Claustria par Ariane d'Auble
Pendant la plus grande partie, ce livre est difficile à lâcher, ce qu'on peut mettre sur le compte de son sujet (fascination pour le fait divers), mais c'est aussi grâce à ce qu'en fait Jauffret : on navigue d'analepses en prolepses avant-pendant-après la cave, on passe du récit de l'enquête aux états d'âmes imaginés des habitants de la cave, on retrouve ce qu'on a lu dans les journaux mêlé au futur que l'auteur imagine pour les enfants nés "en bas". Malheureusement le lecteur commence à trouver le temps long vers la fin, non pas par mimétisme avec les 24 ans de séquestration de la fille de Fritzl, mais tout simplement parce que le texte s'essouffle un peu.
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