"On dirait du Desproges", était ma première impression en pleine lecture.
Car oui, j'imagine bien un humoriste (du siècle dernier, hem) déclamer certains chapitres sur scène : la prose est simple et à la fois littéraire car faisant appel à des références d'un peu partout. Ça laisse réfléchir et en même temps on imagine l'auteur goguenard, le sourire en coin qui enfonce le clou de son discours.
Car il y a bien un discours derrière ces Boniments. Il y a bien une interrogation à remettre en question certains paradigmes, certains points de vue comme par exemple de se réapproprier certains éléments de langage qui ont été dévoyés dans notre monde actuel (bienveillance, résilience, etc.)
Tout n'est pas boniments mais tout peut le devenir, en conclusion. Tout n'est pas à jeter avec l'eau du bain mais...