Un soir de 2008, Thomas Bulot, un ami de Catherine Cusset, a décidé de mettre fin à ses jours. Ces 200 pages lui rendent un hommage, sans tomber dans le pathos et le nombrilisme.
Thomas, c'est cet étudiant brillant qui, par une malchance inexplicable, échoue les concours de l'ENS, peine à se faire embaucher dans les facs qu'il convoite et s'embourbe dans 1000 projets qu'il entame sans avoir la force de les mener à bout. Alors que ses amis se casent, se marient, trouvent un super job, décrochent ce qui pour eux représentent la réussite, Thomas n'avance pas. Il dort le jour, sombre dans la léthargie, et ne décroche plus le téléphone.
Le dénouement, on le connait dès le début. On apprend à connaître Thomas par le prisme de son suicide qui vient clore cette descente aux enfers.
C'est très touchant.
L'autre qu'on adorait méritait sans aucun doute un des prix littéraires pour lesquels il était nommé cette année.