Je l'avais acheté il y a longtemps mais je reculais, reportais la lecture devant le poids du livre et ses 970 pages. Je me suis lancé et en ressort assez fasciné. C'est vrai que les débuts de chapitres sont souvent difficiles, on ne sait pas de qui l'on parle. Il faut à ce moment là se laisser porter par la langue. Le traducteur a du avoir un très gros travail pour faire passer ces phrases. Impossible cependant de le lire en anglais et je pense que c'est dommage. Mais j'ai beaucoup aimé cette vision de l’Amérique, de New York et de ce basculement des années 70. Un Roth qui est encensé par tous m'a beaucoup moins marqué que ce livre. J'ai été beaucoup plus proche de cette génération qui veut rompre avec les traditions et le carcan des ancêtres.
Bravo