29 films
créee il y a presque 11 ans · modifiée il y a 2 moisFurie (1936)
Fury
1 h 32 min. Sortie : 16 octobre 1936 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Fritz Lang
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
L'Extravagant Mr Deeds (1936)
Mr. Deeds Goes to Town
1 h 55 min. Sortie : 18 juin 1936 (France). Comédie, Drame, Romance
Film de Frank Capra
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Les Temps modernes (1936)
Modern Times
1 h 27 min. Sortie : 13 mars 1936 (France). Comédie dramatique, Muet
Film de Charlie Chaplin
Morrinson a mis 8/10.
Les Poupées du diable (1936)
The Devil Doll
1 h 18 min. Sortie : 6 août 1937 (France). Fantastique
Film de Tod Browning
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=20
... La qualité des effets spéciaux permet de rendre le fiction encore prenante vue de 2023, avec pour créer l'effet de changement d'échelle d'un côté des surimpressions évidentes qui bavent un peu et de l'autre côté des décors gigantesques construits pour l'occasion. Le résultat est d'une fluidité que je trouve franchement bluffante, et ce d'autant plus que cela s'inscrit dans des passages typés thriller conférant aux êtres miniaturisés un pouvoir de mort.
En marge de ces scénarios riches en points de singularité et en personnages déviants, Tod Browning apparaît à mon sens comme un précurseur très lointain de David Cronenberg avec qui il partage une lubie très particulière, la transformation des corps et leur caractère très photogénique. Aucune trace de la "nouvelle chair" ici bien sûr, ici il est systématiquement question de divers registres de criminalité brouillant sans cesse la frontière entre ceux qu'on considère comme vertueux et ceux qu'on traite comme malfrats. Browning aura toujours manifesté un attrait pour la difformité et pour le déguisement, en les mêlant à des histoires sombres de meurtres et de mensonges. Et dans ce rôle, Lionel Barrymore livre une prestation particulièrement réussie, dans la veine de ce que pouvait produire Lon Chaney — la transformation de Barrymore en petite vieille fabriquant des poupées rappelle d'ailleurs très fortement le rôle de Chaney dans "The Unholy Three". Un support très approprié pour ces personnages qui arborent un physique décalé et qui alimentent une atmosphère étrange dans un maelstrom de sentiments contrastés.
Et il fallait quelqu'un de solide pour incarner la vengeance ce cet homme, un ancien banquier envoyé en prison par ses trois anciens associés ayant comploté contre lui... Car on ne parle pas de n'importe quelle vengeance, on entre presque dans le registre des malfaiteurs dans "Les Vampires" de Louis Feuillade, c'est tout de même quelqu'un qui va transformer le premier en Lilliputien, pour ensuite utiliser une de ces créatures comme d'une poupée Chucky pour s'immiscer chez le second et lui administrer un poison paralysant, avant de se concentrer sur le troisième, exposer le complot et lui faire avouer des méfaits vieux de 17 ans. ...
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Le Fils unique (1936)
Hitori musuko
1 h 27 min. Sortie : 15 septembre 1936 (Japon). Comédie dramatique
Film de Yasujirō Ozu
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
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Par cet acte, Barrymore s'innocente aux yeux de la société tout en se condamnant à nouveau (il a commis quelques actes quand même un peu répréhensibles), mais il aura réparé le lien qui s'était rompu avec sa fille, pleine de rancœur, elle qui l'accablait de tous les maux depuis son enfance ("You're very young to be so bitter" lui dira-t-il, sous son déguisement). On l'aurait presque oublié, mais cet homme qui fomente une vengeance complètement dingue (personnage en ce sens typique du cinéma de Browning, un de ces "gentils" ou considérés comme tels qui ont recours au mode d'action des "méchants") sous les traits et les habits d'une grand-mère inoffensive, agissait avant tout pour laver son honneur et retrouver une respectabilité aux yeux de sa fille. Elle le comprendra aisément, elle qui travaillait le jour dans une blanchisserie mais contrainte à la saleté d'une brasserie comme serveuse de nuit. Au sommet de la Tour Eiffel, au creux d'un instant de pureté loin de la crasse des bas-fonds parisiens, il se réconcilie avec elle et choisit d'option d'une ultime disparition.
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Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=22
C'est avant tout une histoire de désillusion, l'amour maternel et son immense volonté se heurtant contre le mur de la réalité des classes ouvrières, empruntant à ce titre un descriptif très néoréaliste italien lorsque la mère découvre le taudis dans lequel habite son fils — elle apprend au passage qu'il a une femme, et puis un fils, et finalement qu'il n'est qu'un demi-professeur (comprendre : un pauvre petit enseignant du soir). Honte pour lui, déception pour elle. Ce n'était pas la vie qu'elle avait rêvée pour son enfant lorsqu'elle avait vendu sa maison afin de financer son départ à la capitale, elle la fileuse de soie désormais reléguée dans un dortoir sur son lieu de travail. Les derniers plans de "Le Fils unique" centrés sur le personnage de la mère laissent place à plusieurs interprétations, entre mélancolie des ambitions déçues et acceptation de l'homme bon que son fils est devenu. Une grande pudeur pour évoquer un naufrage, des émotions sans frustration apparente mais cernées par l'amertume.
Le Roman d'un tricheur (1936)
1 h 21 min. Sortie : 18 septembre 1936. Comédie
Film de Sacha Guitry
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-6
Le discours est toujours teinté d'ironie, Guitry pratiquant un humour très caustique tout en restant extrêmement bienveillant : c'est de l'ordre de l'immoralité distillée avec beaucoup de douceur, un mélange étonnant et agréable alors que le projet avait tout de la mise en scène de flambeur égocentrique et insupportable sur le papier.
Les Bas-fonds (1936)
1 h 31 min. Sortie : 11 décembre 1936. Drame, Policier, Romance
Film de Jean Renoir
Morrinson a mis 7/10.
Au bord de la mer bleue (1936)
U samogo sinego morya
1 h 09 min. Sortie : 20 avril 1936 (Union Soviétique). Comédie dramatique, Romance
Film de Boris Barnet et S. Mardanin
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
La Belle Équipe (1936)
1 h 41 min. Sortie : 15 septembre 1936. Drame
Film de Julien Duvivier
Morrinson a mis 7/10.
Je n'ai pas tué Lincoln (1936)
The Prisoner of Shark Island
1 h 36 min. Sortie : 28 février 1936 (États-Unis). Drame, Historique
Film de John Ford
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://old.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2022/3158495/page-17
Mais on est en droit de suspendre son incrédulité pour épouser le destin du docteur Samuel Mudd, dont l'histoire est inspirée d'événements bien réels. Il soigne l'assassin du président en toute innocence, et se retrouve accusé de complicité, condamné à la détention à perpétuité par un tribunal militaire expéditif et envoyé sur une prison insulaire où il subira la haine et le sadisme des gardiens. Il y a dans le regard de Ford pour son personnage une forme de bienveillance naïve, qui s'étend jusqu'à la construction d'une figure et d'une trame christiques, marquées par l'injustice, la souffrance et la rédemption. Très peu d'interprétation de ma part à ce sujet, étant données les remarques répétées du tortionnaire sergent Rankin (John Carradine) le traitant de Judas pour avoir tué le saint Lincoln.
On ne peut pas dire que la dynamique rédemptrice soit d'une subtilité à toute épreuve, que ce soit dans la prévisibilité de son rôle dans la gestion d'une épidémie de fièvre jaune meurtrière, dans sa capacité à dénouer une mutinerie de la part des gardes noirs effrayés par la maladie, ou encore dans le changement drastique de comportement du sadique Rankin. Mais il est toutefois possible de se focaliser sur le versant compatissant du film, avec la célébration de l'intégrité et la question de la conscience — dans un registre pour le coup beaucoup moins lourdaud que dans "Le Mouchard" réalisé un an avant. On reconnaît également une volonté omniprésente chez Ford, qui passe toujours par une allégorie, celle de panser les plaies de la nation entière, ici avec comme cadre la discorde par excellence des conséquences de la guerre de Sécession.
Agent secret (1936)
Sabotage
1 h 16 min. Sortie : 8 janvier 1937 (France). Thriller, Drame
Film de Alfred Hitchcock
Morrinson a mis 7/10.
Dodsworth (1936)
1 h 41 min. Sortie : 30 octobre 1936 (France). Drame, Romance
Film de William Wyler
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Empreintes digitales (1936)
Big Brown Eyes
1 h 17 min. Sortie : 17 juillet 1936 (France). Comédie, Policier
Film de Raoul Walsh
Morrinson a mis 6/10.
César (1936)
2 h 18 min. Sortie : 11 novembre 1936. Comédie dramatique, Romance
Film de Marcel Pagnol
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
La Charge de la brigade légère (1936)
The Charge of the Light Brigade
1 h 55 min. Sortie : 25 décembre 1936 (France). Aventure, Guerre, Historique
Film de Michael Curtiz
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
La Vie future (1936)
Things to Come
1 h 40 min. Sortie : 14 septembre 1936 (Royaume-Uni). Science-fiction
Film de William Cameron Menzies
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Laissez faire les femmes ! (1936)
Gluckskinder
1 h 33 min. Sortie : 1936 (Allemagne). Comédie
Film de Paul Martin
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Faisons un rêve (1936)
1 h 20 min. Sortie : 31 décembre 1936. Comédie, Romance
Film de Sacha Guitry
Morrinson a mis 5/10.
Nick, gentleman détective (1936)
After the Thin Man
1 h 52 min. Sortie : 20 mai 1937 (France). Comédie, Policier
Film de W.S. Van Dyke
Morrinson a mis 5/10.
Le Mort qui marche (1936)
The Walking Dead
1 h 06 min. Sortie : 10 mai 1936 (France). Policier, Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Michael Curtiz
Morrinson a mis 5/10.
Le Voyage cosmique (1936)
Kosmicheskiy reys: Fantasticheskaya novella
1 h 10 min. Sortie : 21 janvier 1936 (Union Soviétique). Science-fiction
Film de Vasily Zhuravlyov
Morrinson a mis 5/10.
Cerveaux de rechange (1936)
The Man Who Lived Again
1 h 02 min. Sortie : 12 février 1937 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de Robert Stevenson
Morrinson a mis 5/10.
Les Sœurs de Gion (1936)
Gion no shimai
1 h 09 min. Sortie : 15 octobre 1936 (Japon). Comédie dramatique
Film de Kenji Mizoguchi
Morrinson a mis 5/10.
Quatre de l'espionnage (1936)
Secret Agent
1 h 26 min. Sortie : 24 juillet 1936 (France). Thriller
Film de Alfred Hitchcock
Morrinson a mis 4/10.
Révolte à Dublin (1936)
The Plough and the Stars
1 h 12 min. Sortie : 5 mars 1937 (France). Drame
Film de John Ford
Morrinson a mis 4/10.
Sur les ailes de la danse (1936)
Swing Time
1 h 43 min. Sortie : 22 septembre 1937 (France). Comédie musicale, Romance
Film de George Stevens
Morrinson a mis 4/10.
Soupe au lait (1936)
The Milky Way
1 h 29 min. Sortie : 7 février 1936 (États-Unis). Comédie
Film de Leo McCarey
Morrinson a mis 4/10.
Le Dernier des Mohicans (1936)
The Last of the Mohicans
1 h 31 min. Sortie : 18 août 1938 (France). Aventure, Drame, Western
Film de George B. Seitz
Morrinson a mis 4/10 et a écrit une critique.
C'est donc ton frère (1936)
Our Relations
1 h 05 min. Sortie : 30 octobre 1936 (États-Unis). Comédie
Film de Harry Lachman
Morrinson a mis 4/10.