Comme le livre n’a quasiment aucune source bibliographique pour appuyer ses thèses, alors on peut déjà considérer que son contenu n’est pas faible mais inexistant sur le plan de l’argumentation. Aucun historien adverse n’est cité. Il est alors impossible de désigner un historien « historiquement correct ». Donc comme un astéroïde dans l’espace, Jean Sevillia s’enfonce dans le vide. Et comme on dit, ce qui se démontre sans preuve se démonte sans preuve.
On n’apprend rien. On ne fait que confirmer ces opinions. Si vous êtes un simple réactionnaire style Zemmour, alors ce livre vous plaira mais n’espérez pas devenir plus intelligent avec cette lecture. Pourtant, je ne regrette pas l’avoir lu. On peut trouver un intérêt à ce livre. A travers le ton adopté par l’auteur, on sent un mépris souverain pour le monde académique et de la recherche. Je tiens à rappeler une chose importante : Jean Sevillla n’est pas un historien mais un journaliste. Je ne sais pas pourquoi mais on sent vraiment au fur et à mesure de la lecture une relation à la limite de la haine envers la figure imaginaire et caricaturale du professeur d’histoire.
Bref, c’est un mauvais livre qui n’est bon que pour décorer une étagère pour se donner un côté « intellectuel de droite » et révèle que Sevillia n’est qu’un sous-Fikielkraut.