Toujours très stylé d’annoncer aux gens qu’on est en train de lire guerre et paix. D’ailleurs c’est l’unique raison pour laquelle je l’ai commencé. Le problème c’est que 2 mois après on est toujours dessus vu la longueur du machin, donc c’est moins stylé de trainer ce truc en longueur. Mais bon ces béotiens ne connaissent pas l’œuvre, ils ne savent pas, ils resteront toujours moins stylés que nous. Mais maintenant que le taff est fait, il est temps de dresser les tops tiers lists trucs de ces 1600 pages.
Top 4 personnages principaux :
4) Nicolas, trop sympa au début, perd ses places au classement parce qu’il devient un gros connard à la toute fin (mais bon c’est un aristo). Perso qui reste cool, mais à ses dépens. On se fout bien de sa gueule quand il est macroniste tout croquelove de son empereur Emmalexandre tout nul. Il se mange bien le mur de la réalité à la guerre aussi le bougue. 3) André, qui nous fait un peu pitié à prendre tarif comme ça. Mais au moins il traîne pas trop avec les cool kids, et il a sa fin en longueur avec ses rebondissements on se croirait dans Naruto. 2) Marie qui a l’air la seule bien équilibrée de tout ce monde hors sol, et la plus smart. En plus vas-y ce qu’elle prend dans la gueule des autres personnages (et de l’auteur). Bon elle a bien failli vriller totalement en mode secte à un moment, mais elle se rattrape. 1) Pierre, choix facile mais avec lui on s’ennuie jamais. Après son duel sordide (on n’est pas avec Eugène O ici), il part dans un délire à la eyes wide shut plutôt que maçonnerie, avant de la jouer émo dans la ville abandonnée et se laisse aller dans Moscou à faire le héros (sans forcer). A l’air aussi d’avoir la cellule familiale la plus saine à la fin.
Top 3 personnages secondaires :
3) Anna Pavlovna, a l’air d’organiser des pures soirées en ouverture de roman, où ça discute résultats des européennes en légende. Les chroniques de Bridgerton s’ils avaient décidé de pas réaliser un truc qui pue la merde. 2) Petia le pauvre gars il méritait pas tout ça. 1) Platon Karataïev, le plus stylé de tous. Il apporte un ton bien plus grinçant à son arrivée, on dirait dosto qui pointe son nez. Sa mort avec la lâcheté de Pierre qui va avec en top tiers des passages du livre.
Top 3 fdps :
3) Nicolas pour devenir ce qu’il est. 2) Pierre (hélas) parce qu’il a pas aidé Platon à la fin et ça c’est impardonnable. 1) Anatole forcément, avec ses potes en mode fdp d’école d’ingé/de commerce (pick one), cherche a détourner une mineur, vient constamment foutre la merde.
Top 1 vieux croulants :
1) le vieux et unique princeBolkonski, le vrai papy réac de son temps, accroché au 18e siècle. Eh noon papy déso maintenant c’est la génération tiktoksky.
Top 3 batailles :
3) Hollabrunn parce que c’est le premier feu, bien stylé. Bagration y a volé la fame de Koutouzov (pour le moment). 2) petite bataille de la mort de Petia, tragique. 1) Austerlitz bien sûr, incr, avec une intro de l’auteur fantastique, la métaphore de l’horloge…
Top 2 laïus de l’auteur :
2) l’épilogue touffu, bien chargé en analyse historique. Le mec met même des mots en majuscule pour insister, comme moi qui met du \textbf{} dans mes beamers. Mention spéciale aussi pour l’appendice de l’auteur, un peu une fiche de révision très bien foutue. 1) Borodino, ou Tolstoï cet énorme GEEK met carrément une carte de la communauté de commune.
Top 2 passages chiants :
2) Pierre le franc maccc. Mention spéciale pour le téléfilm de noël de l’épilogue heureusement qu’on a de l’affection pour eux. 1) les parties de chasse en vrai pfff sayeh Tolstoï avait posé des RTTs.
Top 1 mot inattendu :
1) orgelet
Top 2 morts décevantes :
2) Hélène, annoncée comme un cheveu sur la soupe dans un chapitre Bridgerton. 1) Lise, du pathos un peu facile avec le retour d’André et l’accouchement.
Top 3 morts incr :
3) Pétia, triste pour le bougue. 2) André qui se fait attendre mais avec panache. 1) Platon bien sûr, meilleur personnage du roman. À quand un préquel sur lui Léon ???