55 films
créée il y a presque 11 ans · modifiée il y a environ 1 moisVoyage à Tokyo (1953)
Tokyo Monogatari
2 h 16 min. Sortie : 8 février 1978 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Salaire de la peur (1953)
2 h 28 min. Sortie : 22 avril 1953 (France). Aventure, Drame, Thriller
Film de Henri-Georges Clouzot
Morrinson a mis 8/10.
Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)
Ugetsu monogatari
1 h 36 min. Sortie : 18 mars 1959 (France). Drame, Fantastique
Film de Kenji Mizoguchi
Morrinson a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de là : https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170/page-9
Genjuro, le potier parti en ville pour vendre sa production, finira charmé et envoûté par Dame Wakasa dont la première apparition, spectrale, est renforcée par un puissant contraste de noir et blanc : le blanc de sa tenue est éclatant, comme le seraient les tissus dans lesquels s'enveloppent les fantômes, et contraste avec le noir de la foule au marché. Le film emprunte d'ailleurs un sentier explicitement fantastique lors de la séquence en barque, au milieu d'un étang sur lequel flotte un voile brumeux très symbolique et duquel émergera un esquif funèbre. Séquence magnifique, évidemment, aux portes de l'onirisme après les adieux à sa femme et à son enfant. L'illusion, autant que la désillusion, seront aussi totales que fatales.
Tobei, la paysan, empruntera un chemin semblable en direction d'un autre rêve, celui de devenir samouraï, et d'arborer ainsi une armure scintillante sur son fier destrier. La route vers cet idéal sera plus dure, plus cruelle que celle de Genjuro, mais elle n'en sera pas moins décevante, sertie de leurres et de désillusions multiples. Comme son ancien voisin avec son art, il aura fait passer son ambition avant sa femme et son fils, nourrissant un puissant antagonisme au sein du couple.
Tout comme l'art et les contraintes que sa pratique sérieuse impose, la femme semble occuper une place centrale chez Mizogushi, d'une importance également supérieure . L'homme comme la femme souffre de nombreuses faiblesses mais ce sont toujours ces dernières qui en paient le prix fort, celui de l'oubli.
L'art et l'oubli.
Vacances romaines (1953)
Roman Holiday
1 h 58 min. Sortie : 9 avril 1954 (France). Comédie romantique
Film de William Wyler
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-19
Mais, bien sûr, l'un comme l'autre ne restera pas insensible aux charmes de l'inconnu(e) récemment rencontré(e). À de nombreuses reprises, d'ailleurs, on ne saurait dire si c'est le journaliste ou l'homme sous le charme qui est en contrôle : difficile de dire si c'est son intérêt qui parle, pour capturer un maximum de clichés et d'anecdotes à faire fructifier dans les colonnes du journal le plus offrant, ou s'il lui est intimement impossible de perturber cette femme dans un tel moment de bonheur, simple, pur, et surtout tragiquement éphémère. On n'oublie pas qu'il s'agit d'un oiseau sorti de sa cage, certes dorée : à la fin, les illusions du conte de fée s'évanouissent mélancoliquement.
Wyler ne se cantonne pas à un registre unique et fait allègrement dialoguer la romance avec la comédie. Les ressorts comiques irriguent tout le film, du début à la fin, de cette partie de poker avec d'immenses sommes en jeu (jusqu'à ce qu'on apprenne qu'il s'agit de lires et non de dollars) jusqu'aux révélations / présentations en bonne et due forme dans le palais princier. Mieux encore, lorsque la princesse quitte l'appartement de son bienfaiteur et lui demande amicalement de l'argent pour la journée, la gêne de Peck sous les yeux du concierge qui croit assister au paiement d'une soirée en compagnie d'une prostituée est parfaite. "Vacances romaines" distille ainsi un humour très raffiné, entrecoupé par du burlesque pur jus, à l'instar de la séquence de danse sur un bateau qui se terminera par une baston générale entre police et services secrets ou celle de "la bouche de la vérité", en partie improvisée — d'où la surprise de Hepburn, sincère, à l'écran. On peut imaginer que cette composante-là aurait été absente du film réalisé par Capra, premier metteur en scène envisagé qui se désista en apprenant que le scénario provenait de Dalton Trumbo, en pleine période de maccarthysme.
Monika (1953)
Sommaren med Monika
1 h 36 min. Sortie : 14 mai 1954 (France). Drame, Romance
Film de Ingmar Bergman
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Le Petit Fugitif (1953)
Little Fugitive
1 h 20 min. Sortie : 16 décembre 1953 (France). Comédie dramatique
Film de Morris Engel, Ruth Orkin et Ray Ashley
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Tous en scène ! (1953)
The Band Wagon
1 h 52 min. Sortie : 3 février 1954 (France). Comédie, Comédie musicale, Romance
Film de Vincente Minnelli
Morrinson a mis 8/10.
Madame de... (1953)
1 h 40 min. Sortie : 16 septembre 1953. Drame, Romance
Film de Max Ophüls
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Eaux troubles (1953)
Nigorie
2 h 10 min. Sortie : 23 novembre 1953 (Japon).
Film de Tadashi Imai
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
La Nuit des forains (1953)
Gycklarnas Afton
1 h 32 min. Sortie : 18 octobre 1957 (France). Drame
Film de Ingmar Bergman
Morrinson a mis 7/10.
Chantons sous la pluie (1952)
Singin' in the Rain
1 h 43 min. Sortie : 11 septembre 1953 (France). Comédie, Comédie musicale, Romance
Film de Stanley Donen et Gene Kelly
Morrinson a mis 7/10.
L'Équipée sauvage (1953)
The Wild One
1 h 19 min. Sortie : 14 avril 1954 (France). Drame, Romance
Film de László Benedek
Morrinson a mis 7/10.
Le Port de la drogue (1953)
Pickup on South Street
1 h 20 min. Sortie : 7 avril 1961 (France). Film noir
Film de Samuel Fuller
Morrinson a mis 7/10.
Le Voyage de la peur (1953)
The Hitch-Hiker
1 h 11 min. Sortie : 16 octobre 1953 (France). Policier, Thriller, Film noir
Film de Ida Lupino
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Jules César (1953)
Julius Caesar
2 h. Sortie : 16 octobre 1953 (France). Péplum, Historique, Drame
Film de Joseph L. Mankiewicz
Morrinson a mis 6/10.
La Conquête de l'Everest (1954)
The Conquest of Everest
1 h 18 min. Sortie : 13 février 1954 (France). Sport
Documentaire de George Lowe
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-11
Pour le reste, avec ses schémas tracés à la main, "The Conquest of Everest" appuie sans doute un peu trop fortement sur la dimension de l'exploit et sur la nature constante de la lutte contre les éléments. Avec beaucoup d'emphase, aussi, en comparant le Col Sud de l'Everest à la lune, "a place outside of human experience", et en s’exclamant qu'en plus des lourds chargements sur le dos des sherpas, "what they are carrying also is a dream that is turning ripe". On s'extasie énormément devant le tissu en nylon résistant aux vents les plus puissants, la nourriture conditionnée sous vide, et les équipements légers en aluminium comme les échelles. On ne peut pas dire que l'enthousiasme soit du niveau d'un documentaire comme "L'Expédition du Kon-Tiki", qui lui est pourtant contemporain et qui fut même produit 3 ans avant. Restent bien sûr quelques beaux passages sur l'ascension à proprement parler, quelques franchissements ardus d'immenses corniches, et pour unique image du sommet une photo de Hillary.
Thérèse Raquin (1953)
1 h 43 min. Sortie : 6 novembre 1953 (France). Drame, Policier
Film de Marcel Carné
Morrinson a mis 6/10.
Le soleil brille pour tout le monde (1953)
The Sun Shines Bright
1 h 30 min. Sortie : 8 mai 1953 (France). Comédie dramatique
Film de John Ford
Morrinson a mis 6/10.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-13
Bon, bien sûr, le lyrisme de Ford ne m'atteint toujours pas. La scène du bal est très belle, mais le défilé final (avec les chants folkloriques typiques) ne produit pas l'effet recherché. En conséquence, pas de piqure émotionnelle lorsque le juge passe le seuil de sa porte — un peu comme John Wayne dans "La Prisonnière du désert" aka The Searchers. Mais la curiosité est maintenue par le fait qu'il s'agit de son film préféré. En plein maccarthysme, aussi, Ford s'échine à démontrer que les apparences sont trompeuses, que les innocents peuvent devenir coupables, etc. Si ce n'est pas d'une subtilité patente, la résonance reste roborative. La réconciliation de la communauté est franchement trop facile, dans le cadre de la fiction, mais la mélancolie autour de l'intolérance conserve une bonne place — Horace K. Maydow n'a pas été élu, mais ce sera pour la prochaine fois.
Epitome (1953)
Shukuzu
2 h 11 min. Sortie : 8 avril 1953 (Japon). Drame
Film de Kaneto Shindō
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051?page=23
"Shukuzu" se caractérise ainsi par ces allers-retours incessants, entre foyer familial et maison de geisha, et d'une maison de geisha à l'autre aux quatre coins du pays. Shindō insiste sur ce point, sans lourdeur, la femme perçue comme une marchandise au début du XXe siècle et la révocation presque totale de son libre-arbitre. Il utilise pour illustrer cela tout le volume disponible dans ces intérieurs japonais, avec de nombreux plans inhabituels, des panoramiques, des plans pris de dessus, mais c'est Otowa encore une fois qui survole le film, avec plusieurs passages inoubliables — les séquences de danse et de chant, et le terrible cynisme du dernier plan, énième répétition d'un cycle de souffrances.
Lettre d'amour (1953)
Koibumi
1 h 38 min. Sortie : 16 février 2022 (France). Drame, Romance
Film de Kinuyo Tanaka
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
La Vie d'un honnête homme (1953)
1 h 33 min. Sortie : 18 février 1953. Comédie dramatique
Film de Sacha Guitry
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=10
Mais bon, tout ceci est à mettre en regard du cœur du film, à savoir le remplacement d'un homme par son jumeau, profitant d'une occasion macabre pour se sortir sa vie trop rangée et aigre de petit bourgeois triste. Et il faut quand même reconnaître à Guitry cet élan particulièrement sarcastique, sans doute en grande partie auto-critique, pour relever l'étendue de la vanité de cette existence et de la vacuité de ce quotidien. Ainsi le film oscille entre plusieurs régimes de sordide, parfois franchement cru, parfois un peu plus léger et comique, mais dans tous les cas de figures attachés à railler l'hypocrisie grotesque de ce milieu révélé de l'intérieur, par un cheval de Troie qu'on ne voit pas vraiment venir. Il faut avouer qu'initialement, quand on voit la situation s'installer, on pense d'abord à une sorte de récit d'apprentissage à la Capra, dans lequel le "mauvais" jumeau deviendra bon et aimant au contact de son frère... Mais pas du tout : le venin de Guitry est beaucoup plus acide. Les oppositions pourront paraître un peu désuètes, un peu opportunistes, mais il y a une forme de sincérité jusqu'au-boutiste difficilement contestable. Et puis il y a un nu féminin soudain, très étonnant pour l'époque, ainsi qu'un assez jeune Louis de Funès avec des cheveux.
Les Vitelloni (1953)
I vitelloni
1 h 43 min. Sortie : 23 avril 1954 (France). Comédie dramatique
Film de Federico Fellini
Morrinson a mis 6/10.
Les Hommes préfèrent les blondes (1953)
Gentlemen Prefer Blondes
1 h 31 min. Sortie : 30 juillet 1954 (France). Comédie musicale, Romance
Film de Howard Hawks
Morrinson a mis 6/10.
Tant qu'il y aura des hommes (1953)
From Here to Eternity
1 h 58 min. Sortie : 25 mars 1954 (France). Drame, Romance, Guerre
Film de Fred Zinnemann
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Le Monstre des temps perdus (1953)
The Beast from 20,000 Fathoms
1 h 20 min. Sortie : 13 juin 1953 (France). Fantastique
Film de Eugène Lourié
Morrinson a mis 6/10.
Les Musiciens de Gion (1953)
Gion bayashi
1 h 25 min. Sortie : 24 août 2016 (France). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Morrinson a mis 6/10.
Un si doux visage (1952)
Angel Face
1 h 31 min. Sortie : 27 mars 1953 (France). Drame, Policier, Film noir
Film de Otto Preminger
Morrinson a mis 5/10.
Fear and Desire (1953)
1 h 02 min. Sortie : 31 mars 1953 (États-Unis). Drame, Thriller, Guerre
Film de Stanley Kubrick
Morrinson a mis 5/10.
Ulysse (1954)
Ulisse
1 h 57 min. Sortie : 1954 (France). Aventure, Fantastique, Historique
Film de Mario Camerini
Morrinson a mis 5/10.
Bigamie (1953)
The Bigamist
1 h 20 min. Sortie : 30 septembre 2020 (France). Drame, Film noir
Film de Ida Lupino
Morrinson a mis 5/10.