Bon, peut-être que j'ai détesté juste pour tenir tête à une "enseignante" que je ne peux pas me voir en peinture, oh, doux lycée.
The Catcher in the Rye (et y'a que son titre qui est bon) est le récit des trois jours suivant le renvoi d'un jeune homme de son école préparatoire.
Je peux saluer le culot de l'auteur, qui, à l'aube des années 50, parle de prostitution et de débauche totale. Ça, c'est dit.
Le personnage est tellement paumé que ça en devient risible. Il cherche toujours à se faire des plans, à retrouver un certain équilibre dans sa vie, mais n'y arrive jamais. Au début il compte rester dans un hôtel 3 jours, puis propose à Sally de se marier, et après il s'imagine se construire une cabane dans les bois solo tranquillou. Inutile de vous dire qu'au final, il ne fais rien de tout ça, retourne à la maison et se retrouve en hôpital psychiatrique. Risible.
Bon, il y a un truc intéressant (je me suis arrachée ce mot de la bouche pour paraître plus sympa), c'est que la plupart des chapitres sont construit en petites scénettes (pardonnez la redondance) : Holden tchatche de choses et d'autres, et puis bim, il fait une rencontre, puis s'enfuie et abandonne, encore et encore. Témoignant de son incapacité totale à créer des liens sociaux cohérents, cette construction s'avère lassante.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ce bouquin est considéré comme un classique de la littérature américaine, si ce n'est pour les thèmes abordés. Un roman n'est pas qu'une construction mathématique, ce n'est pas qu'un algorithme, qui marche automatiquement. En l'absence de passion ou d'émotion de la part du lecteur, un roman est pour moi sans essence. Et ça a été, en ce qui me concerne, le cas de l'Attrape-coeur.