Gone" ou "Mississippi Kid" et le groupe qui connaitre une fin tragique en 1977 nous transporte au cœur d'un Alabama sentant bon l'alcool frelaté, les saloons et la bière. Immense & grandiose.

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Le son unique de cet album, définissant le blues électrique, accompagné de la Gibson Les Paul de Clapton branché sur un ampli Marshall 100 watts et le volume monté à 10, et de la voix de Mayall, intemporel.

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Malheureusement et ce assez vite, à partir des années 1980, l'irlandais diminua sa production et ses concerts et connut plusieurs problèmes de santé, notamment dû à l'alcool. Il s'éteint un triste jour de 1995 à Londres à 47 ans mais laissa derrière lui un formidable héritage. En attendant, il suffit juste de fermer les yeux, de mettre ce disque et de se laisser transporter dans les nuits alcoolisées des bars irlandais des années 1970 où un virtuose vient, avec sa troupe, délivrer la bonne parole, à savoir du blues qui prend aux tripes, des solos démentiels et des riffs bien lourds. Amen.

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Un album que j'ai écouté des millions de fois et dont je ne me suis jamais lassé, un chef-d'oeuvre d'un groupe qui en a aligné plusieurs durant l'ère Bon Scott. Rythmique implacable, riff assassin, déferlement de solos façon Angus Young et le tout emmené par un génial et malicieux Bon Scott. La recette est connue, elle est aussi simple qu'efficace et beaucoup ont tenté de la reprendre, mais personne n'a jamais atteint la maestria d'Ac/Dc dans ce domaine.

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Tout simplement l’un des meilleurs albums live enregistrés, habité de bout en bout avec un Lou Reed torturé et qui chante avec une immense intensité, accompagné par une troupe de musiciens aussi talentueux qu’inventifs et qui reprennent de manières totalement différentes des titres du poète junkie New-yorkais, dans des versions monstrueuses et parfois définitives.

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Quelque temps avant la disparition de son ami guitariste Danny Whitten du groupe Crazy Horse qui le plongea dans une dépression, Neil Young signe l'un de ses sommets avec Harvest, celui de la reconnaissance, méritée mais qu'il rejettera, un album authentique, mélancolique ou encore créatif, où il nous fait participer à un voyage sur les terres sauvages américaines au son de sa magnifique voix et du remarquable groupe l'accompagnant.

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Une bande-originale fabuleuse et entraînante ainsi qu'une initiation à toute la musique populaire américaine, le tout joué avec génie, rythme et passion par des musiciens talentueux et deux excellents chanteurs, rejoint quatre fois par des légendes, eux aussi, en grande forme. L'époque où "R 'n' B" voulait vraiment dire Rythm and Blues et avait encore toutes ses lettres de noblesses.