Ce premier roman de l'illustre John Le Carré, lui-même ancien agent du Foreign Office, représentait pour moi une initiation aux livres d'espionnage, un genre qui ne m'avais jamais attiré plus que ça.
Au final, "L'espion qui venait du froid" était un bon choix pour débuter, car le récit s'avère certes complexe et riche en faux-semblants, mais reste abordable pour un lecteur lambda, à condition d'être attentif et de le lire assez rapidement, afin de garder en tête les nombreux noms mentionnés, et les diverses stratégies mise en place.
Il s'agit d'un roman assez bref, autour d'un nombre restreint de personnages, de sorte qu'on rentre rapidement dans le vif du sujet. Les protagonistes sont décrits brièvement, selon quelques traits de caractère, juste assez pour pouvoir s'identifier à eux, même si ces anti-héros ne sont pas spécialement attachants.
La trame apparaît crédible, les rebondissements nombreux, et le dénouement d'une beauté tragique indéniable.
Bref, un bon roman d'espionnage, qui m'aura donné envie de poursuivre dans ce registre.