Après plus de mille pages, car je m'exprime ici sur les deux tomes de "Ça", force m'est de reconnaître que je referme l'un des livres de Stephen King qui m'aura le plus plu, après le génial "Le Fléau" et devant pas mal d'autres, à voir quand un peu de temps se sera écoulé.
J'ai tellement été happée par l'histoire de ces sept enfants, puis adultes, combattant cette entité maléfique aux visages innombrables, tremblé parfois pour eux car certains passages sont d'une horreur et d'un glauque à ne pas mettre entre toutes les mains que c'est une lecture qui restera gravée quelque part dans ce qui me reste de caboche.
King cible toujours aussi bien la psychologie de ses personnages et est toujours aussi impitoyable avec eux, seule pèche un peu la narration. Si le choix d'osciller sans arrêt entre passé et présent, enfance et âge adulte est une bonne idée, nécessaire même, ce n'est pas toujours parfaitement réalisé et l'on peut par moment s'y perdre quelque peu.
Après quelques déceptions du maître de l'horreur, "Ça" me réconcilie avec lui et hantera mes pensées pendant un bon bout de temps.