Roman de fin du monde et d’abandon, Et toujours les forêts narre le néant et la solitude avec pudeur et précision. Si le chemin du jeune Corentin s’avère complexe – cerné d’incertitudes et de douleurs – sa quête éperdue et ses espoirs déçus en font une oeuvre résolument sombre. Un roman noir qui ne parvient cependant pas à renouveler le genre et n’apporte pas de regard neuf sur ces catastrophes imminentes qui nous rongent ou sur le monde de l’après. Un roman post apocalyptique aux thèmes récurrents qui, même s’il reste bien écrit, n’apporte aucune nouvelle perspective. Dommage.
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