Ce roman raconte la mésaventure de Budai, linguiste réputé, pensant prendre l’avion le menant à une conférence linguistique à Helsinki, il se retrouve à atterrir dans une grande métropole totalement inconnue. Le comble c’est qu’il n’arrive à comprendre ni à se faire comprendre des innombrables individus multiethniques peuplant cette ville sans fin et aux mœurs éreintantes à la limite de l’absurde. Il ne peut même pas déchiffrer leur alphabet si particulier afin de se débrouiller par ses propres moyens. C’est alors qu’il va essayer, par différents stratagèmes, études et mises en situation, de communiquer et subsister tout en cherchant à s’extirper de ce lieu qui peu à peu risque de le mener à la folie. On va ressentir en même temps que notre héros diverses émotions et sensations ; l’humour, l’espoir, l’incrédulité, la colère, la tendresse, le désespoir, le suspense…
Ce Roman est une aventure ”mouvementée” au sein d’un pays qui nous interpelle souvent sur l’histoire et l’évolution de notre propre monde et de ses conditions de vie. En outre, il nous permet d’imaginer et connaitre ce qui se passerait et ce qu’on pourrait essayer de faire dans une telle situation, et force est de constater que Budai à de l’imagination et des idées très instructives.
Il faut noter enfin que ce roman à un petit quelque chose de kafkaïen, et une touche à la Chaplin, de par sa mise en situation, du lieu du périple et ses habitants, et de son déroulement atypique.
C’est un roman très accessible de par son style riche et dynamique et le plaisir qu’on prend à suivre notre petit linguiste où l’on espère, à chaque page, qu’il réussira… Et cette question restera en suspens jusqu’à la dernière page.