Drôle d'objet que ce Love Song ! Le style est assez plat, répétitif et handicapé par un choix de ponctuation (l'absence totale de points d'interrogation) aussi étrange que gênant, mais il offre une vraie fluidité qui rend la lecture facile et rapide, presque gourmande ; les personnages sont assez peu sympathiques et embourbés dans des nœuds sentimentalo-sexuels très convenus, mais on a envie de suivre leurs déboires et d'en connaître le dénouement ; quant au récit, il privilégie l'action d'une façon relativement aléatoire : ainsi, la mort violente par accident de piano d'un personnage clé est rapidement expédiée alors que celle d'un pigeon qui s'est introduit par la fenêtre d'un cabinet de dentiste donne plus tard lieu à plusieurs pages !
Un roman vite lu vite oublié, finalement pas désagréable, qui ne m'aura pas donné envie de le lâcher malgré ses défauts agaçants et déroutants.
Créée
le 14 août 2016
Critique lue 204 fois
D'autres avis sur Love Song
On sait bien que Djian est devenu un auteur routinier, que l'on a tendance à retrouver plus par habitude que par vrai désir... mais dont on espère encore l'une de ces fulgurances que l'on aimait...
Par
le 4 avr. 2015
2 j'aime
Beaucoup d'écrivains écrivent toujours le même livre. Des variations plus ou moins réussies sur des thèmes récurrents. C'est aussi pour cela qu'on les aime, pour retrouver une musique familière dans...
le 25 avr. 2017
Je ne me l 'explique pas mais le fil semble être rompu entre Djian et Moi cet écrivain que j ai aimé , que j ai adore ne me procure plus les sensations ,les émotions du lecteur assidu de ses ...
Par
le 7 janv. 2017
Du même critique
Deux jours avant la sortie des Femmes au balcon, j'ai assisté à une avant-première suivie d'un débat avec Noémie Merlant, Sanda Codreanu (à l'affiche, et créditée comme ayant participé au scénario)...
Par
le 13 déc. 2024
64 j'aime
6
La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...
Par
le 27 juin 2017
54 j'aime
4
Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...
Par
le 27 mars 2018
50 j'aime
19
