Que dire sur ce livre ? Pas grand-chose, en somme. Il commence comme un roman de gare et se termine en « eau de boudin » sur une intrigue tirée par les cheveux mettant en scène des situations conçues en/pour hôpital psychiatrique…
Un peu las de mes lectures précédentes, j’ai voulu décompresser avec un bon petit polar peinard. Les étagères numériques de ma liseuse regorgent de Prix du Quai de Orfèvres sympa, mais je pense que celui-ci va trébucher dans la corbeille !
Il est question de quoi ? À Londres et à Marseille, des assassinats de policiers ont lieu. Les victimes sont retrouvées avec un tatouage identique sur la langue (Je vous l’ai dit : ça ne va pas fort dans la tête du tueur… ou de l’auteur. Mais ce n’est que le début !). Scotland Yard et la police française doivent associer leurs méthodes pour résoudre cette affaire. Ça, c’est pour le fond.
Pour la forme : Pourquoi ? Pourquoi lorsque j’entends un texte de Georges Brassens, je sais d’avance le mot qui va suivre ? Parce que ce ne peut être que celui-là, parce que c’est une évidence, parce qu’un autre mot ne serait pas à sa place, parce qu’il est génial ce Poète ! Et pourquoi, en lisant ce livre, je trouve la plupart des phrases exactement là où on les attend, et pourquoi ça donne une impression artificielle, convenue. Le mot de tout-venant me vient à l’esprit, de mauvaise littérature, de remplissage, de bourrage… ? Voilà un mystère que je dois soumettre à ma prof de lettres préférée (elle se reconnaitra), ne devrais-je pas, au contraire, trouver habile le choix patent du texte ?...