Livre très difficile à noter pour moi, parce qu'il n'est en soi pas un chef-d'œuvre. L'histoire en soi est assez banale, les auteurs ont souvent décrit des relations entre une famille juive et une famille non juive à la montée du nazisme. Le style est simple sans être lourd, même s'il s'épanche un petit peu trop parfois dans des directions pseudo-philosophiques (qui, à défaut d'être bien explorées, ne devraient pas du tout être présentes) et bave un petit peu à certains endroits en nous imposant des longueurs inutiles. Il manque aussi, parfois, un tout petit peu de sentiments. C'est une histoire simple, courte, un peu mélancolique.
Mais.
Mais il y a quelque chose entre les deux personnages principaux, dans l'ambiguïté de leurs relations et la froideur amicale de celles-ci, qui semble dépasser les simples relations ou le simple personnage ; je ne peux pas dire quoi exactement. Peut-être cette façon de voir surgir les évènements, communs à la montée du nazisme, mais en filigrane, sans pouvoir les arrêter... mais je n'en suis pas convaincue. Le caractère inextricable du roman peut-être, la douce naïveté du narrateur, et ses efforts aussi, puis la mélancolie de la fin (même si celle-ci était prévisible).
Rien que pour ça, pour ma magnifique hésitation qui me pousserait à creuser davantage, je lui donne un 7.
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