Comment ne pas tomber sous le charme d'Elio Perlman, jeune adolescent italien, qui découvre, en plein été, l'Amour, avec un grand A.
En plus de se laisser transporter dans cette dolce vita idéalisée, on assiste à un amour naissant, fougueux, imprévisible (ou presque) entre Elio et Oliver, jeune écrivain américain en pleine préparation de son prochain livre.
Si les parties sont très longues à lire, il est très difficile de sortir de ce monde, de cet été, qui semble interminable, où on aimerait tous qu'il ne s'arrête jamais. Tel était le désir d'Elio lorsqu'il rencontra Oliver, âgé de 5 ans de plus que lui. Elio a 17 ans, Oliver en a 23, mais peu importe? Même cette question d'âge et de l'homosexualité n'a pas lieu d'être, tant cela devrait être normal d'aimer.
Cette plongée en eaux divines et sensuelles ne serait possible sans le talent d'écriture d'André Aciman. Je ne saurais vous dire combien de passages j'ai encadré avec mon petit crayon de bois (ou crayon à papier), tant les transcriptions des émotions étaient justes et parfaites.
Grande fan du film Call me by your name (2017) tiré du livre, il me parait quand même essentiel de vous procurer ce livre, pour être en totale immersion, plongée dans les étés des années 80, qui nous feraient presque regretter de n'être pas née à cette époque.
Pour conclure ma critique, j'attribue donc une belle note de 9/10, tant j'ai été bouleversé par cette magnifique histoire d'amour naissante, que par la troisième et dernière partie du livre, qui pour moi, est la meilleure.
Je vous conseille donc vivement d'acheter ce livre, et si il traîne dans votre bibliothèque, ressortez le, et rejoignez Elio, Oliver, Vimini, Marzia, et tous les autres pour revivre cet été, qui les ont changé à jamais.
"Certaines nuits, je la retirerais de son sac, m'assurerais qu'elle ne s'est pas imprégnée de l'odeur du plastique ou de mes vêtements, et je la tiendrais autour de moi, et chuchoterais son nom dans l'obscurité: *Olliva, Olliva, Olliva * - c'était Oliver m'appelant par son nom lorsqu'il imitait la façon dont Mafalda et Anchise le prononçaient; mais ce serait aussi moi l'appelant par son nom, espérant qu'il m'appellerait par le mien, que je murmurerais pour lui, de lui à moi, et de moi à lui: Elio, Elio, Elio.