Si vous pensiez que votre dernier dilemme sur Uber Eats était intense, attendez de voir Hamlet en pleine crise existentielle. Le prince du Danemark, le roi du drama, le champion incontesté des monologues dépressifs, nous embarque dans une tragédie où les coups bas, les meurtres et les fantômes font la loi.
Entre un père assassiné, un oncle usurpateur, une mère un peu trop proche de son beau-frère, et une Ophélie qui aurait sans doute préféré swiper à gauche sur toute cette histoire, Shakespeare nous sert un cocktail bien corsé de vengeance, de folie et de philosophie existentielle. L’écriture claque, les répliques sont devenues cultes (bonjour "To be or not to be"), et l’histoire est tellement dense qu’on pourrait en faire une série Netflix en dix saisons.
Seul bémol : si vous cherchez une fin joyeuse, passez votre chemin. Ici, c’est plutôt un festival de morts et de règlements de comptes sanglants, avec une ambiance "on nettoie tout au cimetière". Mais bon, on ne vient pas pour le happy ending, on vient pour les punchlines, les trahisons et la douce poésie d’une tragédie qui a traversé les siècles avec classe.
Un Shakespeare en pleine forme… et un Hamlet qui aurait bien mérité une thérapie.