Top séries 2016-2017

Annotation :

Saison 2 : 9/10
J'étais déjà sous le charme la saison passée et celle-ci confirme encore plus mon avis sur la série.
C'est bizarre d'ailleurs parce que je pense que j'aurais pu détester cette série. Elle peut paraître prétentieuse, exagérément alambiqué, etc, etc. Et pourtant je trouve qu'elle a de grosses ambitions et qu'elle est entièrement à la hauteur de celles-ci.
Le mec prend des risques dans tout : la narration, la complexité de l'intrigue, la mise en scène, le format aussi, et pourtant ça fonctionne. Déjà la réal est juste éblouissante, l'atmosphère qui se dégage, le cadrage, la gestion de la musique (un exemple dans ce dernier épisode quand Darlene rentre dans la pièce avec Dom, la façon dont c'est filmé, je trouve ça génial !)).
Ce qui peut être déroutant c'est qu'une bonne partie de la saison on prend un pied d'enfer à regarder la série et pourtant on ne comprend pas la moitié de ce qu'il s'y passe. On ne sait pas ou vont les personnages, ce qu'ils font, ce qu'il va se passer. Je déteste ce sentiment d'incompréhension volontaire, mais je crois que c'est aussi dû au côté totalement atypique du personnage d'Elliot, qui fait la narration, et j'aurais descendu la série s'il n'y avait pas eu des pistes, des moments ou on commence à percevoir, à comprendre, et à sentir que c'est pas de l'esbroufe ou du pur foutage de gueule.
Mr. Robot c'est juste une putain de série ambitieuse, qui a décidé de ne pas prendre les téléspectateurs pour des cons et qui propose quelque chose d'original tant dans le fond que dans la forme. Certes ce n'est pas pour tout le monde, mais qu'est-ce que ça fait plaisir de voir un gars oser ce genre de chose.

Annotation :

Saison 1 : 9/10
LE coup de coeur de 2017 pour moi pour l'instant. Une série profonde, avec un vrai sujet intriguant, passionnant, qui questionne, qui révolte. Le récit est parfaitement menée, avec des flashbacks quasiment toujours bien amenés et qui permettant de plus en plus de crédibiliser cette histoire qui, pour certains, va paraître un peu caricatural. Ce n'est absolument pas ce que j'en ai pensé au départ et le déroulé de l'histoire a fait froid à mon dos tellement je l'ai trouvé assez juste dans les comportements humains face à cette réalité. Le casting est aussi vraiment excellent ! Qui d'autre qu'Elisabeth Moss pour incarner ce personnage principal si fort et nuancé ? Les seconds rôles, notamment féminin, sont eux aussi parfaitement choisi, d'Alexis Bledel tout bonnement saisissante, d'Yvonne Strahovski qui oscille très bien entre la connasse froide et la femme qu'on plain, et Samira Wiley dont on croirait que le rôle a été écrit pour elle.
J'ai rarement été autant saisi par la brutalité et la monstruosité de certaines scènes, autant été révolté et autant insulté ma télé, rarement été aussi conquise par la subtilité et l’ambiguïté des personnages.

Annotation :

Saison 3 : 9/10
Une dernière saison parfaitement maîtrisée, qui va au bout de son propos, au bout de l'histoire qui nous est raconté, au bout de tout le parcours des personnages. Tout parait logique, tout s'imbrique, tout est d'une justesse éblouissante. Je ne ressors vraiment pas indemne de cette série, car elle nous a proposé un univers improbable et bizarrement parfaitement crédible. Je trouve ça fou de ma part, que cette série ait réussi à autant m'embarquer, me toucher, me parler, me convaincre. Le final est extrêmement réussi, mais j'avoue avoir du mal à me remettre de l'épisode 6 : "Is Nora gone?" "We're all gone."

Annotation :

Minisérie.
Voir critique.

Annotation :

Saison 2 : 8/10.
Une saison encore plus intéressante que la première, surtout parce que comme le présageait la première saison, elle n'était qu'une introduction à un univers plus large, plus profond et surtout avait fini par nous faire entrevoir une belle jonction des différentes intrigues. Ce fût donc le cas, avec des intrigues qui se répondent, fusionnent et finissent à l'issue de la saison par complètement devenir une. En plus de cela les jeux et enjeux politiques montent de plusieurs crans, ce qui donne de grand moment de diplomatie et de petites mises au point bienvenue, notamment par l'excellentissime Chrisjen Avasarala ! Et au delà de ça, les personnages du Roci continuent leur route vers ce qui leur semble toujours la plus noble chose à faire, mais les doutes assaillent continuellement les personnages, ce qui donne des moments assez touchant.
En bref, une excellente série de science-fiction !!

Annotation :

Saison 2B : 8/10.
Cette deuxième partie de saison était vraiment excellente. Certes, on peut regretter qu'Ava n'ait été qu'un prétexte scénaristique pour une mise en abyme du personnage de Jay. On peut aussi regretter l'issu Alicia. Mais à part ça, Kingdom se renforce sur ces dix épisodes. Les personnages sont encore plus à fleur de peau, le désespoir de ces hommes est toujours aussi fort. On pourra dire que Jonathan Tucker est un excellent acteur, qui sait être touchant, déchirant même (notamment dans le final !) et parfois fait preuve d'une telle bienveillance, d'une telle exubérance, d'un tel humour. Il est le coeur de cette série, vraiment. Mais le pilier pourtant c'est Alvey, avec un Frank Grillo toujours aussi convaincant. Alvey qui encore une fois conclu toujours la saison avec des paroles qui font l'essence même de la série (là c'est dans le sauna avec Ryan, ou il lui dit qu'il est immortel). L'absence de Lisa sur les premiers épisodes est un manque à la série, mais lorsqu'elle revient c'est pour mieux nous cueillir ! L'actrice, dont l'intrigue fait écho à sa propre histoire, émeu comme jamais. Et je finis par Nate, que j'apprécie toujours autant, dans ses silences, dans sa résignation. Je suis contente que la série ait enfin décidé d'avancer un peu sur sa sexualité cette saison.
Bref, quelle saison ! Avec cette chanson de Deer Tick "Goodbye, Dear Friend", qui résonne encore en moi !

Annotation :

Minisérie : 8/10
Une série très prenante, assez sombre et juste. Le pilot est vraiment un bel exemple de ce qui peut se faire de mieux pour introduire une série. La thématique est vraiment intéressante et plutôt pas mal traitée, notamment sur le côté chronologique et l’enchaînement de l'histoire (du "crime", à l'arrestation, de l'homme en prison attendant son procès pendant qu'en parallèle les deux parties s'y préparent, et puis le procès). La série sait donc prendre son temps pour bien décortiquer le système. On pourra être un peu déçue sur la partie de Naz en prison, pas forcément super passionnante parce qu'on en a déjà vu des trucs là dessus et en plus passionnant. On pourra peut-être aussi regretter que la série n'ait pas été encore plus loin dans la critique d'un système judiciaire qui broie les gens, notamment par un final encore plus écœurant. Et pourtant, je trouve que The Night Of a su trouver un bon équilibre entre le trop et le pas assez de ce type de fin. Parce que vraiment il est en demi teinte, ce qui marche pour moi autant qu'un truc vraiment pessimiste (réaliste ?) à souhait.
Et puis John Turturo et Bill Camp étaient très bons !

Annotation :

Saison 1 : 8/10.
Une série vraiment à la hauteur de son sujet. La mise en scène soigné, avec des moments de grandeurs et d'ampleurs, rend hommage au faste de la cour, aux beaux paysages de l’Angleterre, à ces pièces immenses de château et palais. Tout cela bien aidé par des décors et des costumes magnifiques.
Du point de vu de l'histoire, The Crown réussi a bien prendre le temps de raconter le quotidien de la famille royal et des grands "gouverneurs" du pays, tout en imbriquant très bien certains grands moments historique du début du règne d'Elisabeth II.
Ce qui reste quand même la plus belle réussite de la série c'est le traitement du poids qui pèsent sur ces leaders (la reine et Churchill en premier lieu), les choix difficiles à prendre, souvent bien pesés mais terriblement lourd à portés, pour eux et pour l'entourage proche, dont l'écrasante stature peut vite devenir asphyxiante. Quelle réussite de faire transparaître si bien le poids de cette couronne.

Annotation :

Saison 5 : 8/10.
Excellente 5ème saison, dans la lignée de la précédente. C'est devenu complètement feuilletonant, même si le format rallongé de Netflix permet d’agrémenter de temps à autres les épisodes d'une petite enquête anecdotique mais toujours très juste.
La dynamique autour de Henry-Nighthorse-Mathias, la question de la détresse de la communauté indienne, le soutien de ces trois hommes qui tentent à leurs manières, et parfois en jouant avec les limites de la loi, de trouver des solutions, d'aider cette communauté, est passionnante et parfois très émouvante a suivre. L'implication de Caddie là dedans renforce le propos de la série. Et finalement Walt Longmire semble bien loin de ce sujet poignant qui fait la force de la série, aussi parce qu'on le voit rarement évoqué à la télé. Cet homme incarne avec force un autre temps. Ce positionnement sans équivoque face à la vérité semble enfermer l'homme dans des préjugés dont on imagine mal le voir sortir. Son procès, qui plane sur toute la saison, met le personnage face à son ambiguïté et à des forces qui le dépasse et dont il n'a pas de prise. Au fur et à mesure que les épisodes défilent, cet homme obtus fini par s'isoler de tous et apparaît bien seul face à sa terre infini. On le voit mal aujourd'hui se sortir de cet embourbement. D'autant moins que parallèlement ses deputies (Vic et Ferg) existent peu à peu en dehors de Walt et de leur travail.
Il faut maintenant attendre la suite de l'aventure pour voir quelle sera la destinée finale de Walt Longmire et ses "ami(e)s".

Annotation :

Saison 1 : 8/10.
La série est très plaisante à suivre. Elle est complètement barrée,et au départ semble partir dans tout les sens, mais rapidement on comprend que la série sait ou elle veut aller et connecte bien toutes les intrigues entre elles. Curieusement, on fini par trouvé la série censée (certes, censée dans une univers un peu ahurissant).

Annotation :

Minisérie.
Flip Flappers c'est un anime très original. T'as l'impression d'être sous hallucinogène, bloquée dans un rêve infini et changeant, mixant les univers et les références, boostée par la musique qui pulse et des couleurs vivent qui s’entremêlent, rythmée par les "fliiiiip" flappiiiiiing" de Cocona et Papika. Tu finis par chanter l'opening (https://www.youtube.com/watch?v=Y6nlDwOfZu8) et a en redemander ! Alors même que Cocona fait tout le temps la gueule et Papika est hyper collante et niaise.
Tu sais pas ou t'es, ni ce que tu es en train de vivre, mais t'es en kiffe !!!

Mmmh ! Je vais reprendre mes esprits 2 sec pour dire quand même que les 4 derniers épisodes ne m'ont pas complètement emballée. C'est peut-être parce que toute la grosse première partie, on reste dans un gros fou, et finalement c'était pas plus mal, et qu'un d'un coup tout devient beaucoup trop clair, y'a une vraie histoire et j'ai pas réussi à savoir si j'étais déçue parce que ce n'est pas ce à quoi je m'attendais (mais je m'attendais à rien en fait, je me suis laissée driver), ou si c'est juste que j'aimais bien l'ambiance et je ne voulais pas que ça devienne trop sérieux. Par contre j'ai bien kiffé le "flip flapping" de "bad mimi" à la fin, la musique, le style, ça envoyait grave !
Et sinon les dessins sont juste à tomber : les traits, les couleurs, l'originalité que permet l'univers en jete à mort.

Annotation :

Saison 5 : 7/10.
The Americans reste une bonne série, très cohérente avec son histoire et ses personnages. Cette saison donne tout de même le sentiment d'une longue transition vers l'ultime saison, dont la dernière scène en est le parfait résumé et la parfaite introduction : tous les personnages sont à bout de ce boulot d'espion ou de contre espion qui oblige aux non-dits, aux masques et à ce sentiment persistant de paranoïa. Ce sentiment a toujours marqué Philippe, mais il parsème chaque moment de cette saison, par le départ de Gabriel, le raz le bol de Stan et de l'implication de ses actes, par le constat d'impuissance d'Oleg dans son pays, mais surtout par Elisabeth et cette scène saisissante dans ce salon, ou elle porte encore une fois le poids de l'action face à un Philippe de plus en plus brisé et inefficace. Alors certes ce sentiment transitoire qui parcours cette saison est un peu longuet, mais j'attends avec impatience le dernier acte qui promet d'être passionnant. L'implication de Paige me semble de plus en plus plausible, l'insistance de la copine de Beeman laisse présager que Phillipe n'était pas si paranoïaque que ça, et la décision pesante des Jennings risque probablement de les mener à leurs pertes?

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
Voir ma critique.

Annotation :

Saison 1.
Une série dans la droite lignée du film, avec un focus plus important sur plusieurs personnages, car chaque épisode se focalise un peu plus sur l'un d'eux. Le sujet de la série n'est pas un prétexte, il est traité tout du long, de front, mais jamais de façon trop lourde, trop dans la caricature. C'est bien dosé, avec des moments un peu plus legé et d'autres histoires au delà de la question du racisme, mais juste ce qu'il faut pour ne pas perdre de vu le vrai sujet. La série réussi même à nous marquer par 2-3 moments vraiment percutant sans tomber dans l’excès.

Annotation :

Saison 2.
J'ai encore passé un excellent moment devant cette seconde saison. Les dessins sont magnifiques, les expressions des personnages sont tellement bien rendu, je les trouve toujours très parlants, touchants, dans leur regard.
La première saison ne traitait pas beaucoup de relations entre personnages, ce qui pouvait être un peu son point faible. Pour ma part ça ne m'avait pas gêné car cela avait permit au fil rouge de l'anime de prendre toute son ampleur par la multitude des enjeux personnels des personnages concernant leur rapport à la musique, à la fanfare et au concours.
Ici le concours et la musique est un peu plus au second plan et laisse dérouler plus d'histoires. A mon sens elles ont toutes un certain intérêt et sont touchantes d'une certaine manière. Pourtant je ne suis pas certaine que j'aurais aimé qu'elles prennent autant de place. Et au bout du compte, elles touchent des personnages secondaires, alors même que les deux amies de Kumiko, Sapphire et Hazuki, sont reléguées au troisième plan. Je ne suis pas certaine d'avoir apprécié que le traitement de l'amour de Reina pour Taki dure aussi longtemps. Mais ça c'est moi, je ne comprends pas pourquoi faut toujours qu'une naze tombe amoureuse de son professeur (et qu'a chaque fois ce soit un ami de la famille), je trouve ça ridicule...
Plus globalement je ressors avec le sentiment que cet anime nous laisse sur notre faim. Parce qu'au départ le sujet principal est la fanfare et que de ce côté là le contrat est parfaitement rempli. Le final est très réussi. Le passage de flambeau, qu'on nous prépare à vivre depuis longtemps, fini par arriver, et c'est très touchant. Mais en voulant traiter certaines histoires l'anime se perd un peu, en traitant certaines choses très profondément alors que ce n'était peut-être pas nécessaire, et d'autres en les effleurant à peine, comme si l'anime ne savait pas vraiment sur quel pied danser, n'osait pas. Car au bout du compte les relations Shuuichi/Kumiko et Kumiko/Reina sont particulièrement flou. Je n'ai pas compris, ni l'une, ni l'autre. Et c'est quand même problématique, vu que c'est la fin de l'anime...

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
Série qui souffre du seul défaut d'emprunter beaucoup de choses de l'univers des 80's, au point qu'on se demande ce qu'il y a de bien original dans tout ça. Et pourtant c'est terriblement efficace, la musique, l'ambiance, la mise en scène, les personnages (les acteurs enfants sont très bons), le rythme et l'histoire. Tout tient bien la route, on passe un vrai bon moment devant la série. Alors certes Stranger Things n'est qu'un hommage et un concentré de nostalgie, mais le mélange fait plaisir à voir. Et au final, c'est bien ça l'essentiel.

Annotation :

Saison 3 : 7/10.
Black Mirror est pour moi une série pleine de bonnes idées mais étant anthologique, elle est forcément en dent de scie. Certains épisodes sont vraiment très bon, tant dans son sujet que dans son traitement. Dans chaque saison il y a au moins 1 épisode vraiment au dessus des autres. La saison 3 a pour 3 bons épisodes, mais aussi 3 épisodes en dessous.

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
Une très bonne série, assez noir et mystérieuse. Une bonne partie de la saison est floue sur les enjeux, parce que James Delaney ne semble pas prêt à révéler ce qu'il a en tête. Et même à l'issu de la saison tout n'est pas clair. Ce flou est aussi volontairement accentué par le mystère qui entoure le personnage, sa sauvagerie et ce sentiment d'homme possédé. C'est le pan de la série qui m'intéresse moins et en cela le milieu de la saison sombre beaucoup trop là dedans avec le personnage interprété par Oona Chaplin.
Pour autant la série réussi plusieurs choses. D'abord elle réussi à rendre l'univers sale et sombre de Londres très bien. C'est presque si on ne sent pas la pourriture des rues dans notre salon ! Ensuite les enjeux politiques remplis d'enflures et de magouilles en tout genre est tout aussi salement bien foutu. Et pour finir Tom Hardy dont la prestance fait tout, il crève l'écran de toute part. Il porte cette torpeur tout en faisant passer rage, violence, possession ou tristesse sur le visage. Mais quel acteur !

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
Une série atypique dans le traitement de "super héros", mais dont on retrouve tout de même certaines forces qui faisaient la richesse de X-men. On y retrouve cette question centrale de la normalité, de cette découverte que les maux dont les personnages souffraient et qu'ils avaient fini par accepter, étaient tout autres. Etc, etc. Je ne vais pas revenir sur tout les points forts de l'univers X-men, on les retrouve ici, même si j'ai trouvé que l'ambiance était bien différente malgré tout.
La force de la série c'est aussi d'user d'effet de style, toujours très bien justifiés au vu des pouvoirs de David. On aurait pu craindre une surexploitation des effets, des twists, des différents "univers parallèle", mais ce n'est jamais ce que j'ai ressenti, tant cela servait à comprendre l'ambivalence du personnage et la complexité de son pouvoir et de son esprit.
Est-ce que j'avais envie que l'histoire se concentre à ce point sur les méandres de la personnalité (des personnalités) de David, je n'en suis pas certaine. Si j'en reconnais l'immense qualité de traitement, au final je n'ai jamais été vraiment touché par le personnage et l'issu ne m'a jamais complètement happé. Le fait que je n'attends pas particulièrement la suite (d'autant plus que la dernière scène au lieu de créer l'intérêt comme voulu j'imagine, me donne l'effet inverse) est à mon sens suffisamment éclairant.

Annotation :

Minisérie.
Voir critique.

Annotation :

Minisérie.
Ce que j'apprécie le plus dans cette série c'est qu'elle est cohérente. On sait qu'il y a eu un meurtre lors d'une soirée, dès le premier épisode, mais on ne sait pas qui, ni pourquoi. On ne saura la vérité que lors des dernières minutes du dernier épisode et tout le reste de la série s'attache donc à présenter tous les protagonistes de cette soirée, en tout cas les plus importants et à rentrer dans leur intimité. C'est bien évidemment dans le but de faire des suspicions sur les uns et les autres, de se dire que chacun peut être impliqué dans quelque chose qui abouti à la mort de quelqu'un. Je ne trouve pas que ça fonctionne vraiment, parce que finalement rapidement tous ces personnages sont détestables mais aussi très attachants dans leurs défauts profondément humains. Je me suis donc retrouvée devant la série à me demander surtout comment des gens si humain avait pu se retrouver dans une merde pareil. On nous brosse le portrait de gens superficiels, méchants, cachant de lourd secret, mais en réalité ces personnes sont justes des gens normaux, certes riche avec des maisons ayant vu sur la mer, mais normaux. Et les gens normaux ne sont pas impliqués dans un meurtre. Alors je ne trouve pas que la série fonctionne vraiment dans sa dénonciation des vices et du voyeurisme. Par contre, j'aime beaucoup suivre des gens normaux pleins de défauts, alors ça fonctionne.
Et donc sinon, la série est cohérente, parce qu'elle avait pris un engagement avec nous, et qu'il n'y a pas de quoi vraiment être déçu, tous les personnages sont bien exploités et on arrive devant ce final et ça prend sens.

Par contre, j'espère vraiment que la chaine n'aura pas le mauvais goût de faire une saison 2, qu'elle soit anthologique ou pas.

Annotation :

Saison 1 : 7/10.

La série parle surtout des errements du personnage principal, ce qui donne une série qui parle de tout et aussi beaucoup de rien. Et pourtant c'est tellement bien écrit que ça passe tout seul et qu'on fini par se dire que les quelques personnages croisés dans la série ont fini par nous cueillir. Je n'ai pas été convaincu de tout, mais l'essentiel c'est d'avoir passé un bon moment devant la série.

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
One Day at a Time a pour moi les mêmes défauts que (et désolée de la comparer à elle mais...) Faking It. Ce sont deux séries au format comédie, qui tentent de mêler humour et sujet sérieux. C'est un vrai pari, mais clairement le format nuit parfois tellement à l'un ou à l'autre de ces buts... Qu'on soit bien clair, One Day at a Time est une série qui a un panel de messages bien plus importants et consistants que Faking It. Elle parle d'immigration, de dépression, de divorce, de reconstruction, des vétérans de guerre, de sexisme, d’oppression masculine, d'homosexualité, d'identité. Mais le mélange de genre est parfois difficile à tenir, et au départ de la série les moments plus sérieux donnaient l'impression d'être surécrit, et cassaient un peu l'ambiance. D'autant plus que parlons-en de l'ambiance ! C'est vraiment old-school, avec ces rires enregistrés, cette comédie basée sur une famille, ces blagues un peu facile... On se croirait à nouveau dans les années 90. Et c'est bien le fond de cette comédie qui fait d'elle une série pas vraiment réchauffée (et aussi cette famille cubaine qui m'a fait beaucoup rire). On en voit malheureusement pas assez qui veulent transcender leur format. Alors avec tout les défauts que la série a, j'aurais tendance a être plus indulgente.
Après je ne sais pas si c'est parce que je me suis habituée au ton, ou si la série a juste réussi à mieux doser les choses, mais la deuxième partie de la saison réussi à beaucoup mieux gérer son intrigue et son humour. Alors certes c'est moins légé, moins drôle, mais bien plus juste, bien plus émouvant. Finalement, alors que le personnage d'Elena était au départ une caricature (OUI ELENA C'EST MOI, JE SAIS, JE SUIS UNE CARICATURE !!!!), son histoire bascule sur les derniers épisodes et c'est elle qui réussi à élever le niveau de la série. Le traitement de l'acceptation par tous est très bien. Et ça c'est suffisamment rare à la télé, et c'est encore mieux quand c'est bien fait, et ici, c'est bien fait. Le dernier épisode fini par nous cueillir et c'est peut-être pour ça que je finis par être indulgente.

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
The Good Place part d'un postulat vraiment casse gueule mais surprend tout le long de la saison par sa cohérence et sa fraîcheur. On ne rit pas aux éclats et certaines blagues ne fonctionnent pas toujours, mais elle reste bien dans son délire sans lasser, bien au contraire. Au fil des épisodes la série gagne en profondeur et joue à fond la carte de son univers, en l'étendant de façon étonnante. Et puis que dire de ce final vraiment surprenant et très jouissif. J'espère donc une suite à la série, vu le twist final il y a de quoi faire !

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
Une série documentaire vraiment intéressante pour ceux qui aiment le football américain, ceux qui s'intéressent au système universitaire américain ou encore qui sont intrigués par l'importance du sport aux Etats-unis. Un doc qui alterne très bien les différents parcours des joueurs, coachs, conseiller pédado, avec leur enjeu personnel dans cette histoire. Un truc pas trop dur à regarder, mais qui a quand même ses moments de véracités sur un milieu pas facile et les émotions en rapport. Pas pour tout le monde quand même, faut s'intéresser un peu au milieu ou au contexte.

Annotation :

Saison 2 : 6/10.
Je suis un peu déçue de noter un peu moins bien cette saison. Il y a toujours un bon ton, des acteurs qui jouent bien, un regard intéressant sur le cinéma. Mais j'ai trouvé que certaines histoires personnelles des personnages allaient trop loin, c'était un peu avec les gros sabots, ça manquait vraiment de finesse. Sans compter bien évidemment que j'ai trouvé ça un peu insultant ce qu'il se passe pour le personnage d'Andrea dans l'épisode 3... Mais si ce n'était que elle, je n'aurais pas mis un 6 à cette saison. Le traitement de Gabriel et sur certains aspects de Mathias, ne m'ont pas vraiment plu. C'est dommage d'avoir perdu en subtilité, alors que l'humour lui est toujours bien dosé.

Annotation :

Saison 1 : 7/10.
Pas facile de noter cette série en fait. Je n'ai pas adhéré à tout, il y avait un espèce de foutraque général, du début à la fin, avec une impression de ne pas savoir ou la série voulait en venir. Finalement après ce final (et clairement il faut attendre ce final, parce que même quand j'ai cru mieux saisir la série, elle m'a a nouveau perdu) je peux arriver à mieux percevoir la volonté générale. Ce final avait vraiment de bonnes idées et il y avait aussi ce total gros mélange de genre, et cette irrévérence, qui m'a particulièrement séduit dans la série. Je crois que ce qui m'a séduit c'est le côté hyper "fun" tout en étant vraiment noire. J'aurais pu mettre 6 pour l'éparpillement de la série, qui ne la sert pas je trouve. Je pense que c'est volontaire, mais c'est pas parce que c'est volontaire que c'est réussi ! Mais pour le côté décalé de l'univers et ce personnage de vampire (qu'est-ce que j'aime cet acteur), je balance un petit 7.

Annotation :

Saison 1 : 6/10.
J'ai longuement hésité avec un petit 7 ou un gros 6. J'ai tranché, mais rien n'est définitif.
Je reconnais à la série d'oser quelque chose d'envergure, avec un vrai univers, du caractère. Il y a de l'ambition c'est certains. Mais parfois l'ambition se frotte à la prétention. Et j'aime quand les séries ne se prétendent pas plus intelligentes qu'elles ne le sont.
Pour moi Westorld a surtout pour elle un univers intéressant. Mais tout ce qui tourne autour de la réflexion de la conscience des robots est terriblement vu et revu. Est-ce que c'est grave ? Pas forcément, c'est un sujet que j'aime particulièrement. Mais la construction m'a terriblement gêné. La timeline est volontairement désynchronisée pour perdre le téléspectateur, et fini par tout ré-imbriquer dans les derniers épisodes. Westworld révèle fièrement ses petits twists, ses petites subtilités... Tout est surtout bien empaqueté, surtitré, surécrit pour que tous les téléspectateurs aient bien tout compris. Je trouve ça affreusement triste d'en passer par ce procédé pour nous faire croire que leur histoire est originale alors que pas du tout. Ce n'est tellement pas originale que tout ce qui était révélé était largement prévisible. Et je suis triste que la série ait autant voulu disséminé les pistes des révélations pour qu'au final tout soit clairement dit sur la fin. A quoi bon franchement mettre des pistes en avant si c'est pour tout bien dire à la fin, autant ne pas le faire et vraiment surprendre les gens... Je suis déçue que la série prenne autant les gens pour des cons...
Le clou du spectacle pour moi et le plus triste finalement, c'est que Westworld, à part pour un ou deux personnages, ne m'a pas vraiment touchée, j'ai vécu l'aventure entre désintérêt pour les personnages et agacements vis à vis de certains. Et pour moi c'est quand même ce qui fait tout dans une série. Et Westworld n'a que très partiellement fonctionné de ce côté là pour moi.

Annotation :

Saison 3 : 6/10.
Une saison un peu en dessous de la précédente. J'ai passé un bon moment devant la série, mais je l'ai trouvé ronronnante. Un peu comme si elle avait pris son rythme de croisière assez mécaniquement, elle déroule le développement des histoires, des personnages, elle reste sur ce ton mi-moqueur, mi-attendrissant. Mais il n'y rien de surprenant, d'impressionnant. C'est juste sympathique.

Annotation :

Saison 2B : 6/10.

Je prends toujours pas mal de plaisir à suivre la série, parce que je me suis attachée à la plupart des personnages. J'aime l'intelligence de Madison, la ténacité d'Alicia (*o*), l'adaptabilité de Nick et l'indépendance d'Ophélia. Le problème de cette deuxième partie de saison c'est que les personnages sont disséminés un peu partout, et que malheureusement Travis et son débilos de fils m'agacent plus qu'autre chose. Certes ça donne au final une scène très marquante avec Travis, mais l'évincement du fils me semble tellement difficile à croire... Les différentes histoires donnent une impression générale d'éclatement que je n'ai pas particulièrement apprécié, même si encore une fois les intrigues à l'hotel et avec Nick tenaient bien la route. Mais quelle déception de voir Ophélia partir sans trop le poser...