Dans cet ouvrage didactique et édifiant, il montre comment l’antispécisme s’inscrit dans un combat plus large contre les injustices et esquisse les fondements d’une biodémocratie qui rompt avec l’anthropocentrisme.
[...] Nous occultons particulièrement l’intelligence de ceux que nous élevons, mutilons, tuons. L’éthologie (l’étude du comportement animal) montre que les animaux font preuve d’empathie, de souffrance, de tristesse, de joie. Ils savent communiquer entre eux, ils font preuve de sociabilité et certains ont une organisation sociale et une hiérarchie. Les animaux sont des individus, des personnes, des êtres sensibles qui ont le droit de vivre.
[...] Reconnaissons aux animaux leur statut d’êtres sensibles et cessons d’allonger notre immense dette à leur égard. On donne généralement ces 4 droits fondamentaux : le droit de ne pas être tué (élevage, fourrure, cuir), de ne pas être emprisonné (zoos), de ne pas être torturé (tests) et le droit de ne pas être l’objet d’un commerce.
[...] Son ouvrage a le mérite de faire une critique radicale de notre régime politique, que certain·s osent encore appeler démocratie, qui asservit autant les humain·e·s que les animaux, et fustige la machine médiatique de la pensée unique. Au-delà de la critique, il esquisse courageusement les fondements d’une biodémocratie qui permettrait de considérer les besoins des animaux et des écosystèmes par des représentant·e·s humain·e·s. Cette partie pourrait faire l’objet d’un livre à part entière !
[...] Au final, Antispécisme, publié par les éditions Don Quichotte, est un texte didactique et édifiant.
L'article entier sur Bibliolingus :
http://www.bibliolingus.fr/antispeciste-aymeric-caron-a129511894